ANNIE ET LE CHEF DE TRAIN

Bonjour à tous les libertins de la terre qui me lisent aujourd'hui. Je me nomme Annie, j'ai une crinière rouquine frisée telle la laine d'un mouton (comme dans la comédie musicale !), une peau pâle, des grains de beauté disséminés un peu partout sur mon corps et un style vraiment survolté tout en étant sexy. Disons juste qu'avec mes traits peu communs et mon genre unique, je ne passe pas inaperçue ! J'ai un copain d'environ deux ans mon aîné, avec lequel j'ai deux enfants. À 26 ans et à l'issu de deux grossesses, mon corps est toujours intact, mis à part mes seins qui ont légèrement grossi depuis que je suis mère. Cela n'est pas pour déplaire à mon mec qui raffole des grosses poires de chair tendre. Lundi passé, vers 5 heures du matin, j'embarque à bord du premier train de banlieue en direction du centre-ville pour me rendre au travail. Comme à l'habitude le chef de train sort en premier, laissant les gens embarquer et donnant au conducteur le signal du départ et de la fermeture des portes. Depuis toujours, le chef de premier train avait été Peter, un vieux bonhomme rondouillard et ultra sympathique… Mais ce matin-là un autre homme a pris sa place, un homme beaucoup plus jeune, peut-être la fin vingtaine, peut-être moins. C'était un grand brun aux yeux foncés légèrement en forme d'amandes, les cheveux lui arrivant sous les oreilles. Mesurant pas moins d'un mètre quatre-vingt-dix, son corps ne semble pas particulièrement musclé mais sa carrure est naturellement robuste. Vous pouvez pointer du doigt ces satanées phéromones mais je vous jure que j'ai ressenti une extrême excitation rien qu'en le voyant, ce matin-là. Je ne suis pas aux anges pour autant, loin de là. J'ai des remords rien qu'à penser à un autre homme que le mien. Ces pensées volages m'habitaient depuis le début de notre relation qui dure depuis une dizaine d'années. Jusqu'à cette époque de ma vie, j'ai toujours réussi à refouler ces désirs inconscients et parfois conscients en raison, entre autres, de l'amour et du respect indéfectible que j'ai toujours voués à l'amour de ma vie. Pourquoi faut-il que Cupidon envoie sa flèche ensorcelée par derrière, moi qui ai toujours aimé les grands hommes musclés et virils. Paradoxalement, mon c ur a toujours appartenu à mon homme qui, de prime abord, n'est pas du tout mon genre physiquement mais dont l'intellect aiguisé, la philosophie lumineuse et la manière de sourire me fascinent. Enfin Bref, je suis incapable de bosser dans le train ce matin-là. Chaque fois que le nouveau chef de train passe près de moi, son parfum se répand dans l'air en m'excitant davantage de fois en fois. Le petit regard soutenu qu'il me lance à la dérobée, suffit à me faire mouiller ma petite culotte. D'ailleurs, j'y pense tout au long de ma journée de travail. Depuis, je sens un manque énorme tout au fond de moi, trépignant parfois d'impatience, parfois d'excitation. Mon cerveau étudie les possibilités gagnantes quant à la manière de l'approcher et de le séduire. Mes fantasmes se mêlent à mes plans et pour ne rien arranger, j'ai une foule de trucs à régler pour la journée même. J'imagine des scénarios et des positions sexuelles dans le train, les risques encourus me donnent les plus délicieux frissons. Le simple fait d'imaginer un homme risquer son poste pour me baiser me rapproche toujours plus de l'orgasme. Je suis pour le moins exténuée mais surchauffée lorsque je reprends le train, le soir-même. Il est très tard, j'ai dû rester plus longtemps au boulot en raison de mes pensées frivoles. Sincèrement, je ne m'attends pas à retrouver la personne de mes fantasmes dans le train qui me ramène chez moi. Lorsque je l'aperçois toutefois, mon c ur bat furieusement dans ma poitrine. J'ôte sensuellement me veste et ma pince à cheveux. Je remarque avec délice qu'il se tient immobile près de moi, le regard fixé sur ma personne. Secouant ma tignasse rousse dans tous les sens, je lui lance mon regard le plus fauve en décroisant les jambes lentement. Ma poitrine opulente, dont les pointes durcies pointent au travers de mon chemisier, semble l'ensorceler et l'obnubiler totalement. Dehors, les appartements du centre-ville font progressivement place à des maisons cossues et à des rues remplies de petites familles heureuses. Nous approchons du terminus, le wagon où je me trouve est presque désert. Je me lève de mon siège une gare avant la mienne, alors que le chef de train se trouve

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MARDI 30 DéCEMBRE 2014

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