CLUB D'ÉCHANGISTES

Après avoir payé son admission au vestiaire. Robert traversa l'épais rideau qui masquait l'entrée principale, avec Coline au bras. Elle semblait si fière de s'afficher avec lui et toute excitée de se retrouver à nouveau dans ce club qu'elle connaissait si bien. Tout ce qu'elle entrevoyait pour le reste de la soirée l'allumait déjà. Avant de franchir le seuil. Coline se retourna vers son amant et lui sourit tendrement. - Tu sais Robert, quoiqu'il arrive à l'intérieur, c'est avec toi que j'entre et c'est avec toi que je ressortirai. Je tiens à ce que tu te sentes parfaitement à l'aise. Si tu préfères que nous quittions, à n'importe quel moment, tu n'auras qu'à me faire un signe Elle l'embrassa tendrement tout en lui caressant légèrement le sexe par dessus le pantalon. Robert fut un peu surpris en entrant de constater que les lieux ressemblaient à n'importe quel club, avec une déco clinquante, un plancher de danse bondé de couples déchaînés, éclairé par des néons fluorescents accrochés au plafond, ce qui créait une ambiance presque surréaliste. Une musique disco poussée au maximum et des célibataires mâles qui rôdaient tels des prédateurs. L'ambiance de n'importe quelle discothèque quoi, sinon que les femmes se laissaient aller plus ouvertement à leurs élans libidineux Sur la piste de danse, une très jolie femme dans la quarantaine, entourée de trois hommes qui lui caressaient les seins et les fesses sans aucune gêne, se dandinait langoureusement au son de la musique, semblant apprécier au plus haut point toutes ces attentions. Dans un coin, à genoux devant deux autres gaillards, une rouquine plutôt jeune s'appliquait avec une énergie redoublée à les sucer à tour de rôle sous le regard amusé des gens qui l'accompagnaient à sa table. Plus retirés, au fond de la mezzanine, un couple, la femme assise sur l'homme, dos à lui, la jupe indécemment relevée, se livrait à une copulation effrénée à la vue de tous. Au bar, une femme discutait avec un homme, tout en lui palpant l'entrejambe ouvertement. Mais personne ne semblait s'en soucier, ni même le personnel. Tout ça était parfaitement normal ! En franchissant le seuil de la pièce centrale. Robert scruta la mezzanine, comme pour prendre possession des lieux et s'acclimater à l'ambiance. Après quelques secondes, qu'elle ne fut pas sa surprise d'apercevoir ses amis Martine et Luc, assis avec deux autres couples à une table. Coline, sans l'attendre, se dirigea directement vers un autre couple qui semblaient être des connaissances. Dès qu'ils la virent arriver, l'homme et la femme interrompirent leur conversation et se levèrent pour l'accueillir chaleureusement. Robert se contenta de la suivre, tout en observant du coin de l' il ses amis qu'il venait d'apercevoir. Après leur avoir fait la bise. Coline se tourna vers Robert. - Robert, je te présente François et Jeanne, deux de mes meilleurs amis, fit-elle pendant qu'ils lui tendaient la main. - Heu Bonsoir ! Je suis Robert. - Oui Je sais ! Coline m'a souvent parlé de vous, répliqua Jeanne en souriant, avant de se tourner pour embrasser sa copine directement sur la bouche. - Je ne croyais pas vous croiser ici ce soir François, tu t'es laissé convaincre, petit coquin ? questionna Coline. - Eh oui ! Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Sur ce Jeanne présenta Richard et Julia puis Jean-Claude et Sandrine. Dès qu'il se leva et s'approcha. Robert reconnut tout de suite Jean-Claude Blaikie, celui-là même qui les avait reçus, lui et son couple de nouveaux amis. Martine et Jean-Luc, pour une partouze dans une chic villa de Provence. - Mais, je vous connais n'est-ce pas ? Souligna Jean-Claude. - Hé! Oui ! Je me souviens, avec Martine et Luc. Je viens justement de les apercevoir là-bas, vous les avez vus ? - Bien sûr ! Lorsque Coline aperçut son amie Martine, elle lui fit signe et lui signala un baiser de la main. Dès qu'elle reconnut Robert qui accompagnait sa copine Coline. Martine se leva d'un bond et attira Luc, après s'être excusée auprès du couple qui partageait leur table. Visiblement ravie de revoir Robert. Martine se dirigea d'un pas décidé vers lui. Luc devait même accélérer la cadence pour la suivre à travers les hommes et les femmes qui se trémoussaient sur des rythmes endiablés. Les autres couples se levèrent pour les accueillir. Ils semblaient tous se connaître. En fait, dans ce club.

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VENDREDI 30 MARS 2012

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