LE FLEURISTE IRLANDAIS

Il tenait une petite boutique de fleurs, pas très loin de la Grande Place à Bruxelles, et toutes ses journées s'écoulaient, invariablement, à prodiguer les plus grands soins à ses protégées aux arômes fabuleux. Il était assez grand, assez gras aussi et donnait l'impression d'être une sorte de viking sorti d'une bouquin de légendes. Il s'appelait Allan John Ross mais ses amis et clients l'appelait simplement Allan. Ses cheveux, autrefois blonds et aujourd'hui clairsemés, étaient bouclés et il avait les yeux d'un bleu délavé qui ne les rendait pas spécialement beaux. Toutefois, il portait sur les gens un regard tellement coquin, un regard à la Benny Hill, quelque chose de candide et vicieux à la fois qui faisait toujours forte impression. Allan était aussi homo. Un véritable homo. Malgré sa corpulence, il lançait ses grosses menottes en l'air et gesticulait comme une nana dès que quelque chose ne lui convenait pas. Il portait souvent des djellabas et de petites chaussures de satin desquels ses larges pieds débordaient indécemment. Chaque jour j'allais chez lui acheter des fleurs car il en prenait tant de soin qu'elles étaient les plus belles à des kilomètres. Alors il se lançait dans des narrations anecdotiques qui m'amusaient follement. J'adorais ce mec et quoique je ne fus pas gay, je me plaisais en sa compagnie plus qu'avec mes copains. Sa vie était une sorte de mosaïque sexuelle formant une carte géographique impressionnante. Il avait un penchant certain pour les baises avec les étrangers. Ce qui le rendait particulièrement heureux c'était de s'envoyer en l'air avec des mecs d'autres ethnies, précisément ceux dont la religion interdisait les ébats homosexuels sous peine de condamnation à mort. Peut-être aimait-il le risque, le péril un peu chiche de voir que l'autre mettait en jeu sa vie pour faire du sexe avec lui Bref, j'ignore le sentiment exact qui l'animait dans ces moments mais je sais qu'il était fou des musulmans, plus spécialement. Un certain matin d'automne, je me dirigeai vers sa boutique, histoire d'acheter un bouquet pour l'une de mes maîtresses. Allan n'était pas derrière son comptoir mais j'entendis des chuchotements provenant de l'arrière du magasin. À pas de loup, je suivis le long couloir menant vers son atelier et je m'arrêtai net en le voyant agenouillé devant un jeune homme bien bandé. Le jeune amant devait avoir, tout au plus, une vingtaine d'années et il était d'une beauté saisissante. Il se tenait, torse nu, bien droit, le dos un peu arrondi vers l'arrière, le bassin exerçant des mouvements vers la bouche du suceur. Il se tenait les mains sur les hanches, arrogant de supériorité sur ce pauvre Allan, qui pompait comme une jeune épousée qui ne veut pas décevoir son maître. J'étais scié ! Cette docilité de la part de mon ami fleuriste me choquait un peu. La différence d'âge entre ces deux-là aussi, cela dit. Je compris aux gémissements embrouillés de mon pote que son délicieux amant se prénommait Franco. Il devait être Brésilien ou Américain du Sud, quelque chose comme ça. Son corps portait une teinte dorée, tirant vers le brun léger et ses trait avaient les caractéristiques des mixtes latinos de ces régions : un peu espagnols, un peu autochtones, un peu blacks, un peu portugais Bref, un heureux mélange, qui souvent, avait donné des spécimens humains vraiment magnifiques. Allan, la bouche remplie du sexe énorme de son copain pompait et pompait avec un appétit féroce. Ses grosses paluches lui caressait ses jeunes burnes, lisses et gonflées de sève ou s'égaraient dans le sillon de ses fesses bombées. J'avoue que la scène me troublait étrangement. Je ne savais trop quoi en penser. Allan, bien que gros, gras, laiteux, bouffi, âgé, et plutôt moche, dégageait à cet instant une sorte de sensualité dont je ne l'aurais jamais cru capable. Il haletait sur le gland de son ami, faisant tourner sa langue sur ce bout mouillé tout en aspirant la hampe au fond de sa gorge avant de recommencer son manège avec le gland. Il semblait aimer ce qu'il faisait avec une passion démesurée. Franco, visiblement excité par l'adulation dont il était l'objet, poussa un peu son avantage et se mit à feindre de baiser la bouche d'Allan avec une vigueur de jeune bouc en rut. Il agrippa la nuque de son vieil amant et lui fit subir un va-et-vient agressif. Je voyais bien qu'Allan avait des hoquets et que cette fellation violente lui faisait monter les larmes aux yeux mais bon, il semblait également consentir à cela puisque la trique qui pointait sous son peignoir était

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LUNDI 6 AVRIL 2015

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