LE STUDIO

Je n'étais pas peu fier lorsque j'eus décroché mon bac. Une nouvelle vie allait s'ouvrir à moi : l'épopée «estudiantine». Je savais que le droit n'était pas à prendre à la rigolade, comme toutes études d'ailleurs, mais, bien que bosseur, je savais aussi que je pourrais m'offrir quelques distractions, histoire de rompre avec le sérieux des études. Et puis, à 19 ans, on a des appétits qu'il faut bien satisfaire. Bien sûr, comme « tous les garçons et les filles de mon âge », je me satisfaisais seul, faute de mieux. Il faut dire que mon expérience sexuelle se résumait à un dépucelage par une femme de 42 ans alors que je n'en avais que 18 ans et une histoire amoureuse avec une copine de 16 ans, quelques temps après. Cela dura un an. Là s'arrêtaient mes aventures en matière de sexe. J'avais donc un certain retard à rattraper. Première joie en arrivant à Paris : un génial studio que j'allais habiter durant mes études et que mes parents avaient loué à mon intention. Je n'allais pas profiter seul d'un tel bijou, me dis-je en prenant possession de mon nouveau logis. Dès le premier soir je sortis, les cours ne commençant qu'une semaine plus tard. Mes pas me menèrent devant un sex-shop. Je n'étais jamais entré dans ce genre de magasin. J'écartai le rideau et pénétrai dans cet antre du plaisir où il y avait déjà plusieurs personnes. Les revues, les jaquettes des K7, les projections sur un petit écran, tout cela me provoqua une érection immédiate. Négligemment, je feuilletai des revues, regardai le descriptif des films au dos des K7 tandis que des soupirs et autres vagissements de plaisirs se faisaient entendre, venant des cabines de projection. Mon studio n'était pas loin, je m'y précipitai non sans avoir acheté une revue de « tinys », ou prétendues telles. Je me mis nu, allongé sur le côté. Je me voyais dans le miroir fixé au mur, sexe dressé, hyper tendu. La revue était luxueuse, les filles jolies et la vue de leurs chatounes m'excitait. Je m'attardai longuement sur une brunette aux seins aussi petits que mignons et bien faits. Sur l'une des pages, on pouvait la voir en petite culotte transparente. Il y avait plusieurs photos et sur l'une d'elle on la voyait tirer sur le fin tissu pour faire pénétrer le fond du slip entre ses lèvres verticales. Je n'en pouvais plus, à peine pris-je mon sexe en main que mon plaisir jaillit en plusieurs jets qui s'écrasèrent sur les images de la jolie brunette. Après cette masturbation délicieuse, je me dis que je n'allais pas continuer à me contenter de ça. À l'avenir, quitte à avoir recours à la branlette, autant que ce soit fait par une main féminine. Mais je n'envisageais cela que comme un pis aller, espérant mieux. Le jour J arriva. Une fois les formalités accomplies, j'entrai dans l'amphi et m'installai dans une travée encore libre, en plein milieu. Quelques minutes plus tard, je bavardais avec une jolie méridionale à l'accent chantant, venue s'installer à côté de moi. Elle avait pris l'initiative de se présenter en s'asseyant : - Moi c'est Delphine, annonça-t-elle. - Et moi Cédric, lui répondis-je avec un sourire s'accordant au sien. Je passe sur le cours. En sortant je lui demandai où elle déjeunait. « Sais pas !» répondit-elle en fronçant son adorable petit bout de nez. Je profitai de l'occasion pour lui proposer d'aller ensemble au resto U et c'est face à face que nous prîmes notre premier repas ensemble. - J'ai pas de chance, me dit-elle, je suis chez une vieille dans une chambre de son appart et c'est pas la joie ! Elle est ronchon, ça sent la pisse de chat et le graillon chez elle mais j'ai pas le choix vu le prix que je peux mettre. Aussitôt je lui parlai de mon studio en disant : - C'est dommage que je ne sois pas une fille, je t'aurais proposé de venir avec moi, on aurait installé un matelas sur la moquette… - Parce que tu crois que c'est un obstacle ? - Euh, ça ne te gênerait pas ? C'est quand même un partage d'intimité non ? Tu te vois déambuler dans la chambre en petite culotte devant moi ? - Et alors ? T'apprécierais pas ? - Bien sûr que si mais… Je ne suis pas de bois ! - On est du même âge et tu ne vas pas me dire que tu as des préjugés ? Arrivera ce qui

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VENDREDI 27 JUIN 2014

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