À CAUSE DE LAURE…

Mis à part Frank, le conducteur du véhicule sport qui fendait l'autoroute du nord à tout vitesse, les trois passagers dormaient à poings fermés. À côté de lui se tenait Nadia, une belle blonde de 25 ans, et à l'arrière. David et Laure, le premier ayant 27 ans, les cheveux longs et noirs, et la deuxième, 34 ans, les cheveux frisés, bruns. Frank était le plus jeune avec ses 21 balais tous neufs et sa chevelure très pâle… Malgré un itinéraire bien précis. Frank avait tout de même réussi à s'égarer. Il réveilla le groupe après avoir stationné sa voiture en face d'un supermarché, le dernier qu'ils verraient pour des kilomètres de forêts qui s'étendaient déjà à perte de vue devant eux. Ils n'avaient pas prévu arriver au campement aussi tard puisqu'ils étaient partis le matin mais voilà que le soleil se couchait à présent derrière les montagnes. Ils achetèrent de quoi manger et boire pour deux ou trois jours et ils reprirent le route rapidement afin de ne pas s'égarer davantage dans toute cette noirceur. Tout le monde se tint éveillé jusqu'à destination, un petit campement gardé par une jeune femme de 19 ans, peut-être vingt. Nadia et Laure passèrent près d'elle sans même la regarder mais Frank et David se firent un plaisir de la remercier pour son accueil en engageant la conversation. Ils laissèrent donc, en parfait gentlemen, les femmes vider le coffre de la voiture. Lorsqu'elles se retournèrent vers leur mec, elles roulèrent les yeux au ciel : ceux-ci envoyaient la main à la jeune fille avec un sourire parfaitement imbécile sur les lèvres et un zèle vraiment douteux. Ils continuèrent à la saluer jusqu'à ce qu'elle ait disparu dans sa petite cabane. Leur amie de c ur les regardèrent avec tant de haine dans le regard que les mecs n'osèrent plus soutenir leur regard une seconde de plus. Ce petit accroc fut vite oublié. Dans la petite cabane de bois rond se trouvait un poêle à bois, un comptoir et un deuxième étage où Frank et Nadia allaient dormir. Ils se préparèrent de petits en-cas et sortirent la sangria en chatonnant, sifflant et marmonnant des mélodies. Lorsqu'ils furent repus, ils sortirent dehors pour allumer un grand feu de joie où ils continuèrent à cuver leur cocktail et à griller des guimauves. Ils chantonnèrent des hymnes et des chants folkloriques, bien bourrés. Ils se dirigèrent finalement vers la cabane en titubant sauf, bien sûr. Laure qui ne buvait jamais plus de deux verres par jour. Elle détestait tout ce qui altérait sa raison… En fait, songeait David tandis qu'il essuyait un autre refus à ses avances, elle déteste tout ce qui est plaisir ! Ces deux-là n'auraient pu se retrouver aux pires extrémités, côté caractère ! Leurs amis étaient les premiers à se questionner sur la manière avec laquelle ces deux personnes avaient réussi à tomber amoureux l'un de l'autre. Cette soirée-là. David avait envie de s'éclater, de baiser en plein air ou dans la cabane peu importe. Mais sa compagne de vie avait beaucoup de mal avec cette notion de laisser aller. La vie sexuelle de David aurait pu être beaucoup mieux, cela paraissait à la manière avec laquelle il regardait souvent Laure. Sa femme était soit trop fatiguée, soit elle avait mal à la tête ; il y avait toujours quelque chose qui les empêchait de rendre leur simple nuit d'amour en périples sexuels torrides. Mais l'attitude coincée de Laure faisait en sorte que David était maintenant à l'aise avec l'idée de la tromper et d'y aller allègrement, qui plus est. Il ne croyait pas en avoir l'occasion aussi tôt mais il bandait déjà à l'idée de se taper une craquette chaleureuse… David avait hâte que la soirée finisse et qu'ils puissent aller se coucher dans leur sac de couchage pour faire l'amour mais il avait dû écouter les cris de Nadia et Frank en se branlant, fort déconcerté… Le lendemain ne se passa pas comme prévu. David était en rogne contre sa douce, en fait il était jaloux du couple que formaient ses deux amis. Le soir, ils campèrent avec leur tente, et encore une fois. Laure s'endormit très tôt, laissant David dans un état proche de la folie. Mais il remarqua que ses amis n'avaient pas refermé le panneau de leur tente si bien qu'il pouvait très bien voir ce qui se passait à l'intérieur. Ce qu'il vit, à travers les minuscules mailles de la fenêtre, le remplit d'une délicieuse confusion… Jouer au voyeur

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VENDREDI 20 MARS 2015

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