L'INITIATION DE GUILLAUME

La pluie tombait drue sur le pare-brise de la Clio. Claire derrière son volant devait porter toute son attention à la route luisante et rendue glissante par le déluge. Aussi c'est avec un immense soulagement qu'elle franchit enfin le portail de son pavillon de banlieue. Stoppant le véhicule devant le garage, elle courut jusqu'à la porte d'entrée qu'elle ouvrit rapidement pour se mettre à l'abri. Mais comme elle s'apprêtait à refermer la porte derrière elle aperçut une silhouette qui s'abritait tant bien que mal sous le porche de la maison faisant face à la sienne. Reconnaissant Guillaume, le fils de ses voisins qui tentait d'échapper au déluge tombant du ciel, elle l'appela afin qu'il vienne se protéger de la pluie. Ruisselant de la tête aux pieds, le garçon ne se fit pas prier pour se précipiter vers l'abri qu'on lui proposait et dans lequel il s'engouffra, dégoulinant de la tête aux pieds. -«Mon Dieu ! Mais tu es trempé, s'exclama Claire en découvrant l'état dans lequel le jeune homme était. Tu vas attraper la mort si tu restes comme ça ! Viens, suis-moi !» Sans se soucier des traces que le garçon laissait sur le carrelage du sol, elle l'entraîna jusqu'à la salle de bain. -«Vite, enlève tes vêtements mouillés que je les fasse sécher vers le radiateur, lui commanda-t-elle.» Heureux de se débarrasser de ses habits trempés Guillaume s'exécuta, retirant prestement ses vêtements ruisselants, gardant cependant son slip par pudeur. Ce dernier n'étant en fait pas trop humide. Avec ses cheveux trempés lui retombant de chaque coté du visage et dégoulinants sur ses épaules. Guillaume faisait pitié à voir. -«Tu ne peux rester ainsi, c'est un coup à attraper la mort, s'inquiéta Claire. Viens là que je t'essuie » Tout en attrapant une serviette éponge. Claire ne pu s'empêcher de remarquer combien ce jeune homme possédait un corps harmonieux : des épaules larges, un torse développé, le ventre plat, la taille fine et des cuisses étonnement musclées. Inconsciemment elle perçut une étrange attirance pour ce jeune corps d'éphèbe, lisse, svelte et agréablement proportionné. Il lui rappela la statue du David de Michel-Ange qu'elle avait un jour admirée à Florence, le slip en plus. Elle dut faire un véritable effort sur elle-même pour s'arracher à sa contemplation. Attirant le garçon à elle, elle entreprit de le frictionner vigoureusement. -«Il y a longtemps que tu étais dehors sous la pluie, s'inquiéta-t-elle ?» -«Une demi-heure, précisa Guillaume.» -«Et tes parents ne sont pas là ?» -«Ma mère devrait être là, mais je ne sais pas ou elle est allée.» -«Eh bien, tu l'attendras ici.» Tout en interrogeant le garçon. Claire lui avait d'abord frotté la tête, puis le torse. Prise par sa tâche, elle s'était ensuite agenouillée à même le sol carrelé pour continuer son essuyage, passant la serviette sur le ventre de cet adonis de 18 ans debout devant elle, ainsi qu'elle l'aurait fait avec son propre fils. Consciencieuse dans sa besogne, alors qu'elle frictionnait énergiquement le bas-ventre du garçon, son poignet vint frôler sa virilité, tapie sous le slip. Claire ne se rendit pas compte de l'effleurement, contrairement à Guillaume qui ressentit une étrange sensation. Troublé et quelque peu gêné, à demi nu face à cette femme qui devait être beaucoup plus jeune que sa mère, il baissa son visage vers elle, agenouillée à ses pieds, guettant une réaction de celle-ci. Mais du fait de la position prosternée de son hôtesse, occupée à lui frotter les cuisses, son regard plongea directement dans le corsage largement échancré de cette dernière. Par l'ouverture du vêtement, il découvrit la naissance d'un sein blanc alors que la main féminin, e pour la seconde fois, venait heurter son sexe. Affolé par ce qu'il percevait de la gorge de son hôtesse et par les frôlements dont était l'objet son membre viril. Guillaume sentit avec angoisse sa jeune verge se gonfler sensiblement et se redresser sans qu'il ne puisse rien faire pour l'en empêcher. Bouleversé, il crispa désespérément son bas-ventre, tentant par ce subterfuge de stopper cette érection inopportune et terriblement embarrassante. Toute occupée à son labeur. Claire laissa descendre la serviette le long des jambes de Guillaume, jambes qu'elle trouva agréablement développées. -«Tu es rudement musclé, remarqua-t-elle. Tu fais du sport ?» -«Oui, du foot, répondit fièrement Guillaume.» À sentir les muscles du garçon rouler sous sa main. Claire se surprit à ressentir un certain plaisir, aussi s'y attarda-t-elle plus qu'elle n'aurait dû, éprouvant une étrange tentation. Mais alors qu'elle remontait la serviette sur les longues cuisses musclées, son regard accrocha l'inconvenante protubérance qui déformait le slip.

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SAMEDI 4 JUILLET 2009

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