LES AVENTURES D'UN MODÈLE 3

Ils étaient ce soir là des femmes et des hommes de tous âges et de tous physiques sans le moindre complexe, une société de riches quoi ! Les photogtaphes et les gens spécialisés en mode trônaient au premier rang. Glacyanne avait fait une toilette particulière car elle allait participer à un défilé de mode intime pour un renommé magazine. Elle disposa ses cheveux d'après les recommandations du styliste. Le coeur de Glacyanne lui battit un peu lorsque le couturier la tint par le bout des doigts. Elle vint se mettre en ligne et attendit le coup d'archet pour partir, mais bientôt l'émotion disparut. Effectivement, le spectacle fut annoncé au micro. L'ambiance s'installa et quelques minutes plus tard, le show commença. L'air du défilé était lourd ; les lampes pâlissaient dans un salon lambrissé de miroirs, autour de tables ovales couvertes d'un tapis de velours à crépines d'or. Mystères, des angoisses dissimulées sous des sourires, les mannequins commencèrent le défilé, se balançant les hanches au rythme de la musique, elles glissaient en avant, avec des mouvements légèrs sur la piste, les personnes présentes avaient rarement vu plastiques aussi parfaites. Glacyanne arborait un large sourire, la lingerie qu'elle portait faisait un effet extraordinaire sur l'assistance. Elle profitait, à chaque passage devant les photographes, pour laisser voir un bout de son intimité et le public aplaudissait à tout rompre en réclamant un rappel. Les yeux humides d'émotion. Glacyanne et ses collègues défilèrent une derrière fois avant de saluer l'assistance. Elles étaient magnifiques. Quelques hommes de vingt-cinq à quarente ans, disséminés un peu partout dans la salle, tentaient de se distinguer aux yeux des modèles. Quelle surprise pour Pierre de voir Glacyanne s'approcher d'eux, vêtue seulement d'un string à pailletes et de cuissardes en latex, pour se mettre à faire un show coquin et à onduler sur la piste au même rythme que la musique langoureuse. Pierre, dégoûté, s'en alla. Plus tard, elle sortit de la réception et, sur le trotoir, elle aspira le vent humide qui lui rafraîchissait les paupières. Elle fit des efforts pour se tenir éveillée, afin de prolonger l'illusion de cette vie luxueuse. La nuit était noire, quelques gouttes de pluie tombaient, alors qu'elle entendit : - Glacyanne ! Glacyanne ! Un type se pencha à la fenêtre de son taxi. C'était Sandro, le chauffeur de taxi qu'elle reconnu immédiatement. Sandro, romantique et beau jeune homme, vingt-trois tout au plus et superbement membré. Pour la faire sourire, il évoqua cet ange de beauté qu'il avait croisé sur son chemin l'autre jour et lui confia qu'il pensait à elle à tous les instants depuis. Elle se contenta d'un grand sourireet quelques secondes plus tard, elle était assise à côté de lui dans la voiture. Sandro avait un grand sourire aussi. Il paraissait si gentil. Il y avait une lueur presque inquietante dans ses yeux noirs. Ils riaient tous les deux pendant le trajet. Glacyanne, pensa à tout ce qui s'était passé depuis l'avant veille. Julien aperçu sa douce cuisse, en grande partie denudée, sa jupe étant remontée haut. - Ah ! Il faut que je t'explique, je suis modele et mannequin, j'ai du mal à travailler, j'ai tendance à me disperser, et puis, je suis souvent dérangée. Ça dépend de mon humeur, de mon inspiration. - Alors tu m'excites ! - Et c'est quoi qui t'excite ? - C'est un tout, ta personnalité, mais ça aussi ! C'est que c'est justement le genre de relation que je recherchais, une fille sympa, très belle, que je ne verrais que de temps en temps, quand l'envie s'en ferait sentir et qu'elle serait d'accord. Ce fut une révélation. Ce mec était la providence pour Glycianne. Généralement, en milieu de semaine, ses besoins érotiques augmentaient, alors elle jouait toute seule, sans Sandro. Au début elle s'amusait simplement, la tête pleine de pensées érotiques, elle se laissait aller à mouiller sa culotte. Mais très vite, cela ne fut plus suffisant, il lui en fallait plus. Elle accepta très vite de l'accompagner dans un hôtel de sa connaisance. Parvenus à l'hôtel, ils prenaient l'ascenseur, les yeux de Sandro la matant de haut en bas pendant la montée. Il était fasciné par ses longues mèches de cheveux blonds platines, bien coiffés, qui arrivaient au milieu de son dos. Elle portait une jupe à mi-hauteur qui lui faisait une descente de reins magnifique. Elle portait des talons aiguilles qui lui faisaient des jambes fabuleuses. Elle se retourna pour lui demander l'heure et il lui répondit qu'il était bientôt 16. 00.

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JEUDI 31 JANVIER 2013

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