LE HAREM DU SEIGNEUR

Mon frère et mon cousin, deux nobles en quête de gloire et d'or, ont péri en raison d'une épidémie qui s'est répandue jusqu'au champ de bataille. Et cela, alors qu'ils étaient à deux doigts de mettre la main sur le Caire. Damiette, la ville portuaire que j'étais censé protéger, était à nouveau entre les mains des assassins qui nous gardaient tous prisonniers. Bien vite cependant, je compris que la guerre ne pourrait qu'empirer et que l'étau venait de se resserrer sur les troupes chrétiennes déjà fortement décimées… Et que de fil en aiguille, j'allais être décapité si je ne parvenais pas à trouver un moyen de sortir d'ici au plus vite. Pourtant, chaque issue était gardée, si bien que la fuite s'annonçait rocambolesque. Malgré notre condition de prisonniers qui nous confinait dans un tente à longueur de journée, nous eûmes vent que le sultan était en route pour Damiette, venu expressément pour juger les derniers envahisseurs. Et c'est précisément à ce moment, lorsque les premières têtes blanches tombèrent, qu'il me vint une idée de génie. J'allais faire acte d'allégeance au sultan et m'épargner une fin atroce. Mieux, en affirmant être issu de la lignée des Ayyubides (je rends ainsi grâce à mon teint particulièrement foncé), espion pour le compte de l'ancien sultan, je réussis à devenir son principal conseiller de guerre. Un sultan est toujours à la recherche, à juste titre, de gens de confiance, denrée particulièrement rare lorsqu'on vient tout juste de monter sur le trône. Et pour être à la hauteur de mon titre d'espion, je mis à sa disposition toutes les informations concernant les tactiques ennemies et lui fit don des dernières nouvelles quant aux flottes de croisés qui accosteraient bientôt. Avec ces informations qui lui apportèrent la victoire, j'étais devenu plus que son conseiller. J'étais son protégé et il m'aimait, selon ses dires, comme un fils. Je maniais mon charme avec autant de talent que le sabre et il finit même pas m'admettre dans ses appartements privés où je pouvais aller et venir comme il me plaisait. Au c ur de la platitude qui émanait de la royauté orientale et de son entourage, je me découvris une passion pour le harem. Négligé en raison de l'attirance contestée du sultan pour les jeunes hermaphrodites, les multiples chambres du harem renfermaient autant de femmes qu'elles pouvaient en contenir. Et des femmes, il y en avait de toute sorte : des maigrichonnes, des plantureuses, des jeunes et des plus âgées, sans parler de celles aux énormes seins ! Elles étaient toutes vêtues admirablement, drapées dans des étoffes légères et transparentes, laissant entrevoir les mille plaisirs que leurs courbes promettaient lorsqu'elles s'agitaient langoureusement au son de la musique exotique. Mes favorites se révélèrent être les plus farouches, celles qui réussissaient à se dérober à mon étreinte la plupart du temps mais qui finissaient toujours par faiblir et s'abandonner avec sensualité. Elles me donnaient du fil à retordre mais la chaleur de leur petit cul serré me rendait complètement barge, le jeu en valait la chandelle. Toutefois, il vint un temps où je me tins à l'écart de toutes ses dames à satisfaire. J'avais les bourses aussi petites que des châtaignes. Dorénavant, j'allais chasser de manière sélective. Attendre patiemment qu'une de mes favorites soit à l'écart et la culbuter au creux des coussins somptueux. Toute ma vie, il m'avait fallu déployer de grands efforts pour conserver mon titre de grand seigneur et de bon chrétien. Cependant, je n'eus aucun mal à me transformer en haut fonctionnaire musulman épris des femmes à la chair foncée, au goût et à l'arôme épicés. Lorsque les filles du harem me voyaient entrer dans leur chambre en catimini, elles roucoulaient et sautaient littéralement sur mon membre pour en extraire le jus. Elles se battaient presque afin d'être celle qui allait m'aspirer la sève jusqu'à la dernière goutte… Des heures infinies à lécher des tétons, à dévorer des chattes brûlantes… Enfin, à peine quelques semaines après ma capture, le sultan se fit assassiner par des guerriers rebelles et cette mutinerie mis fin à mon titre honorifique ainsi qu'au toit qui m'abritait et enfin, aux si jolis dames qui se démenaient pour moi, leur «seigneur». Je fus chassé à grands coups de pied, encore heureux de ne pas avoir été raccourci d'une tête. Le harem me manquait atrocement et je buvais du vin sans n'avoir de cesse jusqu'à la tombée de la nuit où une main secourable et inconnue me ramenait chez elle. Un soir où je feignis l'ivresse.

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DIMANCHE 3 AOûT 2014

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