ZEID, LE MISOGYNE

J'opère un petit business plutôt lucratif qui gagne en popularité depuis quelques années. Mes clients sont des types selects qui me contactent sur références seulement. Les mauvaises langues diront que je suis une pute, indépendante (lisez sans mac). De mon point de vue, on peut dire simplement que je rends service à la communauté en aidant certains hommes imbus de pouvoir à relaxer chez moi plutôt que d'exercer ce pouvoir absolu à l'encontre de leurs employés. Mon donjon, parce qu'il s'agit bien de cela, ne vous méprenez pas, est un endroit luxurieux situé dans le grenier d'un hôtel privé dont j'ai fait l'acquisition par héritage (merci papa !). Spacieux et insonorisé par 3 mètres de pierres, le donjon dispose de tout l'attirail nécessaire aux châtiments les plus sophistiqués. Mes clients aiment qu'on les remette à leur place, qu'on les rabaisse à leur condition originelle : des hommes veules qui ne seraient rien sans leur fric pourri. Ils viennent de tous les milieux, ils sont de plusieurs origines ethniques et leur point commun est l'obsession pour le pouvoir, pour l'autorité qu'ils exercent sur les autres. Mais certains d'entre eux ont encore une conscience, aussi infime soit-elle, et un sursaut de culpabilité les hante parfois. C'est à ce moment précis que j'interviens dans leur existence. Ils signent le contrat de leur renoncement à la dignité humaine pour une aventure totalement licite. Mais une fois passés entre mes mains expertes, ils reviennent Et à prix fort ! Mon client préféré actuellement est le fils d'un prince saoudien. Envoyé chez moi par son propre père, déjà client chez moi. Petite canaille sans talent spécifique, sa seule aptitude est d'être le fils unique du prince et de jouer les maîtres absolus dans l'entreprise de son paternel. Et puis ce petit salopard a un harem, 13 jolies filles sous son toit, couvertes des pieds à la tête à longueur d'année sous le joug de ce maniaque sexuel insatiable. Vous dire combien il ramasse chez moi !!! Zeid s'est présenté chez moi une première fois, vêtu d'un costard Gucci gris anthracite, égayé par une cravate de soie oranger Une moue de dédain saccageait son visage à ma vue. Non que je sois moche, mon dieu, loin de là, mais je suis une femme, un sous-être Eh bien le sous-être lui en fait voir des étoiles ce soir là ! Ses gardes du corps n'ont pas été autorisé à entrer, dehors les gros canons. Gator, mon assistante, leur a tenu compagnie. Arrogant et supérieur. Zeid a marché devant moi ce con ! Il n'avait fait pas fait quatre pas que je lui balançais ma botte à talon dans les lombaires. Affalé en pleine tronche sur les lattes du plancher, il saignait déjà du nez. Ça commençait très chaudement ! - Alors du con, on sait pas mettre un pied devant l'autre ? Il a voulu m'insulter, je lui ai balancé un bon coup de botte dans les côtes cette fois. J'ai daigné m'abaisser jusqu'à sa gueule de connard pour lui enfoncer un bâillon dans la bouche. Ça l'a tellement surpris qu'il n'a même pas réagi quand je lui ai passé les menottes à la vitesse de l'éclair. L'avantage sur ce genre de personnages c'est qu'ils ont tellement la certitude d'être les plus forts qu'une fois attaqués, ils ne songent même pas à se défendre tant l'étonnement les rend stupides. Zeid s'est donc retrouvé à plat ventre au sol, les poignets menottés au-dessus de sa tête et la bouche calfeutrée avec le caleçon sale du client précédent. Pauvre Zeid ! L'attrapant par les menottes, je l'ai traîné sur le parquet jusque dans la pièce à côté : le donjon. Là, j'ai harnaché les menottes à un système de poulies qui le hisse et le suspend à la hauteur qui me sied. Pour une première, je commence toujours par laisser mes soumis à genoux. Moins douloureux pour eux, plus facile pour moi de marquer mon territoire. Car je marque à l'épaule, comme l'on marquait les putes à l'époque de la Salpêtrière. Une toute petite scarification (la taille d'une pièce de 2 euros) mais bien lourde de sens : le cercle au-dessus d'une croix, symbole universel féminin qui grave dans la chair de l'homme sa soumission absolue à toute femelle. J'ai par conséquent procédé à l'arrachage des fringues de Zeid rageur. Fou furieux quand il a repris progressivement ses esprits et qu'il a réalisé la fâcheuse posture dans laquelle il se trouvait Et oui mon lapin, pris au collet, à la merci d'une pute sadique, faudra que tu racontes ça

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MARDI 2 JUILLET 2013

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