LE FAUX SAMARITAIN

Il était une fois une jeune rouquine de 19 ans nommée Amélie. Elle habitait un appartement coquet d'un quartier aussi pittoresque que tranquille. Les gens du voisinage arguaient d'emblée, en l'apercevant dans ses jolies robes soleil, qu'elle était une sage étudiante universitaire, une fille sans histoire, studieuse, adorée par ses parents chéris. Toutefois, l'arrivée d'un monstre dans la vie de cette magnifique princesse tout droit sortie d'un conte de fée allait renverser son destin à tout jamais. Ce démon se nommait Léo. Quoiqu'il n'ait pas de verrues sous le menton ou de cornes sur la tête, on pouvait tout de même constater, en fixant son regard bleu et glacial, qu'il s'agissait-là d'une créature dotée d'une grande cruauté. Mais ce prédateur démoniaque savait prendre l'apparence du prince charmant pour se jouer de la naïveté des princesses de ce monde. Avant qu'Amélie n'ait le malheur de croiser sa triste route, ce serpent avait déjà possédé une centaine de femmes et toutes, sans exception, se rappellerait de lui pour le reste de leurs jours. Lorsqu'une demoiselle était sous le charme de cet individu, elle perdait tous ses moyens, en particulier celui de combattre et de fuir… Amélie était certes innocente comme toutes les autres jeunes femmes de son âge, n'ayant jamais connu d'hommes, mais elle était différente. Elle connaissait vaguement ce monde peuplé de princes charmants et moins charmants et de princesses naïves mais jusqu'à ce jour, il ne lui avait encore jamais été donné de voir apparaître sur sa route un monstre tel que léo. Lorsqu'elle vit cet homme chauve pour la première fois, elle fut attendrie de le voir aider une vieille femme à se relever suite à une mauvaise chute. Lorsqu'il se releva et lui redonna son sac à main, la jeune femme fut choquée par sa beauté, sa jeunesse et son charme. Il avait tout pour lui, excepté les cheveux, même si, force était de constater que cela n'enlevait rien à son pouvoir de séduction, ça lui conférait même un petit look rebelle, sexy. Les types comme lui paraissaient très exotiques aux yeux d'Amélie. Dans le quartier où elle avait grandi, les jeunes hommes ne portaient pas de vestes de cuir, de lunettes soleil inédites et d'anneaux aux oreille et à l'arcade sourcilière. Et ils ne chevauchaient pas de moto au look infernal… Léo, si ! Si Amélie s'était trouvé de l'autre côté de la scène, peut-être aurait-elle eut conscience du croche-pied que le faux samaritain avait fait à la dame. Peut-être aurait-elle également aperçu la main de Léo s'emparant du porte-monnaie de la vieille dame avant de le lui rendre avec un sourire aimable. En outre, peut-être que si elle s'était trouvé de l'autre côté de la scène, elle n'aurait pas vécu tout ce qui vous sera raconté au cours des prochaines lignes ! Sa sensibilité légendaire l'incita à aborder l'inconnu, qui était aux yeux de cette vertueuse princesse ni plus ni moins qu'un héros. En regard de ces circonstances exceptionnelles, personne ne peut reprocher à cette tendre oiselle le fort sentiment d'amour qui l'avait envahi par cette fin d'après-midi d'été. Cette attirance était d'abord cérébrale mais elle n'en ressentait pas moins une forte tourmente physique, elle ressentait déjà jusque dans les profondeurs de son être, dans tout son corps, un bien-être proche de celui apporté par la chaleur du feu après un grand froid, un bien-être qui remplissait tout son être d'une délicieuse euphorie… Léo avait assez d'argent pour amener cette délicieuse vierge au restaurant, où il aurait l'occasion d'arroser son gosier d'alcool dans la perceptive de l'arroser de sa propre liqueur par la suite. Ce paumé ne savait pas grand chose de la vie, des sciences ou de l'amour mais il savait au moins reconnaître les vierges, à vrai dire il les devinait assez facilement. Impossible, vous dites ? Pas pour ce type sans diplôme, sans travail et sans famille que l'on pourrait qualifier à juste titre de racaille et même d'ordure. Ce genre d'existence lui avait appris des choses qui dépassent l'entendement des princes charmants ne connaissant pas la ruse, ni la trahison et encore moins la brutalité. Léo savait reconnaître la pucelle à sa manière de se tenir, de regarder les hommes et de rougir dès que l'un d'eux posait les yeux sur elle. Le cœur de pierre du monstre battait déjà la chamade à la perspective de la nuit qui approchait. Il avait peine à contenir son excitation lorsqu'il tira la chaise d'Amélie au restaurant, en parfait gentlemen. Tout au long du repas, il laissa la…

» Plan cul Villennes-sur-Seine

JEUDI 23 OCTOBRE 2008

Pour répondre à cette annonce et voir la vidéo, Veuillez indiquer :

@