EXHIBITION SUR UN BILLARD

Je m'appelle Chantal, j'ai quarante ans. J'ai refoulé pendant une bonne partie de ma jeunesse mes fortes tendances à l'exhibition et aujourd'hui, pour mon plus grand contentement, je passe à l'acte ! J'ai une belle poitrine et j'épile entièrement mon sexe car je trouve que c'est plus excitant ainsi. Le petit tatouage sur le côté gauche de mon pubis est le résultat d'une petite fantaisie érotique que Richard a beaucoup apprécié. Dans notre petite maison de campagne du Sud de la France, j'aime vivre nue dès les premiers rayons de soleil du printemps. Richard en profite souvent pour me mitrailler avec ses objectifs. Que je sois en train de faire la vaisselle, le ménage, d'étendre le linge, de prendre un bain ou, tout simplement de me faire bronzer, pour lui, c'est toujours un bon prétexte pour faire de nouvelles photos. Souvent, il me demande d'aller un peu plus loin, de me caresser devant lui, de bien écarter mes cuisses et de me pénétrer avec divers objets. Différents godemichés ou Une queue de billard, pourquoi pas ! Ces situations impudiques sont très jouissives pour moi et me font mouiller abondamment. Nous nous sommes mariés, il y a quinze ans. Bien avant de rencontrer Richard, je rêvais d'expériences sexuelles insolites. Cela restait pour moi des choses inavouables. Je pouvais seulement les vivre en me masturbant. Evidemment, les exhibitions prenaient une grande place dans les histoires que je me racontais pour me faire jouir. J'imaginais des scènes avec des hommes mûrs et très vicieux qui me poussaient aux choses les plus extrêmes. Pendant qu'ils se masturbaient autour de moi, je m'exhibais au milieu d'eux. Je devais leur montrer ma chatte, tirer sur les lèvres pour les ouvrir et faire découvrir l'intérieur de mon sexe. Puis, je devais me tourner et leur présenter mes fesses, les écarter avec mes mains pour exhiber mon anus. Le plus souvent, j'imaginais que cette scène se passait dans un bois. Les hommes qui m'avaient surpris étaient soit des chasseurs soit des promeneurs. Pour finir, ils se jetaient sur moi et me palpaient de partout. Cela suffisait à me faire jouir très fort. Ce n'était pas le seul scénario que j'inventais. J'aimais aussi rêver d'un gynécologue pervers qui m'examinait sans pudeur tandis que j'étais nue sur sa table d'examen avec les pieds liés aux étriers. Très tôt, j'ai eu conscience, avec mes multiples fantasmes, d'être une exhibitionniste. J'en éprouvais de forts sentiments de culpabilité. Pourtant, c'était plus fort que moi. Je faisais tout pour plaire aux hommes et attirer leurs regards. Je portais des jupes très courtes qui moulaient mes fesses, des tee-shirts ou des chemisiers bien échancrés sur mes seins. Je n'avais qu'une envie : séduire, et donner envie de moi à tous les mâles qui se trouvaient sur mon passage. J'ai fait des études à la faculté et je louais un studio sous les toits. J'y restais nue le plus souvent. Je n'avais pas peur, mais au contraire je souhaitais ardemment que des hommes me surprennent ainsi, qu'ils m'épient ou même me lorgnent avec des jumelles depuis les fenêtres voisines. Et quand je me masturbais sur le petit canapé qui faisait face à la fenêtre, c'était pour satisfaire ces éventuels voyeurs. Peut-être n'y a-t-il jamais eu personne en train de m'observer mais peu importe, pour moi c'était troublant et très jouissif. Avant de rencontrer Richard, j'ai connu de nombreux partenaires. J'aimais l'amour et je me donnais déjà sans retenue. Je passais pour être une fille assez facile et plutôt insatiable. Ce qui m'a séduit chez Richard, en dehors de son physique, de son intelligence et de son humour, c'est son côté dominateur. J'avais vingt-quatre ans, il en avait trente et faire l'amour avec lui, c'était toujours nouveau. On le faisait n'importe où dans son appartement. Sous la douche, dans la cuisine, dans la chambre, sur la moquette du salon Il me prenait dans toutes les positions. De temps en temps, il m'attachait et me bandait les yeux et moi, je jouissais encore plus fort en me montrant totalement soumise. Je n'étais pas encore très habituée à la sodomie mais il a fini par me la faire aimer autant que lui. Il n'y avait pas que son appartement qui était le cadre de nos ébats torrides. Nous allions souvent faire l'amour dans la nature, dans sa voiture. Avec lui, j'ai fait l'amour dans tous des endroits imaginables : couloirs d'immeuble, portes cochères, toilettes de bar, les parkings souterrains A

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MERCREDI 18 FéVRIER 2015

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