MADLEEN AU KINÉ

Depuis deux ans. Madleen, épouse d'un ingénieur de renom, n'avait plus eu de liaison. Il ne lui serait pas venu à l'idée de s'engager dans une affaire aussi prenante alors qu'elle préférait les choses simples. Mais les meilleures liaisons n'étaient jamais prévues d'avance. Elles arrivaient dans votre vie et vous prennaient au dépourvu comme un digestif capiteux après le dîner. Un verre en entraîne un autre et, sans vous en être rendu compte vous vous retrouvez délicieusement ivre. C'est ainsi que Madlleen s'était fait prendre par surprise, trois semaines plus tôt, après un massage dans le bureau d'Estéban Gonzales. Estéban Gonzales avait la chance d'avoir un métier dont il ne s'était pas encore lassé après une dizaine d'années de pratique. Il avait toujours le même plaisir à tenter de soulager la douleur des personnes qui le consultaient, par le seul pouvoir de ses mains. Son activité était plus ou moins agréable en fonction du type de problème rencontré, mais aussi en fonction du profil de ses patients ; et de ce point de vue, il avait un penchant singulier pour la gente féminine. Déjà tout petit. Estéban nourrissait une fascination pour les femmes, les percevant comme des êtres à la fois magiques, mystérieux et inaccessibles. En grandissant, ces sentiments se transformèrent en désir plus voluptueux ; il était extrêmement sensible à leur voix, souvent douce et mélancolique, à la finesse et à la fluidité de leur corps, à leur façon délicate et un brin nonchalante de se mouvoir, à la douceur et aux exhalaisons fruitées de leur peau. C'est donc naturellement que sa clientèle fut essentiellement constituée de femmes. De temps en temps, il arrivait que l'une d'elles lui fasse sentir qu'elle en voulait un peu plus, en demandant une séance spécial massage, en portant des dessous suggestifs, ou plus simplement en le regardant de manière insistante. Madleen se trouvait donc au centre de kiné, songeant qu'un bon massage lui ferait le plus grand bien. Elle alla directement à la salle de bains pour se changer puis se dirigea vers la cabine de massage. La séance pouvait commencer. Madleen était à elle seule une oeuvre d'art ! Son corps, à lui tout seul, synthétisait la grâce et la force, la rondeur et la sveltesse, la douceur et la volonté… Elle incarnait une féminité libre, sauvage, sensuelle voire lascive autant que sage, pure et maternelle… De longues jambes et des chevilles effilées, des hanches rondes, une taille fine, des seins plutôt petits mais fermes, à la fois ronds et pointus, hauts perchés, un peu arrogants peut-être… Des bras aux longs muscles fins, un cou gracile et un visage de petite tigresse, un front légèrement bombé que couvrait une frange de cheveux noirs, brillants et raides, de grands yeux en amande d'un gris étonnant, un petit nez presque enfantin, des oreilles délicatement ciselées, une bouche mutine aux lèvres gourmandes, un peu épaisses, un sourire irrésistible qui piquait, sous sa joue droite, une fossette ravageuse de candeur perverse. Madleen avait aussi un cul superbe. - Allez Madleen, mettez une serviette en allongez-vous sur la table. Madleen enleva son peignoir et s'enveloppa dans la serviette rose qu'il lui tendait obligeamment. Il ferma la porte et la clarté soudaine de l'endroit lui fit mal aux yeux. Il baissa la lumière et lui proposa de s'allonger sur le ventre. Il lui demanda de retirer la serviette et aussi sa culotte. C'était la dernière chose à laquelle elle aurait songé en s'installant à plat ventre sur la table et en s'abandonnant aux mains expertes de Estéban Gonzales. - Voyons. Madleen, reprocha Estéban Gonzales. Il ne faut rien mettre pour ce genre de massage. Ces huiles font des dégats irréparables et je ne voudrais pas abîmer une culotte à cinquante dollars. Elle en resta stupéfaite. Comment savait-t-il que sa culotte valait cinquante dollars ? - Ça ne fait rien, rétorqua-t-elle vivement. - Mais non, ça ne fait pas rien. Allons. Madleen, pas de pudibonderie. Laissez-vous aller, lui dit Estéban. Elle hésita une fraction de seconde. C'était ridicule ! Pourquoi s'acharner à lui cacher son cul ? Elle avait un très joli cul même. Son mari lui avait dit. Elle porta les mains à ses hanches et, maladroitement, se tortilla pour se débarasser du vêtement indésirable. Avec une assurance désinvolte. Estéban Gonzales l'aida à l'enlever complètement. Madleen essuya une sueur sur son front lisse. Elle sourit, ses yeux se fermèrent un instant, une petite fossette se dessina au creux de sa joue, lui donnant un air d'enfant espiègle. Elle se laissa aller à la délectation de

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MARDI 8 MAI 2012

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