BILLIBOY ET LES MEUFS

Il y avait fort longtemps que Billiboy tentait d'approcher des meufs mais, avouons-le, sans grand succès. Il faut dire que le pauvre bonhomme, issu de la vieille noblesse française, traînait malgré lui des valeurs tellement poussiéreuses que les nanas le trouvaient en général trop réac pour s'enticher de lui. Même une nuit au bout de sa bite leur aurait semblé un désespoir de connerie. Aussi. Billiboy scrutait la ville à la recherche d'une femme un peu vieux jeu qui craquerait pour son petit côté macho attardé. Contre toute attente, la femme idéale se manifesta à un moment inattendu. Billiboy bossait alors dans une boîte de marketing et il la vit, à travers la fenêtre d'un bureau vitré dont le luxe l'intrigua. - C'est qui la meuf là ? demanda-t-il à un collègue. - D'abord c'est pas « la meuf là » mon pauvre vieux C'est la big boss. Ensuite, t'as intérêt à faire gaffe mec car elle ne kiffe pas trop les lourdauds dans ton style. Évidemment, la mise en garde ne fit qu'exacerber la curiosité de notre Billiboy qui se mit en tête de séduire cette magnifique patronne. Les jours passaient et Billiboy tournait de plus en plus autour du bureau chef sans la moindre discrétion. On pourrait croire que le jour de la distribution de la bonne éducation. Billiboy avait été absent ! Mais voilà, c'était son style, on avait beau détester ses manières frustres mais chacun finissait par s'en accommoder. Un matin, il toqua à la porte de ce bureau convoité. Madame se leva, vint ouvrir. - Plait-il ? - Ouais, euh, je voulais savoir euh, comme ça si vous auriez pas envie de boire, euh, ben un verre quoi ? - Votre nom, je vous prie ? - Euh. Billiboy. - Et bien Billiboy, apprenez qu'ici c'est moi qui décide et qui fais les invitations. Une autre couille dans le genre et vous êtes viré ! Sur ce, elle lui claqua la porte au mufle si violemment que ce con de Billiboy dû faire un pas en arrière pour ne pas se retrouver avec un coquard. Quelle galère ! Billiboy n'était toutefois pas le genre à lâcher prise rapidement et il se dit qu'il devrait essayer une méthode plus sinueuse la prochaine fois. Et là dessus, il partit cogiter sa future tentative à son poste de travail. Trois jours plus tard, il déposa une gerbe de fleurs sur le pas de la porte du bureau de la patronne. Lorsque cette dernière arriva, elle poussa les fleurs de son pied élégamment botté de cuir et rentra dans sa tanière sans même daigner s'interroger sur la provenance de ce présent. Le jour suivant, c'est un champagne fin qui trônait sur le pas de sa porte, champagne qui finit sur le bureau d'un des chouchous de la Big Boss. Un autre matin. Billiboy avait déposé pour sa dulcinée des billets de loge pour un spectacle de cirque adulé par la patronne, billets qui aboutirent également sur le bureau d'un autre favori de Madame. Les présents se succédèrent ainsi du pas de sa porte à la table de travail d'un employé choyé jusqu'à ce qu'elle trouve une enveloppe scotchée à la fenêtre du bureau. Exaspérée, elle pris l'enveloppe et s'enferma. Dans l'après-midi, elle sortit et se dirigea d'un pas égal vers le coin de travail de Billiboy. Lui, complètement optimiste souriait comme un bienheureux, sûr de l'effet dévastateur qu'avait sans doute eu sa déclaration d'amour sur le c ur de béton de cette femme. Les autres ricanaient sous cape, devinant malicieusement ce qui se préparait. - Billiboy, vous m'avez convaincu aujourd'hui que vous étiez à la hauteur de votre réputation. Et maintenant voyons si vous êtes à la hauteur de la mienne ! Il jubilait ce con, ne comprenant pas le véritable sens des mots de la dame. Elle le fit lever de sa chaise et lui demanda de se positionner dos à elle. Sans préambule, elle lui plaqua ses deux mains au cul. Il réprima un petit frisson et se tourna pour faire un clin d' il victorieux aux nombreux témoins de cette scène. Elle glissa ensuite ses mains autour de sa taille en se collant à son cul avec insistance. Billiboy croyait rêver. Il la matait bien la belle patronne, il comprenait mal pourquoi elle répondait à ses avances publiquement, mais il la matait bien en tout cas ! Elle défit sa ceinture, ouvrit sa braguette et fit tomber son jean sur ses chevilles. La patronne mis au jour une paire de fesses blanches, un peu ramollies par quelques kilos en trop.

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VENDREDI 2 NOVEMBRE 2012

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