Guerriers sous la lune…

Elle s'avançait, passant entre les troncs sombres, la lune baignait la forêt de ses rayons bleutées alors qu'elle cherchait la clairière. Elle n'avait pas peur, bien que maintes histoires couraient sur cette forêt et les créatures qui y résidaient. Elle ne craignait point les êtres légendaires. Elle entrevit une zone de lumière bleuté à travers les arbres, elle y dirigea ses pas, sa robe flottant derrière elle dans la légère brise de cette soirée d'été. La clairière était vide, formant un simple cercle d'herbe et de mousse au coeur de la forêt. Alors qu'elle s'avancait, ses pieds nus savourant le contact délicat de ce sol tendre, un léger craquement retentit à sa gauche. Tournant la tête, elle le vit sortir de l'ombre. Son armure noire luisait sous les rayons lunaires, ses cheveux clairs cascadant sur ses épaules. C'était un homme de pouvoir, elle le savait. Il était devenu l'un des maîtres de son royaume et sa réputation de guerrier le précedait comme un sombre présage et pourtant il était aimé du peuple. On le disait magicien et porteur de grand pouvoir. Alors qu'il approchait, silencieux, elle discerna les nombreux tatouages qui lui couvrait le visage, elle lui sembla qu'ils s'animaient, bougeaient et se transformaient, jouant avec les ombres en s'entrelaçant sans cesse. Ses mouvements étaient souples, félins, presque gracieux alors qu'il arrivait face à elle. Un léger sourire aux lèvres, sa main dégraffa son baudrier de cuir et la longue épée qu'il portait au dos tomba au sol dans un tintement métallique. Ils se faisaient face en silence, ils savaient ce qui allait arriver mais nulle impatience, la nuit leur appartenait. Alors elle sentit ses mains se poser sur elle, légères, presque un frôlement, remontant le long de ses hanches, glissant sur sa poitrine jusqu'à ses épaules, pour achever leurs périples à travers ses cheveux. Le regard plongé dans ses étranges yeux verts, elle entreprit de le dévêtir de son armure de guerre. Avec un sourire, il effectua un geste qu'elle ne perçut pas et l'armure tomba au sol, le laissant vêtu de son ample tunique noire, frappée du blason bleu à tête de loup, représentation de son titre. Sentant le désir dans son regard, elle recula de quelque pas, et sans le quitter des yeux, délassa sa robe qui finit par glisser le long de ses jambes jusqu'à l'herbe, révélant sa délicieuse nudité. Bien qu'elle frissonna dans l'air nocturne, elle sentait une chaleur, une brûlure qui allait grandissant au plus profond d'elle-même. Se sentant confortée par ce désir, elle décida cette nuit, d'être celle qui comblerait et attacherait ce guerrier qui ne s'était jamais soumis. Pleine de cette audace, elle s'approcha et le dévêtit furieusement, révélant un corps souple et fin. L'entraînant vers elle, ils basculèrent dans l'herbe, ses mains explorant fébrilement ce corps nouveau, découvrant ses secrets. La forêt semblait couvrir et accueillir la fièvre qui montait de ses deux corps entrelacés. Alors qu'elle l'allongait presque brutalement sur le dos, afin de le chevaucher, voulant maintenant le sentir en elle, il la repoussa et roulant sur elle, lui bloqua les poignets au-dessus de la tête. Le visage du guerrier s'abaissa vers sa poitrine. Alors que de délicieux frissons montait de ses seins, elle sentait le sexe du guerrier juste à l'entrée de son entrecuisse brûlante. Elle tenta de glisser vers le bas afin de pouvoir le faire entrer en elle, mais il recula, lui refusant cette pénétration qu'elle désirait tant. Sans lâcher ses poignets, elle sentit le visage de l'homme abandonner sa poitrine pour descendre le long de son ventre et plus bas encore. Le corps secoué de plaisir, elle le sentait jouer avec sa jouissance, au-dela du supportable, puis dans un cri qu'elle ne put retenir, il lui donna enfin l'orgasme. Elle sentit la main du guerrier lui applatir la bouche : il n'était pas prudent de crier la nuit dans la forêt ! Dans un râle elle sentit le guerrier la prendre par les hanches et l'attirer à lui. Elle enfourcha l'homme allongé sur le dos et guidant son sexe en elle le sentit enfin l'emplir. Levant les yeux, elle vit la voûte étoilée, et là, entre ce ciel qui l'aspirait vers l'infini, et ce sexe dur montant du guerrier couché au sol, comme une extension de la terre recouverte de mousse, elle se sentit en harmonie avec l'univers alors que ses hanches ondulait furieusement. Enfin, comme une victoire, elle entendit le guerrier pousser un gémissement et se tendre, elle allait gagner cette bataille, mais le guerrier lui bloqua les hanches de…

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VENDREDI 23 SEPTEMBRE 2005

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