Les anecdotes de l'architecte –...

L'architecte Poussin avait signalé l'heure du déjeuner bien avant le temps en ce samedi saint. Elle était impatiente de raconter la suite de l'histoire de Frédou, l'hermaphrodite. Comme elle avait interrompu sa narration après la découverte inouïe de l'état de Frédou, les trois hommes du chantier partageaient vivement sa hâte. Tous voulaient savoir de quelle façon l'architecte Poussin s'était finalement emparé de ce corps singulier. Et surtout, tous espéraient découvrir les détails scabreux associés à l'hermaphrodisme. Madame Poussin s'exécuta donc ainsi : -«Après tout le plaisir que Frédou venait de me procurer à la galerie, je ne voulais pas l'abandonner à son sort comme il me le demandait. Aussi je lui proposai un verre. Je l'amenai dans un café à quelques pas de la galerie et nous discutâmes de sa vie. Je lui demandai ce qui le poussait à draguer des femmes dans des endroits publics et à les baiser de la sorte. Pour Frédou, c'était la seule façon de plaire sans décevoir. D'habitude, il ne révélait jamais son secret. Il se masturbait plus tard, dans sa chambre en silence, en repensant à ses exploits et aux sexes veloutés de ces femmes qu'il séduisait. Je le priai, pour ma part, de me donner ce que moi-même je lui avais plus tôt offert : mon plaisir. Après beaucoup d'hésitation. Frédou accepta de me suivre à l'hôtel. J'avais, ma foi, l'impression de le mener à la torture tant sa mine atterrée me troublait. Nous prîmes une chambre luxueuse avec champagne et je commençai le siège de cette forteresse bien gardée. Frédou parlait d'un ton doux et se vidait le cœur. Pour lui, ce serait sa première fois. Il m'expliquait son corps de long en large pour que je n'éprouve aucun choc lorsque je verrais le monstre qu'il croyait être. J'attendis donc la fin de cet interminable discours avec un grand respect. Quand Frédou se tut enfin, une légère ivresse rosissait son visage sévère. Il portait ses cheveux noirs assez courts avec une frange à gauche. Je m'approchai de lui, assis sur le lit, et je dégageai doucement son beau front pensif de cette frange. Je l'embrassai sans fureur quoique mon désir de lui m'envahissait de pensées guerrières. Cependant, je réalisai que je caressais un garçon alors que j'allais sans aucun doute découvrir une femme sous ses vêtements. Un petit moment de recul me retint mais son charme était si dévastateur, sa candeur si tentante et sa virginité totalement irrésistible ! Frédou se tendit dès que ma main quitta ses épaules pour glisser sur sa gorge et dans l'échancrure de sa chemise. Je pouvais voir pointer ses mamelons à travers le lin de son vêtement. L'exploration de ma main l'excitait et le terrorisait à la fois. Et plus je le touchais, plus l'homme s'effaçait devant les sensations que seule une femme pouvait éprouver. Je m'en trouvais considérablement affectée. Je sentis les petits monticules mammaires sous mes paumes et lorsque j'en pris les pointes. Frédou se crispa et une douce plainte s'échappa de lui. J'ouvris complètement la chemise pour y enfouir ma tête et attrapai avec gourmandise ces fruits délicats. Ma langue roulait sur ses aréoles dressées et son souffle se précipitait. Frédou avait rejeté la tête en arrière et fermé ses magnifiques yeux noirs. Ses longs cils papillotaient et je sentais son angoisse monter dès que je freinais un peu ma caresse pour l'admirer. Car je le regardais avec une admiration grandissante, sa beauté étrange, ambiguë, ses lèvres qui s'entrouvraient doucement comme celles d'une femme qui s'abandonne. J'étais malade de désir et de crainte. J'avais si peur de le brusquer, de l'humilier. Je le fit basculer sur le lit et m'allongeai sur son corps bouillant. Je le léchai avec amour et lui pétris les fesses qu'il avait un peu molles. Ses hanches ressemblaient davantage à celles d'une femme et son ventre présentait la douceur d'un satin rare. Dieu que j'avais envie de lui ! Je détachai sa ceinture avec soin car je savais que cette étape prenait une importance capitale. Je dégrafai le pantalon lentement pour ne pas l'effrayer. Ses yeux sur moi imploraient la grâce. Je lui susurrai à l'oreille : »Ne t'en fais pas, je te désire, peu m'importe que tu sois homme, femme ou les deux, je te veux Frédou !". Je crus alors voir une larme perler sur sa joue que j'embrassai amoureusement et je glissai ma main dans son slip. Une petite bite de garçonnet se défila entre mes doigts et j'en assumai pleinement la sensation. Je la cajolai avec autant…

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MARDI 28 SEPTEMBRE 2004

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