Ma femme préfère les femmes 2

Je sens la sueur couler sur mon visage. Je bois un autre verre, remarquant que ma main n'a jamais autant tremblée. Un hurlement de plaisir me surprend et me fait renverser quelques gouttes. Je ne peux affirmer avec certitude qui vient de crier ainsi, mais une petite voix me dit que c'est Laure. Je tends l'oreille vers d'autres voix, d'autres bruits, essayant de déterminer à qui elles appartiennent. Je perçois au milieu des râles et des grognements d'autres cris de plaisir, ceux de Mélanie, qui finissent par se réduire à des petits sanglots au fond de sa gorge, comme si elle avait honte de l'intensité de ses désirs, redoutant que cela se reproduise mais repartant de plus belle vers d'autres orgasmes. J'en ai la gorge sèche. Je baisse les yeux pour me servir un autre verre lorsqu'une vive lumière illumine mon salon alors plongé dans l'obscurité. Incroyable, mais les images viennent de réapparaître sur ma télé. Le définition et les couleurs sont toujours de piètre qualité, ternes et floues, mais c'est déjà mieux que rien. Tout d'abord, j'ai droit à un plan fixe du sol. Puis, réalisant que le caméscope filme de nouveau, celle qui est chargée de cette mission ramène l'objectif sur le lit qui l'intéresse. Ce que j'y vois me coupe la respiration, comme un étau qui m'enserre la poitrine et me suffoque. Mélanie est encerclée et attaquée de toutes parts, avec une terrible efficacité. On est en train de la retourner comme une crêpe, l'installant à quatre pattes sur le lit, mains à plat, reins creusés et fesses haut levées. Daphné se glisse sous elle, se tordant comme une limace sur le dos pour chercher la position idéale. Laure se place derrière Mélanie, pétrissant d'une seule main les seins qui pointent vers le bas, tandis que l'autre s'enfonce entre les fesses. Brusquement, une protubérance noire et luisante attire mon regard, un objet qui va et qui vient méthodiquement. C'est évidemment un godemiché, de taille impressionnante alors qu'il ressort, et à peine visible lorsqu'il s'enfonce entièrement. Laure vient d'accélérer le mouvement du poignet, ignorant les soubresauts et les paroles inarticulées de Mélanie. Ma propre femme, celle que j'ai toujours connue si pudique, si réservée – pour ne pas dire coincée - est en ce moment au bord de l'orgasme, emplissant ses poumons, laissant fuser un râle grandissant, comme s'apprêtant à pousser un terrible cri libérateur. La main qui cesse soudainement de bouger coupe net son élan, l'air siffle hors de ses poumons, l'empêchant de laisser exploser le feu d'artifice qui allait la dévaster. Sa frustration est si intense qu'elle se met à hoqueter, à supplier, à gémir à en perdre l'âme. N'obtenant aucune réponse, n'y tenant plus, elle se cambre avec une souplesse étonnante, reculant en tortillant du postérieur. Elle se met à onduler en tremblant de tout son corps, plaquant étroitement ses fesses contre le godemiché. Laure la retient, posant une main autoritaire sur son dos. - Chut, laisse-toi guider, c'est moi qui mène la danse. Immobilisée, Mélanie se met à geindre impatiemment. Laure sourit. Elle est en train de jouer avec Mélanie comme une chatte avec une souris, avec un sadisme raffiné, retardant le plaisir selon son bon vouloir. Au-delà de sa perversité, je dénote une science infinie à laquelle Mélanie ne peut évidemment pas résister, et aussi une tendresse qui m'emplit de jalousie et d'impuissance. Comment puis-je lutter contre cette femme qui, en une seule fois, l'a comprise et l'amène dans des plaisirs que je n'ai jamais pu lui faire partager. C'est un combat perdu d'avance, je ne fais pas le poids. Jamais je me suis senti si humilié, si nul. Mélanie vient de bouger du bassin, à peine, un mouvement imperceptible, mais cela lui permet d'atteindre l'orgasme dont on l'avait privée. Son corps entier se convulse, un cri animal jaillit hors de sa bouche béante. Un plan serré sur son visage me fait distinguer la sueur jaillissant de ses pores, ses traits crispés, son expression exaltée, et surtout ses yeux agrandis démesurément. Il y a évidemment du plaisir dans ses yeux, mais aussi d'autres choses qui ne cesseront de me hanter toute ma vie. De la jubilation, de la démence presque, une faim exacerbée qui ne se maîtrise plus, qui ne laisse aucune place à la retenue ou à la dignité. Mélanie est marquée à vie, esclave de ses sens, c'est là un désir plus fort que la raison, plus fort que tout, contre lequel elle ne pourra plus jamais se défendre. C'est le sang qui…

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JEUDI 3 MARS 2005

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