L'ASCENCEUR COQUIN

La porte de l'ascenseur s'ouvre sur le palier du troisième étage. Il est vide. Je m'y engouffre et appuie sur le bouton du vingtième. La société où je travaille possède tout ce building et les bureaux se répartissent sur la totalité des vingt étages, en plein c ur de Manhattan. La cage s'ébranle sans secousse et j'ai tout le loisir de me regarder dans le miroir qui tapisse le mur. Je suis ce qu'on appelle une femme mûre, la trentaine passée (non, je ne vous dirai rien de plus…), à l'allure sportive, pas trop mal foutue, agréable à regarder me semble-t-il, avec ce qu'il faut là où il le faut. J'ai toujours aimé me dépenser et je cours beaucoup, été comme hiver, pour m'entretenir. Vous allez me dire que vous n'en avez rien à faire et vous avez parfaitement raison. Toujours est-il que je suis bien tranquille dans cet ascenseur, en train de monter vers les bureaux de la direction, quand les portes s'ouvrent. Nous sommes au sixième et il entre dans la cabine, après avoir marqué un mouvement de recul. Lui, c'est Félix G… chef du personnel de mon étage. Il est grand, beau garçon, mais imbu de sa personne et très dragueur. Il m'a fait des avances à plusieurs reprises et d'après Marie, une collègue, il aurait parié avec ses collaborateurs masculins que je passerais à la casserole avant les grandes vacances. Il ne m'en faut pas plus pour me décider très rapidement : nous sommes tous les deux dans cet espace réduit, les portes sont en train de se fermer et j'ai pris ma décision. Dès cet instant, une grande chaleur envahit mon bas ventre, mon sexe s'humidifie imperceptiblement. Je fixe Félix droit dans les yeux. Il est moins arrogant que lorsqu'il me croise dans le couloir avec ses collègues ou devant la machine à café ! Sa peur m'amuse et m'excite. La pointe de mes seins se durcit et frotte contre le coton de mon soutien-gorge. J'ai chaud et l'odeur de ma sueur doit commencer à surmonter les effluves de Chanel. Nous n'échangeons pas un seul mot, il se recule le plus possible vers le fond de la cabine, je capte un regard craintif dans le miroir et il n'a pas l'air trop surpris lorsque j'appuie sur le bouton d'arrêt, bloquant la cage entre le huitième et le neuvième étage. Je m'avance vers lui et m'arrête à quelques centimètres de son visage. Nous sommes à peu près de la même taille, ses yeux sont à hauteur des miens. Ses pupilles se rétrécissent. Sans le quitter un seul instant du regard, je tends la main gauche et empoigne son sexe à travers la toile mince de son pantalon. Je le serre vigoureusement : - Qu'est-ce que tu attends pour me baiser ? Je malaxe sans pitié son membre que je sens peu à peu grossir. Je profite de mon avantage, d'autant plus que je commence à être très excitée. Maintenant qu'il bande, je le lâche, l'attrape par le col de sa chemise et lui balance méchamment : - Allez, au boulot ! - Non, laisse-moi… Il a une toute petite voix d'écolier pris sur le fait. Je ne pensais pas qu'il se laisserait malmener comme ça, à moins qu'il n'y trouve un certain plaisir. Je sens que je vais prendre mon pied. D'un geste décidé, je remonte ma jupe et lui désigne ma culotte : - Suce-moi ! - Non… Malgré lui, son regard est attiré vers mon slip noir… - Allez, dépêche-toi ! Je le tire vers le bas tout en levant une jambe contre la paroi de la cabine. J'ai maintenant dans mon champ de vision le tableau que nous offrons, lui à genoux le nez sur mon slip, et moi debout, la jambe en l'air ! Ce tableau me met en transe et je sens déjà le plaisir monter dans mes reins. Je perçois son souffle chaud contre le tissu humide de mon entrejambe puis le frôlement de ses doigts en train d'écarter ce mince rempart. Sa langue cherche dans ma toison et remonte le long de mes lèvres intimes. C'est bon, je sens mon sexe qui s'ouvre. Mon clitoris grossit sous la caresse, sa langue joue avec lui, elle le happe, le mordille, je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps. J'ouvre mon chemisier et j'attrape la pointe de mes seins que je triture. Soudain un doigt me pénètre et glisse sans difficulté dans mon vagin lubrifié tandis qu'un autre remonte vers l'anneau de mon anus qu'il force doucement. Sa langue continue son insoutenable

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MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2013

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