Pékin

Envoyé en Chine par mon patron… Ah le monstre ! Bon, il ne s'était pas réjoui de devoir se passer des services de l'un de ses employés pendant trois semaines. Il n'avait pas le choix. Les clients chinois tenaient absolument à nous accueillir pendant une certaine durée. Mon patron disait qu'il n'avait pas que ça à faire, alors il avait décidé que j'irais seul. Je faisais grise mine. Je me retrouvais seul dans un immense aéroport en travaux. Ça hurlait de partout en chinois et bien sûr je ne comprenais rien. J'ai soudain entendu mon nom prononcé d'une drôle de façon. C'étaient deux jeunes qui m'appelaient en anglais. Il me fallait sans doute les suivre. J'agissais comme un robot mais dans ma tête, je m'enfuyais de cet environnement hostile. Ici, tout était grand, trop grand. En plus, ça s'agitait de partout, J. O. 2008 dans la ligne de mire ! C'était parti pour trois semaines de colloques et de discussions interminables. Ô joie. Et vivement que ça finisse. Au bout de deux jours, j'avais rendez-vous avec le grand patron. Son bureau était situé dans une tour immense. On voyait la vue depuis l'ascenceur. C'était vertigineux, ça me faisait peur. En deux jours, je n'avais que glandé. On ne pouvait pas dire autrement. Je n'étais que peu sorti de ma chambre, à part pour prendre un peu la température et manger dans des restaurants populaires. Ce n'était pas comme je me l'imaginais. Il y avait beaucoup de pauvreté. Et pourtant, on ne voyait que ces immeubles énormes qui faisaient peur à l'Europe et aux États-Unis. Ma façon de voir les choses était accentuée par le fait que je déprimais un peu. Heureusement, un événement allait changer les choses. Je ne vis qu'une chose lorsque j'entrai dans le bureau du boss : sa secrétaire. Le gros bonhomme obèse avec lequel je devais traiter était en effet assisté par une magnifique créature qui tenait un dossier bleu dans ses bras minces. Ses cheveux étaient évidemment d'un noir des plus purs et sa frange mettait en valeur ses magnifiques yeux foncés. Les courbes de son visage étaient parfaites, de même que sa ligne, parfaitement moulée par une robe noire ornée de motifs orientaux. Je me dis que le gros cochon était bon dans le choix de son personnel. J'eus néanmoins la présence d'esprit de saluer l'homme d'affaires plutôt que d'aller faire le baise-main à son employée, même si j'étais totalement sous le charme de celle-ci. L'entretien fut un véritable supplice. Je n'attendais qu'une chose, qu'il finisse. C'était un canon, une déesse. Elle avait vu que je l'observais. Je ne parvenais pas à traduire les gestes discrets qu'elle faisait, mais ceux-ci m'excitaient. Les frémissements de ses lèvres et les postures qu'elle prenait étaient pour moi des incitations à la débauche. Je les imaginais contre les miennes, sur mon torse, allant jusqu'à engloutir mon gros nem. Je m'entendais presque lui demander : - Alors ? Tu aimes ça pas vrai ? J'étais sûr que ça me plairait, de même que d'enfiler ces foutus dossiers dont parlait le gros dans son propre cul plein de graisse, sous forme de rouleaux de printemps. La présence de ce monstre était une insulte à la beauté de la nouvelle femme de ma vie. Enfin, nous terminâmes et je serrai vigoureusement la main du gros cochon. - Encore merci de m'avoir reçu, cher ami. Ce fut un plaisir pour moi de traiter avec vous. Et il me répondit tout aussi poliment. Mais la suite qu'il allait donner au partenariat entre sa société et la mienne m'importait peu. Il eut par contre l'idée géniale de demander à sa secrétaire de me raccompagner. Sans doute n'avait-il pas remarqué que j'étais comme sur des braises. - Je vous raccompagne jusqu'à la sortie, me dit la charmante jeune femme. Je profitai de ces premiers mots pour me mettre à discuter avec elle et nous pûmes nous dire beaucoup de choses en très peu de mètres. Ce n'était pas comme je l'avais imaginé. Une fois son patron éloigné, elle était parfaitement ouverte et bavarde. J'avais foi en mes chances de la séduire. Nous pénétrâmes dans l'ascenceur. Et là, j'eus un coup de folie. J'appuyai sur l'arrêt d'urgence. Nous nous immobilisâmes, la lumière s'éteignit et une sirène retentit. La jeune femme, comme si elle avait deviné mes intentions, me sourit. Je m'approchai d'elle, le cœur battant : - J'ai envie de vous, lui dis-je simplement. Alors, ô surprise, elle lâcha son dossier, que j'aurais fini pas croire collé à ses bras, et elle ouvrit son haut, me révélant ainsi une poitrine…

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LUNDI 20 FéVRIER 2006

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