LIAISON SECRÈTE

C'était un début d'après-midi de l'une de ces chaudes journées d'octobre qui font oublier que l'on est en automne et qui laissent à penser que l'été joue les prolongations… Je marchais à l'ombre des maisons et je me dirigeais chez mon ami Marc, camarade de fac, avec qui je m'étais lié d'amitié l'année passée et qui m'avait invité à venir chez lui ce jour là. Marc vivait chez sa mère. Anne, 43 ans, divorcée. Je connaissais déjà Anne puisque je m'étais rendu chez Marc durant l'été à quelques reprises. C'était une femme que je trouvais très belle, élégante et j'étais quelque peu troublé en sa présence. Mais j'avais remarqué les fois précédentes qu'elle me souriait souvent et j'avais noté quelque chose d'étrange, d'indéfinissable dans son regard. Je me disais que je fantasmais, que je prenais mes rêves pour une réalité… J'avais l'insouciance de la jeunesse et mes 19 ans révolus ne m'empêchaient pas d'admirer le paysage qui s'offrait à mon regard, à la manière d'un petit enfant qui découvre le monde. Mes yeux allaient et venaient entre les murs des maisons, se posaient sur les vignes jaunissantes qui encerclaient le village pour aller se perdre dans les montagnes cévenoles. Un léger vent marin soufflait et ramenait quelques nuages de la Méditerranée, venus tempérer l'ardeur des rayons du soleil. Puis, perdu dans mes rêveries, j'arrivai chez Marc. Je montai l'escalier puis sonnai à la porte. Anne m'ouvrit. Elle me dit : - Entre David, je t'attendais. Elle était vêtue d'une jupe droite de couleur rouge surmontée d'un petit chemisier blanc en dentelle. Elle me fit entrer et m'invita à m'asseoir dans le salon. Nous parlâmes quelques minutes puis je lui demandai : - Marc n'est pas là ? - Non, dit-elle, mais il ne va pas tarder. Puis elle m'offrit une tasse de café. Quand elle tendit le bras pour me la donner, je vis comme une marque à son poignet. J'en fus surpris mais ne dis rien. Toutefois, elle avait croisé mon regard et compris que j'avais vu la marque. Elle n'en fut pas gênée. Elle s'assit à côté de moi et la conversation reprit. Puis, au fil des phrases, nous abordâmes ma vie privée. Anne voulut savoir si j'avais une copine. Je fus un peu embarrassé. En effet, je n'avais jusqu'alors eu que quelques aventures sans lendemains. Je lui avouai la vérité. Elle parut surprise et en guise de réponse passa sa main dans mes cheveux en disant : - C'est étonnant, un beau garçon comme toi !. Je rougis un peu. Puis elle prit ma main gauche et la guida, d'abord sur ses cuisses puis la fit glisser sous sa jupe. Je sentis alors sa peau douce, chaude. Mon c ur se mit à battre. Je n'osai rien dire. Puis subitement, elle me demanda : - Cette marque que tu as vue tout à l'heure, veux-tu savoir d'où elle me vient ? Je n'osai répondre oui mais voulais en savoir davantage. Sans attendre ma réponse, elle se leva et me suggéra de la suivre. Elle me conduisit dans sa chambre. Je commençai à avoir des sueurs froides, mon c ur s'emballait dans ma poitrine. Elle ouvrit un tiroir et je vis à l'intérieur deux paires de menottes, une cravache ainsi que d'autres objets que je ne parvenais pas à identifier. Elle me regarda alors et me lâcha brutalement : - David, aimerais-tu me dominer ? Je restai interloqué, muet, immobile. J'avais bien compris ce à quoi elle faisait allusion. J'avais quelque peu entendu parler de ce genre de pratiques mais jusqu'à ce jour, il ne s'agissait pour moi que d'une théorie lointaine. Je rétorquai : - Mais Marc va arriver d'un instant à l'autre ? - Non, dit-elle. Tout à l'heure, je t'ai menti. En fait, je l'ai envoyé faire une course sur Montpellier. Il ne rentrera pas avant une bonne heure. Alors, tu acceptes ? - Oui, dis-je. Puis je la vis s'agenouiller devant moi et prononcer ces paroles qui résonnèrent dans ma tête comme un tonnerre : - À présent, tu es mon Maître. Ordonne et je t'obéirai ! Je ne savais pas trop quelle attitude je devais adopter mais j'entrepris de rentrer dans son jeu et de lui donner des ordres, étant persuadé qu'elle allait se relever et se mettre à rire de ce que je croyais être une plaisanterie. Par conséquent, je lui dis sèchement, en passant au tutoiement : - Commence par retirer mon pantalon ! À ma grande surprise, elle s'exécuta et je compris alors que ce n'était pas un jeu. Je sentis ses mains remonter le

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LUNDI 9 SEPTEMBRE 2013

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