LE BARON ET SON PLOMBIER III

Le plaisir l'illuminait, le rendant soudainement plus beau, plus désirable malgré son âge avancé. Désirant goûter à ce fruit charnel qui avait si soudainement mûri et émergé tel un diablotin de son nid sexuel, je me penchai entre les cuisses largement écartées du Baron, impudiquement offert. Grisé par le fumet épicé qui s'échappait de son bouquet pubien, je refermai mes lèvres autour du gland pour le sucer lentement avec une gourmandise sensuelle. Un gémissement prolongé m'informa du plaisir que mon compagnon éprouvait sous mon bécot érotique. Dans le même temps, une main volontaire s'agrippa solidement à ma nuque et me força à écraser mon visage contre le pubis broussailleux et agité de soubresauts. - Oh oui ! Suce mon gros bout, m'implora ma bienheureuse victime. Sans me faire prier, le désirant en fait autant que lui, je me saisis vigoureusement de sa verge gonflée à bloc. Pinçant et tripotant délicatement les bourses froissées du vieil homme, d'une langue agile j'entrepris de lécher ce prodigieux engin, arrachant aussitôt moult gémissements à mon volcanique partenaire. Le menton frottant par alternance les bourses pleines, je lustrais longuement le prodigieux gland du bout de ma langue, éprouvant un indicible bonheur à ouïr les gémissements de plaisir que mes attouchements linguales arrachaient au quiquagénaire. Songeant avec mansuétude que celui qui se contorsionnait sur son trône de faïence n'avait certainement pas dû connaître ce genre de caresse depuis bien longtemps, je décidai de refouler mon propre désir, pourtant bien réel, pour me concentrer sur celui de mon compagne au comble de l'euphorie. Prenant tout mon temps et y mettant tout mon savoir, je m'appliquai consciencieusement à amener Monsieur le Baron à l'orgasme qu'il espérait tant. J'aspirai entre mes lèvres le bout gorgé de sang pour le mordiller doucement mais avec suffisamment de fermeté. Au moment où mes dents se refermèrent sur cet amas de chair dilaté. Antoine tressauta violement en poussant un véritable râle de volupté, tandis que ses doigts se plantaient furieusement dans ma nuque. Je compris immédiatement que je venais de découvrir le point faible de mon sensuel compagnon. Mais quand même surpris par cette violente réaction, je relâchai mon mordillement : - Oh non, continue, gémit le quinquagénaire ! C'est si bon ! Je t'en prie, continue, m'implora-t-il ! Puisque Monsieur le Baron me faisait l'honneur de me demander ce type de service avec tant de ferveur, je m'exécutai de bonne grâce. Saisissant à nouveau le volumineux zob empourpré entre mes lèvres, je repris mes mordillements, accentuant même mes pincements, puisque Antoine de Saint Simon avait l'air de particulièrement apprécier ce genre d'attouchement. Chaque morsure infligée à son merveilleux gland sensibilisé arrachait un cri perçant au quinquagénaire ; cri où le plaisir et la douleur se mêlaient intimement, alors que tout son corps, comme s'il avait été traversé par un fort courant électrique s'arquait intensément. La lumière se fit dans mon esprit : mon sensuel compagnon éprouvait, comme cela arrivait chez certains individus, un surplus de volupté dans la douleur. Je m'acharnai alors sur cette verge enflammée. Les plaintes de ravissement de ma bienheureuse victime ne tardèrent pas à se transformer en petits cris, puis en véritables râles tandis que le bas-ventre parcouru de frémissements à fleur de peau bondissait à la rencontre de ma bouche, d'une manière désordonnée. Comprenant que mon volcanique partenaire arrivait enfin au seuil de la jouissance, je décidai de l'aider à atteindre cet orgasme après lequel il courait depuis si longtemps. Pour cela, sans cesser de lui mâchouiller le gland irrité, je glissai deux doigts dans son fion béant. Là, je ne pus que constater que Monsieur le Baron avait dû, du temps de sa jeunesse, avoir abondamment pratiqué les jeux amoureux, tant son cul était incroyablement élargi. Décidément ce quinquagénaire avait le don pour me surprendre. Mes deux doigts accolés avaient glissé dans la profonde faille sans rencontrer la moindre gêne ni la moindre résistance. Surpris par la facilité avec laquelle j'avais pénétré dans ce trou impressionnant, je décidai alors de joindre un troisième doigt à ceux déjà enfouis dans l'anus considérablement dilatée. Mon annulaire vint rejoindre mon index et mon majeur avec lesquels je fouillai ardemment mon compagnon. Au bout de quelques va-et-vient à l'intérieur du fion brûlant, je me rendis compte que je pouvais encore admettre mon auriculaire tant cet orifice me paraissait spacieux. Pour exécuter cette nouvelle introduction, je dus forcer quelque peu, mais rapidement je me retrouvai avec ma main droite pratiquement entièrement enfoncée dans ce cul effroyablement dilaté. Seul mon pouce demeurait

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DIMANCHE 20 JUIN 2010

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