TU SERAS À MOI UN JOUR

Pendant plus de deux ans, j'ai pensé que Bruno resterait toujours inaccessible, que je ne pourrais jamais rien faire avec lui. Pourtant, chaque fois que je le croisais dans les escaliers de mon immeuble ou dans la rue, je rêvais de pouvoir le tenir un jour dans mes bras, embrasser sa bouche sensuelle, caresser ses fesses et baiser son petit cul, le limer longuement, très longuement. C'était plus fort que moi. Le hic, c'était que Bruno n'était pas seul dans le petit appartement situé juste au-dessus du mien. Ce garçon merveilleux était marié à une blonde et semblait très amoureux d'elle. Rien, dans ses attitudes ou ses gestes, ne laissait présager qu'il pouvait être attiré par les hommes. Bien sûr, j'ai déjà baisé pas mal de types mariés et, souvent, j'ai été assez étonné de découvrir comment ils se comportaient dans un lit alors qu'ils ne donnaient pas du tout l'apparence d'avoir envie de s'éclater en se faisant traiter comme des salopes soumises, des garces. Mais en ce qui concerne Bruno, il me donnait vraiment l'impression que seule sa femme comptait à ses yeux. Pour nous séparer un peu plus encore, il y avait la différence d'âge. Bruno n'avait que vingt-cinq ans quand il a emménagé dans l'immeuble. Alors que moi, j'approchais déjà les quarante-six. Malgré cela, j'ai éprouvé un véritable coup de foudre. Il était jeune, beau, un visage aux traits doux et fins, blonds avec les yeux bleus. Pour le reste, il n'était pas mal non plus : taille moyenne mais corps joliment musclé. Il ne portait que des jeans serrés qui lui moulait les fesses. J'étais amoureux, bien que je continuais tout de même à chercher des partenaires. A chaque rencontre, je regrettais que ce ne soit pas Bruno qui partage mon lit, qui soit au bout de ma queue avec son cul tendu. Il m'est arrivé de me branler de nombreuses fois en pensant à lui. Parfois, j'imaginais des scènes plutôt câlines où on faisait l'amour avec tendresse. Mais à d'autres moments, je rêvais de le prendre sans ménagement, je le traitais de pute, je le poussais aux extrémités les plus obscènes. Je fantasmais dessus comme un malade, je bandais d'en faire un objet sexuel soumis à mes désirs. Après avoir déchargé, chaque fois j'essayai de me raisonner : Bruno n'était pas pour moi, il ne serait jamais à moi. Puis, dès que je le croisais et qu'on se saluait, je me mettais de nouveau à espérer, à me dire qu'il ne fallait pas se décourager. Moi-même, j'avais découvert mon homosexualité après vingt-cinq ans et après avoir mené une vie hétérosexuelle presque des plus conformes. Alors pourquoi pas lui J'étais partagé : devais-je le draguer ouvertement au risque de le perdre ou l'amadouer avec tact et m'en faire un ami ? J'ai préféré opter pour la seconde solution. Il me semblait que je ne devais pas le choquer, ni l'effrayer, non plus. De toutes manières, j'étais sûr que les commérages de l'immeuble l'avaient renseigné sur mes préférences sexuelles. Ma vie dissolue et mes multiples conquêtes ne passent pas inaperçues. Il ne me restait que les fantasmes et je ne me privais pas de les alimenter par n'importe quel moyen. Par exemple, je m'arrangeais parfois pour me trouver derrière lui quand Bruno rentrait chez lui et je me mettais à bander agréablement pour son cul bien rond. Je n'aurais jamais imaginé que ce soit lui qui prenne les devants. Sa femme s'était absentée une semaine pour un stage professionnel. Il en a profité pour passer me voir, un soir, sous le prétexte de me demander un paquet de café. Je venais juste de rentrer de mon travail et je venais de prendre une douche, alors j'étais simplement revêtu de mon peignoir de bain. Une occasion inouïe de bavarder un peu avec lui. Je l'ai invité à prendre un verre. Il n'a pas refusé et s'est installé avec moi dans mon salon. Je le sentais assez intimidé et anxieux. Quant à moi, je ne pouvais contrôler un début d'érection. Il me vouvoyait alors que je le tutoyais. Après quelques paroles banales, il m'a demandé si je vivais seul, si je n'étais pas marié. Je l'ai vu légèrement rougir quand je lui ai répondu : - On ne t'a pas dit ? Je suis sûr que la concierge a dû se faire un malin plaisir de te mettre au courant sur le genre de personnes que je recevais chez moi.

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SAMEDI 18 AOûT 2012

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