HOMOSEXUEL DANS L'ÂME…

Sam, mon mec depuis 4 ans, est du genre très romantique. Il m'amène des fleurs tous les vendredis après le boulot, il me réveille le samedi matin avec du café chaud et des baisers partout, et il me fait l'amour avec tendresse et passion à intervalles respectables. Mais au contraire de certaines femmes indépendantes, qui rêvent secrètement d'être soumises à leur homme, je rêve plutôt de soumettre l'homme à mes propres désirs. Allez savoir si c'est l'interdit de cette pratique qui m'excite ou s'il s'agit simplement d'une orientation sexuelle un peu spéciale, toujours est-il que je ne me suis jamais vraiment plu en tant que femme. Depuis mon adolescence, je regrette mon sexe amèrement. En toute franchise, j'aurais préféré être un homme pour ne me taper que des hommes. Un homosexuel dans l'âme, enfermé dans le corps d'une femme. Allez trouver plus inusité que moi ! Tout de même, j'ai un jour réussi à oublier ces fantasmes qui, de toute façon, me paraissaient totalement anormaux. N'allez pas penser que je ne mouille pas ma petite culotte lorsque je me fais baiser par un homme mais l'excitation est moindre lors de relations sexuelles normales. L'excitation sexuelle la plus incroyable que j'ai jamais connue s'est produite devant un film homo et depuis, ce fantasme n'a jamais voulu quitter ma tête. Maintenant, je dois parfois m'imaginer des partouzes masculines afin de jouir dans les bras de mon homme. Subtilement, au cours des années de notre union, j'ai tenté de savoir si mon homme avait un petit penchant bisexuel. De lui faire avouer cela ne règlerait pas mon problème, mais c'était la première étape à l'accomplissement de mon ultime fantasme. J'ai toujours trouvé désolant le fait de ne vivre qu'un seul type d'expérimentation sexuelle au cours d'une vie adulte qui comporte généralement plus de vingt-mille journées. Avec le potentiel expérimental de cette longue période existentielle, il est tout à fait navrant de répéter constamment les mêmes expériences. Je suis si différente des autres gens du point de vue sexuel que j'ai décidé, il y a quelques années, de faire de hautes études en sexologie. J'ai entre autres appris que les machos sont le fruit d'un certain type d'éducation, à l'instar des nombreuses femmes soumises peuplant encore cette terre. J'en suis donc venue à croire que tout le monde est potentiellement bisexuel de corps, biologiquement parlant, mais que l'esprit, selon l'éducation, peut très bien imposer des barrières à cet épanouissement physique normal. J'ai également observé à quel point les gens se limitaient en expériences, particulièrement sexuelles, lesquelles constituent, à mon humble avis, la principale vocation de la vie humaine… Aujourd'hui, je suis sexologue. Dans mon cabinet, j'aide des femmes à se défaire de leurs idées reçues sur la sexualité afin qu'elles s'épanouissent, j'aide aussi des hommes à comprendre le mécanisme psychologique très subtil de la femme, je leur apprends qu'elles ne représentent pas seulement un corps, qu'au contraire des hommes qui ressentent leur plaisir au niveau de leur pénis, les femmes ressentent l'excitation au creux de leurs entrailles, que ce n'est pas génital mais émotionnel comme plaisir. Ces cas sont fréquents dans le milieu de la sexologie et je n'ai aucun mal à éveiller les autres à leur potentiel sexuel, à leur faire prendre conscience de leurs véritables fantasmes, à les guérir de leur retenue excessive au lit. Ce dans quoi j'éprouve le plus de difficultés par contre, c'est dans la compréhension du fonctionnement complexe de mon propre esprit. Qui suis-je ou que suis-je ? Mais surtout : pourquoi suis-je ainsi ! Par un bel après-midi d'automne, je reçois dans mon cabinet une femme qui au fond me ressemble beaucoup. Elle trouve le courage de m'avouer son penchant bizarre pour les gays et j'ai également la bravoure de lui avouer que je planche justement sur ce problème, étant moi-même un homosexuel dans l'âme. C'est ainsi que notre amitié débute. Par après, nous nous rencontrons dans des restaurants pour parler de notre vie sexuelle un peu spéciale, pour nous analyser l'une l'autre puis finalement, nous commençons à nous fréquenter dans sa petite maison du bord de l'eau. Nous prenons vite plaisir, et l'habitude, d'enfiler un gode-ceinture et de nous enculer à tour de rôle. L'important pour moi, c'est l'organe génital mâle lorsqu'il est à quatre pattes, l'ultime position de soumission. Cette image est plus puissante qu'aucune autre et c'est pourquoi j'aime baiser Sophia pendant qu'elle le porte. Nous écoutons aussi des vidéos pornographiques gays très intenses et nous baisons le plus souvent chez elle, ou plus rarement dans mon

» rencontres à Le Croisic

LUNDI 16 FéVRIER 2015

Pour répondre à cette annonce et voir la vidéo, Veuillez indiquer :

@