KARYNE FÊTE SES DIX-HUIT ANS

La boum battait son plein depuis le début de l'après-midi. Les basses bruyantes de la musique techno faisaient trembler les murs de l'ancienne fermette. Unevingtaine de danseurs et danseuses s'agitaient frénétiquement sur le rythme assourdissant tandis que des lumières violentes éclaboussaient la pièce. Appuyé sur le chambranle de la porte. François les regardait se trémousser. Quelques jours plus tôt. Karyne, sa nièce, était venu le trouver. - Dis Tonton, tu sais ce qui me ferait plaisirpour mes dix-huit ans ? Non ? J'aimerais que tu me prêtes ta maison pour organiser une petite partie avec quelques copains et copines. Ce serait mon cadeau d'anniversaire. Il n'avait pas eu le temps de répondre que déjà elle lui déposait un baiser sonore sur la joue en lançant un tonitruant : - Merci Tonton ! Et ce samedi, une bonne douzaine de filles et presque autant de garçons dansaient dans son salon, célébrant la majorité toute neuve de Karyne. La lumière avait décru et un slow langoureux collait maintenant les danseurs les uns contre les autres. Les lèvres se cherchaient dans la demi-obscurité et les mains se baladaient sans retenue. L'abus d'alcool et les quelques joints qui avaient circulé n'étaient sans doute pas étrangers à l'affaire. François se surpris à imaginer le froissement des robes sur le corps moite des filles. D'étranges pensées montaient en lui. Il s'ébroua soudain. Ces filles n'étaient pas pour lui. Il aurait pu être leur père ! Il tourna les talons, emprunta l'escalier et se dirigea vers son bureau. Il longeait le couloir de l'étage lorsque un bruit attira son attention. Il se figea. Des pleurs et des reniflements se faisaient entendre par la porte entrouverte de la salle de bain. Il poussa le battant. Une jeune fille était assise sur la chaise devant la coiffeuse. Elle sanglotait, la tête dans les mains, les coudes sur les genoux. François s'approcha, s'accroupit afin d'être à sa hauteur. - Que se passe t-il ? Demanda-t-il doucement. La fille leva vers lui un visage encadré de cheveux bruns. Ses yeux bleus ruisselaient de larmes. Une perle d'eau coula le long de son nez, qu'elle avait petit, et acheva sa course sur ses lèvres sensuelles. Elle ne portait que peu de chose : un tee-shirt très échancré et une minijupe qui ne cachait rien de ses longues jambes. Elle était mignonne à croquer ; la beauté de la jeunesse. Elle le regarda en hoquetant. Il posa ses mains sur les joues inondées de la fille. - Chagrin d'amour ? La jeune fille hocha la tête. - Allons, il n'y a pas un garçon qui vaille que l'on se mette dans un état pareil ! Elle sourit faiblement et se laissa aller vers l'épaule secourable de François. Il restèrent ainsi un long moment puis elle se releva, le regarda droit dans les yeux et dit : - Faites moi l'amour… Il resta un moment à réfléchir, son regard vrillé au sien. - Comment t'appelles-tu ? - Virginie… Il lui prit la main. - Suis moi. Ils traversèrent le couloir et François ouvrit une porte. - Entre. Il s'effaça pour laisser passer Virginie. La chambre était petite, sommairement meublée. Un grand lit, une armoire, une chaise et deux chevets. Dans un angle une porte entrebâillée laissait apercevoir un cabinet de toilette. Les volets légèrement entrouverts laissaient pénétrer un fin rayon de soleil. Le clair-obscur ambiant créait une atmosphère propice à l'amour. François referma la porte derrière lui. Virginie se tenait debout près du lit. François s'approcha d'elle. Il la prit dans ses bras et il s'embrassèrent à pleine bouche, mêlant leur langue dans un profond baiser. François laissait ses mains errer sur le corps de la jeune fille. Il eut tôt fait de lui ôter son tee-shirt, dévoilant deux seins ronds et fermes aux tétons tendus. Il se laissa couler le long du corps ambré par le soleil, faisant du même coup glisser la minijupe jusqu'au sol. Il posa un baiser sur le ventre plat de Virginie puis laissa sa bouche vagabonder sur le coton blanc de sa culotte. Il fit glisser ce dernier rempart et enfouit son visage dans la fine toison brune respirant à pleine bouche le parfum léger qui en émanait. Puis il se releva. - Allonge-toi, lui murmura-t-il à l'oreille. Elle s'exécuta tandis qu'il se déshabillait sans la quitter des yeux. Virginie possédait un corps de femme à peine sortie de l'adolescence. Cette délicieuse constatation renforça l'érection de François. La tête tendue en arrière, les yeux clos. Virginie gémissait sous les coups de langue de François. Ce dernier, penché entre les cuisses de la jeune fille, caressait à pleine bouche

» rencontres à Carcassonne

VENDREDI 18 MARS 2011

Pour répondre à cette annonce et voir la vidéo, Veuillez indiquer :

@