Par une belle journée de début de printemps, je me rendais chez mon ami Paolo qui habitait dans le quartier espagnol de Genève pour travailler sur un projet pour l'école. Tout en humant l'odeur du jasmin, je me frayais un chemin dans ces rues étroites. J'étais déjà venu quelques fois ; Paolo vivait dans un de ces vieux immeubles avec une lourde porte en fonte rouillée. Regardant les noms sur l'interphone nouvellement installé, je jetai un timide coup d'il sur le nom des gens qui vivaient dans l'appartement d'à-côté au sixième étage ; c'était la demeure de Melissa, une véritable bombe latine Elle fréquentait le même établissement scolaire que nous mais je ne lui avais jamais parlé, je me contentais de la regarder passer ; ses longues jambes descendant de sa jupe et son cul qui se déplaçait au rythme de sa démarche chaloupée me rendaient fou, il arrivait que je doive aller me passer la tête sous le robinet d'eau froide avant de pouvoir suivre mes cours de manière convenable. En outre, parfois, je l'entendais quand elle délirait avec ses copines ; elle avait un rire clair et sonore, presque indécent, qui montrait qu'elle adorait exprimer ses émotions Quand j'ai appris qu'elle vivait la porte en face de chez Paolo j'ai halluciné, il ne m'en avait jamais parlé le con. En plus il se la jouait genre : «Ouais je la connais, et alors ?» Style, il s'en foutait complètement. Pas possible, à mon avis c'est parce qu'il n'était arrivé à rien avec elle qu'il faisait le gars détaché ou alors il devait être homosexuel Nous travaillâmes toute l'après-midi sur cette recherche de mathématiques complètement inutile imposée par notre professeur M. Fleuri, qui en tant que rare survivant de l'époque disco, sa coupe façon Jackson five était quand même bien dégarnie depuis le temps, enseignait d'une manière des plus funky. J'avais énormément de mal à me concentrer en pensant que derrière le mur de la cuisine se trouvait la plus chaude des filles de l'école qui à l'instant même était peut être nue et s'en allait prendre une douche Heureusement Paolo était un grand travailleur et pour ma part j'avais parfois des éclairs d'intelligence, nous parvînmes finalement à terminer le rapport avant la nuit. J'aurais aimé aller boire un verre en ville pour fêter ça mais il prétextait avoir d'autres travaux à terminer. Je lui dis qu'il finirait par se tuer à être aussi appliqué pour des choses qui n'en valaient pas tant la peine que ça mais devant sa volonté je finis par lâcher prise, dommage mais je trouverais bien quelqu'un d'autre pour m'accompagner. - Tu n'as qu'à y aller avec Melissa ! Me dit-il pour me narguer. Peut-être que tu vas la croiser en descendant ! - Ferme-là ! Lui dis-je énervé, tout en espérant qu'il ait raison. Je quittai donc mon ami, il ferma la porte et je me retournai pour soudain me noyer dans un regard bleu comme l'océan ; Melissa venait juste de sortir de chez elle. - Euuuuuuhh Salut Je fus tellement surpris que je dus vraiment avoir l'air du dernier des imbéciles, immobile, la langue pendante. À ma surprise, elle me fit un grand sourire qui illumina son visage légèrement bronzé, ses cheveux fins aux reflets d'or flottaient au dessus de son décolleté plongeant. - Salut Juan ! Mon Dieu, elle connaissait mon nom ! Je fus parcouru d'un frisson, mon cur battait la chamade. Assez maladroitement j'ouvris la grille de l'ascenseur et les vieilles portes en bois pour la laisser passer. - Merci ! Elle passa devant moi d'une manière des plus indécentes. Les effluves de son parfum vinrent me chatouiller les narines. Dans l'ascenseur j'étais tellement tendu que je n'osais plus respirer. Je sentais l'érection me gagner, je tentais de lutter contre en pensant à autre chose mais impossible, la sexualité qui émanait d'elle était impossible à masquer. Je ne respirais plus et forcement mon cur finit par s'arrêter. - Oh non, qu'est-ce qui se passe ? Là je me rendis compte que c'est l'ascenseur en fait qui venait de se bloquer brusquement. Seule la lumière du jour filtrait en haut par la seule vitre de la cabine. - Ça doit être une panne de courant ! Dis-je et étrangement je me sentais moins tendu. Quelque part en la voyant paniquer pour si peu, je sentais que je reprenais le contrôle de la situation. Mais ça ne dura pas longtemps, appuyant sur le bouton d'alarme, je me dis que j'étais le plus grand abruti de
LUNDI 31 JUILLET 2006
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