COMING OUT

Aujourd'hui, être homosexuel (même si tous les problèmes ne sont pas encore réglés), me semble beaucoup plus facile que dans les années 1970. C'est à cette époque que j'ai vécu ma première relation avec un homme. Près de trente ans se sont écoulés mais je me souviens de cette aventure comme si c'était hier. J'avais 24 ans et j'étais déjà marié. Oui, marié à Catherine, une femme ravissante et délicieuse jeune femme. Mais je l'avais épousée pour me fuir moi-même, pour me mentir, pour tenter de me soigner aussi de ce qui était encore considéré comme une maladie : l'homosexualité. Pourtant, je crois que j'étais homosexuel depuis toujours. Les hommes m'attiraient bien plus que les femmes. J'éprouvais, parfois, de véritables coups de foudre pour des mecs. Mais bien sûr, je ne tentais jamais rien avec eux. C'était trop interdit, trop tabou. Surtout pour une petite ville de province où presque tout le monde me connaissait. Quant à moi, je ne pouvais pas accepter cette partie secrète de ma personnalité. J'ai donc tricher avec les autres et avec moi-même durant plusieurs années. Ce fut très difficile. J'étais sans cesse tendu, tourmenté, mal dans ma peau, rempli de contradictions. Je vivais avec une femme mais je la désirais à peine et mes étreintes avec elle ne me satisfaisaient pas complètement. Cela a duré jusqu'à ce que l'entreprise pour laquelle je travaillais à cette époque ( une grande compagnie d'assurances ) m'offre une promotion dans le service où j'étais employé. Il m'a fallu partir à Paris durant deux semaines pour suivre un stage. C'est à Paris que j'ai vécu cette première expérience avec un partenaire masculin. Je dois avouer que ce soir-là, j'étais sorti de mon hôtel dans l'unique but de faire une rencontre. Je savais qu'à Paris, ce serait plus simple et je voulais essayer au moins une fois pour être certain de mes désirs. Ce stage était l'occasion idéale et je n'étais pas très loin de la porte Dauphine. Il s'appelait Didier, il était âgé d'une quarantaine d'années et je l'ai croisé dans un bar. Il m'avait fallu boire deux verres pour me donner du courage. Il ne me plaisait pas vraiment mais c'était la première fois que je me faisais draguer par un homme. J'étais anxieux, nerveux, je rougissais pour un rien, assis face à lui. Nous avons quitté le bar pour nous rendre dans son petit appartement. J'avais la gorge nouée, les mains moites. Je n'ai pratiquement pas dit un mot durant tout le trajet jusque chez lui. J'ai même failli renoncer mais un moment plus tard, je me suis retrouvé dans sa chambre. Le lit n'était pas fait et il y régnait une odeur assez forte. J'ai refusé de l'embrasser et Didier n'a pas insisté. Il a compris que pour moi, c'était la première fois et il a commencé à me déshabiller tout en caressant ma peau. Je me suis laissé faire, docile comme une poupée de chiffon et lorsqu'il a retiré mon slip et toucher mon sexe, je me suis mis à bander. À bander très dur sous ses doigts. Il s'est déshabillé à son tour. C'était un homme trapu et poilu avec un peu de ventre. Il bandait déjà et une fois nu, il m'a dirigé vers son lit. Il m'a encore caressé tout en cherchant à me sécuriser. Il me disait des choses comme : - Fais-moi confiance et n'ai pas peur. Tout va très bien se passer. Je n'arrivais pas à croiser son regard, trop honteux de me retrouver nu et au lit avec un homme. Malgré cela, je bandais toujours autant. Je lui ai laissé toutes les initiatives. Didier s'est glissé entre mes cuisses et il m'a sucé. J'ai senti que c'était un homme très expert. Il a léché mes couilles et passé sa langue entre mes fesses. Plusieurs fois, il m'a demandé : - Tu aimes ce que je te fais ? J'aimais beaucoup Puis, il est remonté vers moi et a pris mon bras pour diriger ma main vers sa queue, une verge fine et très tendue, légèrement courbée. Je me souviens encore très bien de ma main hésitante lorsque j'ai empoigné son sexe et que j'ai commencé à le caresser. C'était à la fois un moment merveilleux pour moi, troublant mais aussi inquiétant. J'avais franchi le pas Je savais, à présent, que je ne pourrais plus faire marche arrière. Mon désir était là, dans cette belle bite fièrement dressée que je manipulais avec douceur

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LUNDI 8 JUIN 2009

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