INFIDÉLITÉ INSOUPÇONNÉE

Le hasard a voulu que lors d'un meeting d'affaires ennuyeux, je renoue avec un ancien collègue de classe avec lequel j'avais fait mille et un coups. Notre activité favorite était d'apprivoiser la gente féminine pour mettre à profit nos talents de séducteurs. La poussière que nous avions soulevé à l'époque avait eu le temps de retomber. Il m'apprend donc alors qu'il est casé et qu'il a trouvé sa perle. Maintenant, avec le temps, les responsabilités et le travail, nos escapades du passé ne sont plus que de vieux souvenirs. Comme je me suis déplacé de loin pour assister à cette session, il me demande pour loger chez lui les quelques jours de mon voyage plutôt que de m'isoler dans une chambre d'hôtel. J'allais être comme chez-moi dans leur chambre d'amis. Hésitant, je lui dis que sa compagne serait peut-être embarrassée par l'intrusion d'un étranger ? Il me répond alors qu'il lui a tellement souvent parlé de moi, de nos frasques, qu'elle sera enchantée de pouvoir enfin se représenter mon visage. - Tu es plus qu'un frère et je sais qu'elle t'accueillera avec enthousiaste et considération. Aussi, j'accepte. Nous faisons le trajet jusque chez lui. Nous entrons et il me présente à sa tendre moitié… C'est-à-dire TOI !!! Tu es à la fois surprise et un peu troublée par l'inattendue de la situation mais quand même ravie, me semble-t-il, d'être mon hôtesse. Ton regard, subtilement, à l'insu de Robert, m'examine sous toutes mes coutures, provoquant chez moi un certain malaise et me laissant la vague impression d'être mis à nu devant ton insistance. Je ne connais rien de votre relation et de ce que vous représentez l'un pour l'autre, mais je pressens que la flamme qui, un jour, vous a réuni, a, au fil du temps, plutôt vacillé. Le repas est succulent et nous faisons jasette de tout et de rien lorsque je sens l'effleurement de ta jambe tout contre la mienne. Ce geste me semble plutôt accidentel. Tu portes un chemisier qui laisse entrevoir ou deviner une poitrine superbe. Ainsi qu'une jupe assortie dont l'entrebâillement sur le côté remonte à mi-cuisse, laissant présager une peau fine et des formes plus qu'appétissantes. Ce que je croyais accidentel, au début, se reproduit à plusieurs reprises. Bien que ces attouchements devant Robert, m'incommodent, je sens le désir monter en moi. Je ne le crois pas Puis je sens le début d'une érection dont je n'ai plus le contrôle. Ce petit manège, ainsi que le repas, se prolongent jusqu'à tard dans la soirée. Après le dessert et une longue pause, je m'excuse auprès de vous deux après une aussi longue journée pour me retirer dans mes quartiers. Robert t'invite à m'accompagner à la chambre pour m'y installer. Ce que tu fais. Tu m'indiques où je peux installer mes effets personnels. Et un tas d'autres choses. Ainsi que la salle de bain qui se trouve juste à côté. Avant de quitter, dans l'entrebâillement de la porte, je vois le regard que tu poses sur moi. Un doux sentiment d'attirance mais aussi de retenue dans les circonstances. Après une douche, je me glisse sous les draps pour rejoindre Morphée. Incapable de trouver le sommeil après avoir compté les moutons comme les étoiles dans le ciel, mes pensées ne sont tournées que vers toi que j'imagine blottie tout contre moi. Il doit être autour de 3 heures dans la nuit et ma porte s'entrouvre. J'aperçois une silhouette à l'entrée. Je crois rêver. Ou c'est le fruit de mon imagination. La porte se referme pour me replonger dans l'obscurité. Cette présence me frôle puis s'éloigne et revient se frotter à moi. C'est toi, faisant onduler tes formes dans la pénombre pour les mettre en valeur et m'exciter. Je suis troublé de savoir que tu as quitté Robert et que tu t'offres à moi ainsi. Tu as de beaux seins sanglés dans ton étroite combinaison de nuit et dans l'ouverture béante de ton corsage, le tissu tendu laisse deviner tes tétines dressées par l'excitation et la nervosité. Moi, je suis dans tous mes états, vu l'incroyable de la situation. Je suis à la fois énervé et mal à l'aise, à cause de l'interdit qui s'offre à moi. M'adossant à la tête du lit, je me décide à te parler d'une voix rauque et d'un ton dominateur : - Oui, comme ça, tu bouges merveilleusement bien. Vas-y, tu es très sexy ! Et toi, par obéissance peut-être.

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VENDREDI 30 AOûT 2013

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