Une famille de monstres

La famille de Fanny, avec qui j'étais à l'école, était sans conteste, la famille la plus répugnante du village, ce village du Nord, où je passais une enfance heureuse. Fanny avait 18 ans comme moi. Mon père, médecin au village, me recommandait souvent de me méfier de cette famille. C'était véritablement une épreuve à chaque fois que je rendais visite à Fanny devant lui apporter ses exams car elle était de santé fragile. Aucun des membres de la famille n'était là pour racheter l'autre… (À part mon amie, bien sûr !) Pas plus la mère, espèce de grosse truie qui avait déjà mis bas une dizaine de gosses, que le père, espèce de gringalet alcoolique et abruti qui ne devait pas être le père de la plupart d'entre eux. Quant au grand-père, c'était une sorte de vieillard lubrique. Les enfants ne valaient guère mieux, en particulier les trois garçons les plus âgés, qui avaient entre 15 et 20 ans et qui étaient responsables de la plupart des délits qui avaient lieu dans la région, ainsi que les deux filles aînées qui, bien qu'âgées de 19 et 21 ans, avaient tout de parfaites petites putes. Les enfants les plus jeunes avaient été placés à la DDASS par l'assistante sociale, en raison de l'extrême saleté dans laquelle se trouvait cette maison. À la campagne, on voit parfois des maisons qui sont de véritables taudis mais jamais je n'avais vu, ni n'ai jamais vu par la suite, d'intérieur aussi répugnant. Dans la cuisine, tout était couvert de graisse et les ordures jonchaient le sol… Le salon ne valait pas mieux, canapés éventrés, table crasseuse, lorsque je devais aller chez eux, je ne savais souvent même pas où poser mon cartable tant tout était répugnant. Ce jour-là, après l'école je fus invitée par Fanny pour l'aider à faire des devoirs. Je compris immédiatement mon erreur en arrivant. À cette heure là, ils avaient déjà pas mal bu, ce qui n'arrangeait pas les choses. La mère était plantée devant la télévision et ne se leva même pas pour m'accueillir. Bien au contraire, elle commença par dire que je n'aidais pas assez sa fille à comprendre ses devoirs, que j'étais une gosse de riche, prétentieuse, qu'on ne pouvait pas compter sur moi. J'en passe et des meilleures… Vu le ton sur lequel elle me disait ça et son état d'ébriété, je préférais ne pas répondre… Je cherchai mon cahier de devoirs et le posai sur la table ou le vieux attendait on ne sait quoi. Comme à son habitude, il essaya de me tripoter au passage, mais je n'étais pas d'humeur à fermer les yeux. Je le réprimandai sévèrement. C'est alors que la grosse truie se mit à protester et à m'insulter, en prenant à témoin les autres, et en disant que je maltraitais le pépé ! Je ne me laissai pas faire et répliquai que c'était un vieux cochon aux mains baladeuses. Cela ne fit qu'empirer et la grosse redoubla d'insultes à mon égard. Elle me dit que c'était moi la cochonne, que je voyais le mal partout, que je ferais mieux de m'occuper de mon cul, etc… Elle n'avait pas manqué de prendre à témoins ses trois voyous de fils et ses deux salopes de filles, qui bien évidemment la soutenaient. Fanny était envoyée dans sa chambre avec interdiction d'en sortir. L'atmosphère s'envenima rapidement. Je sentis, à travers les insultes qu'ils m'adressaient sous l'effet de l'alcool, combien depuis longtemps il devaient me détester et m'envier, moi la fille du médecin, moi qui faisait partie des notables. Les fils prirent vite le relais de la mère pour m'insulter, mais aussi pour me bousculer. Je commençai à avoir la frousse mais j'essayai de ne pas le montrer, car je ne voulais pas m'abaisser devant eux. J'avais donc moi aussi élevé le ton et je reconnais que j'adressai quelques paroles peu aimables à la grosse qui m'abreuvait d'insultes. Elle le méritait bien mais ses fils ne l'entendaient pas ainsi et ils saisirent ce prétexte pour dire que j'insultais leur mère et que cela n'allait pas se passer comme ça. L'un d'eux leva même le bras sur moi pour m'obliger à m'excuser. Je refusai. La tension était à son comble. C'est alors que le plus âgé des fils se précipita dans la pièce voisine et, quelques secondes plus tard, revint en brandissant et en pointant vers moi le fusil de chasse du père : - Ah c'est comme ça… Et bien on va t'apprendre à respecter la mère. Non mais, pour qui…

» Plan cul Beauchamp

MERCREDI 22 MARS 2006

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