LES AVENTURES D'UN MODÈLE 2

Glacyanne avait pris le taxi pour rentrer chez elle. Encore toute absorbée par ses pensées, visiblement très fâchée, lorsque son regard se posa enfin sur lui. Il faut reconnaître qu'elle s'habillait toujours très sexy pour aller chez son copain et elle avait pensé qu'il adorait cela. Venant de le quitter, elle était évidemment encore toute en beauté. Elle se fit poser de longs ongles rouges, se fit faire un maquillage fin mais sophistiqué avec les lèvres très soulignées. Pour l'occasion. Glacyanne avait une micro jupe couleur pêche et un petit top en coton assorti. Particulièrement suggestive, cette tenue la mettait parfaitement bien en valeur : ses jolis seins ronds n'étaient pas entravés par un soutif et donc à peine cachés alors que cette petite jupe vraiment très courte ne dissimulait presque rien de ses longues jambes parfaites… - Comment ai-je pu être aussi stupide ? Se demanda-t-elle. Oh non ! il vaut mieux l'oublier ! Mais elle comprit que cela n'expliquait pas tout. C'est parce qu'elle aimait Pierre et qu'il avait cherché à la protéger ! C'était là quelque chose qu'elle savait depuis longtemps, en fait, depuis qu'elle l'avait vu pour la première fois, il avait occupé une place de plus en plus grande dans ses rêves. Enfin dans son coeur ! Le pauvre chauffeur bafouillait des mots sans suite, maintenant trop occupé à la mater comme un fauve pensant fondre sur sa proie. Ne pouvant détacher son regard de ses jambes (vraiment très dénudées par le fait que, pour ne pas la froisser, elle avait bien remonté sa jupe avant de s'asseoir dans l'auto !), elle vit son regard se perdre au plus haut de ses cuisses et s'allumer vicieusement. Elle détaillait le personnage : beau jeune homme d'environ 25 ans, brun, viril, habillé avec classe, il émanait de lui une assurance et une masculinité tout à fait séduisantes. De plus, son eau de toilette à la fois forte et ambrée avait déjà titillé ses narines, ce type sentait bon le mâle, le vrai ! Elle décida soudainement de lui avouer : - Excusez-moi, je viens de me faire larguer par un malotru qui a été très désagréable avec moi. Je suis très en colère. Le trajet en voiture ne dura que quelques minutes. Prenant le soin de rouler lentement, il jetait de constants regards dans son rétroviseur sur ses jambes… Le chauffeur se fit un plaisir d'ajouter : - Je comprends mal ! Quand on vous regarde, on a plutôt de quoi être séduit. Vous êtes franchement superbe ! Elle n'ajouta rien à sa remarque mais le remercia discrètement. Elle avait maintenant la conviction que ce chauffeur lui servirait de mec de ses rêves et elle savait déjà qu'elle lui plaisait beaucoup. Elle finit par comprendre qu'elle était la seule responsable de cette obsession sexuelle qui la rongeait. Le désir qui couvait au fond de son ventre et qu'elle avait tant de mal à contenir n'avait au final peut-être rien à voir avec son amour pour Pierre. - Eh bien, vous m'avez l'air d'être un grand spécialiste en plastique féminine. Si on allait plutôt discuter de votre opinion chez vous ? Le chauffeur cru devenir fou en entendant cette proposition. Il prit la direction de son logement, heureux et abasoudi par ce que le destin lui mettait dans l'assiette !! Elle voulait connaître les délices de l'amour sauvage. Elle montrait un curieux mélange d'assurance et de timidité. Ses gestes, ses regards, ses inflexions vocales étaient celles d'une jeune fille qui se cherche, qui n'a pas encore l'assurance d'une femme. Mais ce qu'elle disait dénotait un caractère trempé, bien déterminé, elle savait déjà parfaitement ce qu'elle voulait. Ils étaient chez lui, dans son petit appartement minable, assis à la table de sa kitchenette, à discuter vaguement du corps féminin. Elle le regarda dans les yeux, ensuite elle l'embrassa avec fougue. Leurs bouches se frôlèrent, leurs langues se lèchèrent, toutes les fibres de son être répondirent à son étreinte. Il avait allumé un baiser en elle. Glacyanne était là avec lui et leur langue se mêlèrent en un baiser torride, ils restèrent là quelques instants à se caresser, puis dans un murmure Glacyanne parla : - Vous me prenez peut-être pour une folle ? Il était là près d'elle, paralysé d'émois, incapable de dire un mot. Elle n'en pouvait plus d'attendre, elle décida de passer à l'attaque. En un clin d'oeil, elle ôta sa jupe qu'elle plia soigneusement, puis sa culotte qu'elle rangea dans son sac à main. Elle s'approcha de lui, ouvrit largement les jambes, le

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SAMEDI 30 JUIN 2012

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