LA GONZESSE DU BAGNARD 4

Le soir convenu, je me dirigeais vers le lieu de rendez-vous. Longeant les trottoirs, dans la pénombre du crépuscule, je marchais d'un pas rapide, animé d'un état d'excitation avancé, auquel se confondait néanmoins une certaine appréhension. À quelques reprises, j'avais vécu des trips à trois mais jamais je n'avais participé à un véritable gang-bang. Pour moi, il s'agissait d'un fantasme irréalisable, inatteignable. Et pourtant, j'allais le réaliser… Mais, en même temps, je me posais bien des questions. Allais-je me montrer à la hauteur ? Je ne voulais surtout pas décevoir mes nouveaux amis, plus particulièrement Martine. Mais, je ne connaissais nullement les dix autres hommes qui partageraient ce fantasme. Aussi, avais-je pris soin d'apporter un assortiment complet de condoms pour me protéger, mais ce n'était pas suffisant pour me rassurer. Jean-Luc m'avait dit qu'il s'agissait de vieux amis à lui et que je n'avais rien à craindre, mais malgré tout je restais craintif. Puis, j'étais tellement excité que je ne savais pas si je n'allais pas jouir et éjaculer trop vite à la vue de cette petite salope de Martine offerte à une douzaine d'hommes en rut. Ça m'angoissait terriblement. Aussi, avant d'arriver au motel, je m'arrêtai dans un bar tout près. J'en profitai pour enfiler deux bières pour me détendre. Quand je me pointai à la chambre de l'hôtel de luxe, c'est un homme qui vint m'ouvrir. Dans la pièce centrale, il y avait déjà sept ou huit hommes installés devant un téléviseur ; ils visionnaient un film porno en attendant Jean-Luc et Martine, tout en sirotant une bière et en bouffant du pop-corn, comme s'ils se trouvaient au cinéma en attendant le programme principal. J'avais l'impression d'entrer dans un club privé. Mais, après les présentations d'usage, je vins m'installer avec eux. À l'écran, la femme subissait les assauts d'une demi-douzaine d'hommes, se faisant pénétrer par tous les orifices, suçant à tour de rôle, pendant que les autres se masturbaient au-dessus d'elle. J'essayais de m'imaginer Martine dans cette position, et je commençai à bander. Nous fîmes alors les présentations d'usages, chacun tentant de me mettre à l'aise. Puis, quand la question incontournable vint sur la table, je les rassurai à mon tour en leur déclarant qu'ils n'avaient absolument rien à craindre de moi. - Vous en faites pas, je suis tout à fait clean. Pas une maladie en quarante ans, blaguai-je. - Une chance… On veut pas prendre la chance de mettre en danger une si belle amitié, rigola à son tour. Jean-Paul, celui qui semblait le plus proche ami de Jean-Luc. - T'as raison, on pardonnerais jamais à celui qui serait venu tout saloper, enchaîna Roger à son tour, avec tout le sous-entendu que ça supposait. - Et. Martine subit des tests à tous les mois pour s'en assurer, déclara Reynald comme s'il voulait s'assurer que j'avais bien saisi le message. C'est alors que Martine et Jean-Luc firent leur entrée. Tous les hommes dans la chambre se levèrent d'un bond pour l'accueillir. Jean-Luc portait une valise, tandis que Martine s'avançait en conquérante dans la pièce. Ce soir, elle devenait la reine, l'objet de tous les désirs. Elle le savait, et elle entendait en profiter au maximum. Contrairement à ce que j'imaginais, ce n'était pas nous qui allions mener le bal, mais elle. Quelques-uns des hommes dans la pièce lui baisèrent même la main au passage comme s'ils voulaient lui témoigner une certaine forme de respect. Quand elle arriva à ma hauteur, elle se pencha à mon oreille et me chuchota : - T'en fais pas avec eux, ce sont tous de très vieux copains, tous sans taches. me souffla-t-elle. - Ouais, c'est sûr ! Plus amis que ça, tu baises, lançai-je en souriant. - Tu vas voir tu vas aimer ta soirée, je m'en charge, fit-elle en me rendant mon sourire. Pendant que Jean-Luc installait la caméra numérique sur le trépied. Martine vint s'asseoir sur le sofa entre Paul et Reynald. Elle était vêtue d'une mini-jupe très provocante qui révélait outrageusement la rondeur de ses fesses, et d'un chandail tissé en larges mailles qui ne cachait rien de ses seins fermes. Une vraie pute prête à se faire sauter - Ouais ! Elle n'a pas l'air de s'ennuyer celle-là, commenta-t-elle en regardant le film porno qui défilait à l'écran. - Mets-en Tantôt ça va être à ton tour

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MERCREDI 11 JUILLET 2012

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