MAX ET MOI

Il y avait un mec à la fac que toutes les filles rebutaient. Max était un type un peu maigrichon, sans grand charme mais d'une remarquable intelligence. J'aimais à l'accompagner sur les berges du lac situé en plein c ur de notre petit village du nord de la France pour réviser mes cours. En ce bel après-midi de septembre où le soleil était encore chaud, une légère brise venait nous rafraîchir en balayant sporadiquement nos visages bronzés. Dans le cadre d'un travail d'équipe en sciences pures, nous rédigions un essai sur les chaînes de Markov. Max était adossé à un arbre, en face de moi, et n'avait pour vêtement qu'un short. Le hâle estival de sa peau et le fait qu'il avait changé ses lunettes pour des verres de contact l'embellissait davantage. Ses yeux verts me fixaient depuis un bon moment et bizarrement, son regard insistant ne me laissa pas indifférente ce jour-là. Je lui rendis son sourire lorsqu'il toucha le bout de mes orteils avec ses pieds. Je continuai tout de même à écrire car j'avais hâte de terminer ce travail de longue haleine et sur lequel nous planchions depuis plus d'une semaine. Son pied continua son chemin sur mon mollet, qu'il ne fit qu'effleurer, puis sur mes jambes. Lorsque je sentis son pied s'insinuer entre mes cuisses, une onde de chaleur douloureuse parcourut mon corps. Mon pubis et mes reins me chatouillaient, chacun des mouvements de ses pieds sur ma peau rendait cette douleur aigre-douce plus vive encore. Sans être désagréables, les sensations que je ressentais dans le bas de mon corps s'amplifiaient à un point où il me devint insupportable d'être touchée. Je pliai les jambes et les ramenai l'une sous l'autre. Je ne levai pas les yeux mais je sentais toujours aussi intensément son regard sur moi, un regard qui m'enflammait le corps et qui me brouillait l'esprit. Allais-je faire le saut maintenant, en pleine nature, avec le binoclard de la fac ? Je n'en étais pas si sûre, malgré l'excitation qui m'avait gagnée… - Que dirais-tu de faire une petite sieste. Karine, me demanda-t-il tout à coup. Je n'en peux plus de tous ces livres, prenons un bain de soleil et ensuite un bain frais dans le lac !!! Son enthousiasme me gagna rapidement, je déposai mon cahier sur le gazon et m'étendit sur l'herbe à ses côtés. Le sommeil me gagna rapidement, je me laissai bercer par la relaxation que cet environnement créait dans mon esprit, c'était un petit paradis où effluves musquées et sons apaisants s'amalgamaient. Mon exténuation en cette période de fin d'année était telle que je ne m'éveillai qu'au coucher du soleil, mon estomac gargouillant atrocement. Je m'étais même retournée face à Max pendant mon sommeil et ce dernier avait fait de même. Je l'observai un instant mais il ouvrit les yeux presque aussitôt, plongeant son regard dans le mien avec toute l'intensité de cette couleur profonde. Nos bouches s'entrouvrirent au même moment et entrèrent en contact tout doucement. Le chatouillement insupportable reprit mais, cette fois, dans mes lèvres. Chaque fois qu'il effleurait mes lèvres des siennes, l'éclair mi-douloureux mi-agréable reprenait de plus belle. Max prit alors ma main et la dirigea sur son entrejambe où se déployait une bosse très grosse et rigide. Il manipula fébrilement la fermeture-éclair de son pantalon en m'embrassant plus langoureusement qu'au départ. Une excitation plus intense que les antérieures me gagna lorsque je sentis entre mes doigts ce morceau de chair rigidifié par le désir. Je le serrai très fort, au niveau de la tête, ce qui valut à mon ami un grognement de contentement. Puis, il m'agrippa la main une seconde fois et la fit bouger de haut en bas. Ses grognements s'intensifièrent, sa tige devint plus dure encore et sa respiration s'accéléra… Il dirigea ma main, qu'il tenait fermement, vers la base touffue de sa tige et de ses douces testicules. Je les fis bouger entre mes doigts, et cette fois, c'est ma respiration qui devint haletante. C'était la première fois que j'allais aussi loin dans l'anatomie masculine, en fait c'était la première fois qu'un garçon ne me sautais pas dessus une minute après l'échange de salive initial, pour me baiser sans même me faire découvrir ses parties intimes. Si les hommes ont généralement la réputation d'omettre les préliminaires, les jeunes hommes, eux, ne semblent même pas connaître leur existence. La sensation qu'il ressentait, je pouvais également la ressentir. Je prenais un réel plaisir à le masturber d'une main et à caresser ses burnes de l'autre.

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JEUDI 13 NOVEMBRE 2014

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