UN COIN DE PARADIS

Caroline passa sa matinée à épousseter, astiquer, aspirer, jamais elle n'avait connu de maison aussi belle que celle de Búzios. Elle était bâtie en bordure de plage, une plage de sable fin, qui s'étendait à perdre de vue, on aurait dit une de ces résidences comme on n'en voyait que dans les magazines. Le simple fait de savoir qu'ils pouvaient habiter là quelque temps la transportait de bonheur. Elle fredonnait doucement tout en vaquant à ses tâches, elle passa la serpillière sur le sol impeccable de la cuisine, frotta les plans de formica étincelants, versa du désinfectant dans trois cabinets inutilisés. Une belle maison, oui, mais pour combien de temps : elle soupira puis, brusquement, froissa le papier et le jeta dans la sable, sa famille maintenant c'était son nouveau mari : Jefferson. Il était son avenir, même s'il ne se confiait pas à elle et lui servait des tas de mensonges alors qu'elle était toute prête à entendre la vérité. Par exemple, d'où sortait l'argent avec lequel il payait ses vêtements neufs et si chers ? Qui finançait la voiture avec chauffeur qui venait tout le temps le prendre ? Quand elle le lui avait demandé, il avait ri. Il avait répondu en lui ébouriffant les cheveux : - T'en fais pas, ma biche ! Mon vieux copain me doit bien ça. Il ne fait que rembourser une dette. S'il avait une dette à payer. Caroline se demanda pourquoi elle n'avait pas de vêtements neufs. Elle ne jaloussait pas du tout les costumes de Jefferson, mais ça aurait été bien si elle avait pu avoir quelque chose, elle aussi. Il ne lui avait même pas demandé de l'accompagner quand il était allé faire de achats. Elle en avait été meurtrie, bientôt, pourtant, il faudrait qu´elle en ait, des vêtements neufs, à cette pensée, un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Elle serait si aimante. Les vagues semblaient l'inviter. Elle envoya promener ses pieds nus blancs et descendit l'escalier qui conduisait au sable. Puis elle s'élança vers l'océan. Elle était blonde, menue, fragile comme une porcelaine, ses longs cheveux blonds flottant comme une traîne derrière elle, sexy mais pas vulgaire, un sourire admirable et un corps parfait. Elle était très belle, des fesses rondes et fermes, de beaux seins et une façon d'envoûter remarquable. Le fait qu'elle soit aussi voyeuse et exhibitionniste, tempérament explosif qui a besoin de jouir plusieurs fois par jour, ne gâchait rien. C'était une routine pour Caroline de se faire aborder par des hommes. Pourtant, elle n'avait jamais mis au point de stratégie pour les repousser sans se mouiller d'une façon ou d'une autre : la conversation entraînait la familiarité et voilà que, tout à coup, vous connaissiez un homme qui un moment plus tôt, était un complet étranger. Le ciel était sans nuage et l'océan d'un bleu limpide. Caroline sentit immédiatement que l'homme de la plage n'était pas comme les autres, il ne lui infligea pas les habituels boniments. L'inconnu s'approchait de plus en plus. Il était debout devant elle. La poitrine de Caroline revêtait une beauté irrésistible, ses doux mamelons pointaient vers le ciel, escomptant la chaleureuse présence d'un contact humide et affectueux, manifestant un persistant désir sensuel. Le visage de Caroline était à hauteur de sa braguette. Elle avait les jambes écartées et les lèvres de son minou étaient moulées par le coton qui était trop remonté. Le haut du pantalon de l'inconnu commençait à se gonfler. Elle lui jetait des regards malicieux. Le regard de Caroline, presque charnel, restait rivé sur ce sexe. Elle en était assez troublée. Il alla droit au fait : - Vous ne me connaissez pas mais il y a un moment que je vous regarde. Et, si vous me permettez, notre rencontre pourrait être le début d'une vie nouvelle pour vous… - Excusez-moi ! Dit-elle en reculant. Il la poursuivit - Ce n'est pas à vos charmes que j'en veux. L'intérêt que je vous porte n'a absolument rien de personnel. Elle battit en retraite. - Magnifique ! S'exclama-t-il, parfait ! Elle regarda autour d'elle, cherchant du secours. - Nous sommes voisins, reprit l'homme cherchant à la rassurer. J'habite cette maison à côté de la vôtre. Écoutez-moi, jeune dame et écoutez-moi bien. Je veux faire de vous une star de télévision ! Si vous pouvez refaire devant une caméra ce que vous avez fait sous mes yeux, c'est gagné. Est-ce que vous comprenez ? Il marqua une pause théâtrale, puis ajouta : - Je veux que vous travailliez avec moi. - Votre mari semble souvent occupé Madame et… L'homme était très

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MERCREDI 14 MARS 2012

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