VILLA D'AZUR : LA VENGEANCE

L'hôte contemple la villa de son maître. Il hume l'air salé, enivré comme à chaque fois par ces effluves marines. Le maître a commandé une soirée de dépucelage pour le lendemain et il profite d'une minute de repos avant de s'atteler aux nombreuses tâches qui l'attendent. Celui-ci doit tout à son maître puisqu'il y a plusieurs années, cet individu lui a offert un boulot bien payé ainsi qu'un toit. Ancien détenu, l'hôte. Georges de son prénom, n'arrivait pas à quitter la drogue et la rue. Un jour, un client mystérieux, arrivé en limousine, l'a fait monté à bord. Georges a si bien agit lors de sa soirée de défloraison que le maître a décidé d'en faire son nouveau subordonné. Son fion n'était bien entendu pas très vierge depuis longtemps mais il avait préféré taire cette information, avec raison Ce fut d'ailleurs son dernier client puisque ce job, personne n'aurait jamais pu lui en offrir un d'équivalent, avec un salaire que personne ne pourrait jamais concurrencer. Son employeur porte toujours un chapeau et des lunettes fumées afin de ne pas révéler son identité. Même après 13 ans, l'hôte n'a jamais vu son visage, ni même eu connaissance du nom du maître. Aussi, l'homme ne se présente jamais à sa Villa de la côte d'Azur. Il s'agit d'un domaine qu'il utilise comme business. De puissants et très riches individus peuvent y séjourner, moyennant rétribution, et participer à des orgies de défloraison. Travailler dans cette maison de débauche clandestine a été pour lui le salut complet de son âme. Il doit tout à son maître, pense-t-il constamment, sans pouvoir s'arrêter Le maître est d'autant plus très satisfait du travail que son hôte accomplit chaque jour. Georges a, entre autres, la responsabilité d'assurer la sécurité du domaine, de ses biens et de ses invités. Il est aussi en charge de la préparation mentale et corporelle du « personnel ». Pendant cette étape de préparation, il a un peu le rôle d'un eunuque à la différence près qu'il possède encore son organe. Il n'est pas autorisé à utiliser les minets pour son propre plaisir mais la nature n'est pas quelque chose d'aisé à contourner. Il profite obligatoirement d'un accès privilégié à ces mecs et il n'est pas rare que l'un d'eux soit assez saoul pour lui offrir une petite gâterie. La plupart du temps, il se fait simplement sucer et en profite alors pour se vider un bon coup sur le gars, dans une chambre libre ou dans un coin sombre de la cuisine. Certains jours cependant, il a envie de bien plus que ça et se permet de doigter le fion du minet jusqu'à ce que celui-ci éjacule. Tout ça bien sûr pendant qu'il se fait pomper le dard. Lorsqu'il se sent frustré sexuellement, il prend plaisir à claquer ces popotins jusqu'à ce que tout le monde ait giclé. Quand il repense à toutes ces fois où il avait deux bouches de minets sur sa queue en érection, chacune de ses mains occupée à tripoter une rondelle, il se dit que la vie pourrait être pire et sourit de contentement. Georges se sent comme s'il vivait à l'époque de l'Antiquité, avec à sa disposition une tonne d'esclaves sexuels variés qui lui sont interdits mais dont il n'hésite pas à tirer profit. Georges a un faible pour la sodomie active mais il ne peut malheureusement pas prendre le risque de déflorer un minet avant que celui-ci n'ait accompli son boulot. Il a toutefois appris à se contenter de bouffer du sperme de première fraîcheur. Malgré la variété des pratiques auxquelles il peut s'adonner avec eux, la giclée est de loin celle qu'il préfère. Goûter le jus chaud d'un homme est quelque chose de grisant, qui rend accro. Chaque semaine, chaque mois, chaque année. Georges perd le contrôle de ses pulsions et devient de plus en plus pervers et frustré. Comme si l'abondance menait à l'avarice. Malgré toutes ses années de débauche, l'éducation catholique extrême qu'il a reçu, étant plus jeune, lui revient toujours en mémoire La seule responsabilité qu'il a encore en horreur, même après une décennie, est le recrutement. Il doit littéralement rôder dans les rues des quartiers les moins bien nantis de la côte d'Azur à la recherche d'hommes de très belle apparence, hétéros de préférence et, surtout, assez paumés pour accepter les termes de l'offre d'emploi. Tout ce que les recrues savent avant d'être escortées à la Villa, c'est qu'ils auront à divertir des vieillards dans une villa de retraités Évidemment aucun détail

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LUNDI 22 OCTOBRE 2012

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