LE MONDE DE CHARLOTTE

La plupart des hommes étaient de sacrés salauds. Mais Charlotte Hynler n'en avait rien à faire. Elle les utilisait, eux non. Elle n'était pas regardante et pratiquait sans hésiter ce qu'elle appelait le «Tringlage d'affaires». Elle se servait des hommes qui pouvaient lui donner un coup de pouce dans sa carrière, la conseiller en ce qui concernait son portefeuille de titres (une masse impressionante) ou ses biens immobiliers, et d'une manière générale, lui apporter leur concours dans n'importe quel domaine, de la fiscalité à l'avortement. Charlotte avait toujours ce qui se faisait de mieux et ne payait jamais. Au nombre de ses amants actuels figuraient un Américain, empereur de l'immobilier, un Brésilien, gros brasseur d'affaires, et un Arabe, immensément riche ( ce dernier s'occupait de ses bijoux). Elle avait également le meilleur avocat, le meilleur expert comptable et le meilleur gynécologue de la ville. Le voeu le plus cher de Charlotte Hynler était maintenant d'avoir un sénateur dans sa vue. Charlotte, au gym, grimaçait sous l'effort, son visage se crispait, mais ces moues ne parvenaient pas à en effacer la beauté rayonnante. Tout au plus, elles lui donnaient un petit air comique qui semblait nier l'application qu'elle mettait à faire son exercice. Charlotte pédalait avec une régularité de métronome, elle enchaînait ses mouvements avec grâce et efficacité, se livrant au regard de son moniteur. Le spectacle du travail des muscles sous sa peau quasi lumineuse était hypnotique. Le moniteur surveillait le rythme cardiaque de son élève tout en admirant la merveilleuse harmonie de ses formes qui s'animaient dans l'effort. Il pouvait suivre la dynamique de muscle en muscle ; il voyait la cuisse se durcir, le mollet se crisper, puis percevaiit le relâchement lorsque l'effort se portait sur l'autre jambe. Charlotte avait un corps splendide. Mais lorsque chaque muscle se mettait à s'animer, sa beauté s'en trouvait transfigurée. Le moniteur oublia le rythme cardiaque. Le spectacle était grandiose, moulée qu'elle était dans un petit short blanc. Ses merveilleuses fesses offraient, au regard de l'homme, la plus suggestive, la plus luxurieuse, la plus lubrique des danses d'amour. Ce cul innocent dans son activité sportive devint un formidable appel aux sens, une invitation sans fard à la volupté, le symbole de la chair non encore offerte, mais à conquérir, la promesse du sacrifice, un précipice de délices… Ce cul, tout encore soumis à l'exercice du vélo, tout encore agité de ce balancement binaire à finalité cardio-dymnique, était-il encore une simple masse musculaire en travail ou déjà le pavillon haut levé de l'érotisme callipyge ? Charlotte pédalait, une fine sueur, comme une rosée piquante, mouillait son corps, exhalant son parfum de femme appliquée et constante. Elle harmonisait son souffle au rythme de ses jambes. Et sur la selle du petit vélo d'exercice, posé comme sur un coussin, son cul innocent se trémoussait délicieusement. Brusquement, elle sursauta, son effort bloqué net, les mains du moniteur lui enserrent les fesses. Elle se raidit, redressa le buste, ses petits seins hissèrent leur arrogance. Elle se dressa sur les pédales, sa croupe quitta le confort de la selle dans une ample ondulation, son cul monta comme un astre alors que sa poitrine s'abaissa vers le guidon. Charlotte, n'ayant jamais eu l'experience d'une telle situation, se trouva, l'espace d'un moment, stupide et embarassée. Mais cette impression ne dura guère car le plaisir du jeu l'emporta rapidement et elle eut vite fait de balayer sa mauvaise conscience. Elle jeta un oeil autour d'elle et constata qu'elle se trouvait parfaitement seule avec cet homme. Charlotte feula comme une lionne en chaleur, elle sentait, comprenait le désir de son moniteur. À la brutale pulsion du mâle, elle voulut répondre par le jeu savant de l'exacerbation du désir, par une experte provocation du délire sensuel, par la perversité de l'offrande et du refus… - Quel joli postérieur ! J'ai bien envie de t'enculer ma petite Charlotte… - Mais je n'ai jamais fait ça ! Ça doit faire trop mal ! Ton sexe doit être très gros ! En disant ça, elle avait jeté un coup d'oeil sur la bite de son moniteur. Elle était assez longue, mais finalement pas très grosse, ce qui limitait les risques. Mais elle savait déjà qu'un homme est très fier lorsqu'on lui dit qu'il a un gros sexe. Charlotte caressa la bosse qui déformait le pantalon. Elle était au bord de l'extase. Charlotte, avec les gestes suggestifs d'une effeuilleuse de boîte à gogo, très lentement et sans cesser de faire onduler ses hanches, déboutonna son short et le laissa choir à

» Plan cul Bitche

DIMANCHE 29 JUILLET 2012

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