Les échangistes

Je partage avec mes parents une petite maison très chouette, entourée d'un splendide jardin, dans une banlieue lyonnaise. J'ai vingt ans et je suis plutôt beau garçon. Je n'ai pas de petite amie en titre mais mon sérail n'a sûrement rien à envier à celui d'un sultan ottoman. J'avoue que j'abuse considérablement des plaisirs du sexe depuis mes quatorze ans et que je commence à m'en lasser. Pourtant, chaque fois que l'on sollicite ma présence pour une petite sauterie, je ne parviens jamais à refuser. C'est ce qui est arrivé le week-end dernier avec toutefois une conclusion fort étonnante. Élodie, une-copine-plus-que-copine-mais-moins-qu'autre-chose, m'invite à passer quelques jours dans le pavillon de chasse de son père, à quelques dizaines de kilomètres de la ville. Elle est plutôt bien tournée; aussi j'accepte. Mais voilà qu'arrivés là-bas, son frangin y est déjà avec sa bande. Je décide alors de nous ramener à Lyon, mes parents n'y verraient aucun inconvénient. Nous foulons donc le gravier du chemin menant à la maison lorsque j'entends des rythmes reggaes au travers desquels perce parfois la voix de Bob Marley. Je me dis oups ! Ils font la boum ! Puis je me ravise en pensant qu'ils nous inviteraient sûrement à nous joindre à eux. Je gare discrètement la caisse et nous nous engageons dans l'allée du jardin. Ma surprise est complète lorsque j'aperçois un peu plus loin, autour d'une pergola entourée d'un lierre abondamment fourni, mon père embrassant passionnément une fille de l'âge d'Élodie. -«Et bien, y s'emmerde pas trop ton vieux !» Moi j'écarquille les yeux et je me dis que quelque chose va de travers. Je me mets aussitôt à jouer les espions avec ma copine. Nous gambadons d'une fenêtre à l'autre, d'un buisson à l'autre et ce que nous découvrons est à la fois estomaquant et excitant. Dans la salle de séjour, un employé de ma mère (un jeune caissier d'environ vingt-cinq ans) pelote allègrement la femme du meilleur pote de mon père. La dame (madame Cornillac) a certainement la fin de la cinquantaine et un corps tout maigrichon qu'elle agite fébrilement devant le garçon (je crois qu'il se prénomme Bernard) ébahi. Le mec la fait danser pour lui, elle virevolte et sa jupe à plis se soulève et se rabat selon que le tourbillon s'intensifie ou se calme. Nous voyons les muscles de ses jambes maigrelettes saillir lorsqu'elle se met sur la pointe des pieds afin d'amorcer son mouvement. Et pendant tout ce temps. Bernard se faufile la main sous la jupe de collégienne de madame Cornillac, le sourire aux lèvres et la tringle bien dressée. Car il est déjà en caleçon, le beau Bernard et la tumescence qui déforme son slip Calvin Klein semble laisser Élodie bien envieuse. Puis il se décide à lui faire sauter son décolleté. Deux nichons plus tout frais s'étalent sur le torse de la dame et le beau Bernard se jète sur eux comme s'il s'agissait d'une terre promise. Je reste perplexe et je manifeste mon désir de passer à une autre scène même si je dois convaincre Élodie qu'il doit avoir mieux ailleurs. Nous contournons la maison pour accéder aux carreaux de la cuisinette. La chance ! Voilà que nous tombons sur une scène des plus fantastiques. Le patron de mon père (monsieur d'Auteuil) un homme de soixante-six ans des plus respectables, se fait joliment besogner l'arrière-train par le conseiller Cornillac (évidemment il s'agit du mari de madame) alors qu'il se livre, à une véritable dégustation de chatte mouillée sur la personne de notre domestique Lili. Lili, vingt-neuf ans, en tenue de soubrette, ce qu'elle ne porte jamais en temps normal puisque mes parents l'autorise à se vêtir comme elle l'entend. Lili, ricanant drôlement et poussant de petits cris aiguisant l'appétit grandissant de monsieur d'Auteuil. Tandis que le conseiller s'essouffle comme un bœuf dans le fion du patron de papa, je perçois d'autres lamentations de plaisir provenant d'un gigantesque massif de rhododendrons sur ma gauche. Curieux d'en découvrir davantage, Élodie et moi essayons de ne rien rater de cette nouvelle scène. À califourchon sur la queue de Robert, le frère de maman, la très vieille madame d'Auteuil se démène sauvagement, un joint aux lèvres, en lâchant des jurons et des obscénités qui font riposter à oncle Robert, un enseignant des plus sérieux, d'aussi vilaines paroles : -"Allez, sale bouc lubrique, mets-moi bien au fond de ma gorge profonde, allez plus fort que je sente mieux ta minuscule pine de lapin, saleté de garnement infirme, t'es pas foutu d'avoir un pieu d'homme,…

» rencontres ?  Moréac

MARDI 28 SEPTEMBRE 2004

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