LE PÈRE THORAL

Une fois encore Robert venait de me rater. Depuis quelque temps il était fatigué, soucieux et cela lui provoquait des problèmes d'éjaculation précoce. Au début je m'étais dit que les choses allaient s'arranger. À un moment, il y avait même eu un léger mieux mais cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'il ne parvenait plus à me baiser suffisamment longtemps pour que je jouisse au moins une fois. Depuis peu c'était même pire. À peine quelques mouvements en moi et il partait sans pouvoir se retenir. Évidemment il avait conscience de son «insuffisance» de ce côté et afin d'éviter l'humiliation d'un échec, il préférait me baiser de moins en moins souvent. Ce qui n'arrangeait évidemment en rien son problème, ni le mien. Car se faire baiser par un homme une fois par mois, ce n'est pas le pied ! Ce soir là encore, malgré ses efforts, il échoua lamentablement et après moins de trente secondes de va-et-vient modéré qui plus est…), il éjacula sans pouvoir se retenir. L'abondance de la giclée qu'il libéra me troubla bien un peu (après un mois d'abstinence, c'était la moindre des choses qu'il ait les couilles pleines !) mais pas suffisamment pour me permettre d'arriver jusqu'à un orgasme, même modeste. J'étais tournée sur le côté, à me caresser discrètement le clitoris pour «me finir», tout en me demandant si cela valait la peine que j'essaie de le faire rebander (en effet, même lorsque j'y arrivais, le résultat était souvent identique), lorsque le téléphone sonna brusquement. Il était plus de 22 heures mais avec le mauvais temps que nous avions depuis deux semaines, les urgences n'étaient pas rares (je suis infirmière). C'était le Père Thoral, qui m'appelait car le médecin qu'il était allé consulter pour sa femme, l'après-midi à Lyon avait demandé que les injections qu'il prescrivait soient commencées le soir même. Le Père Thoral était un robuste paysan d'une cinquantaine d'années environ qui habitait à une bonne vingtaine de kilomètres de chez moi. Quand je dis qu'il était agriculteur, je devrais plutôt dire qu'il avait été agriculteur. Car depuis toujours, il était mieux connu dans la région comme guérisseur. C'était même l'un des guérisseurs les plus connus dans cette région où ils sont très nombreux, ce qui n'empéchait pas sa femme d'être très asthmatique. Comme il aurait été très nuisible à son «prestige» qu'il consulte un médecin de la région, il l'emmenait souvent jusque chez un médecin de Lyon. Sa femme m'aimait bien et elle avait obtenu de son mari qu'il fasse appel à moi en tant qu'infirmière, bien que je sois la femme d'un médecin de la région. Au téléphone, le Père Thoral me dit avec son ton bourru habituel que sa femme n'allait pas bien du tout et qu'il fallait que je me dépêche. Aussi je m'habillai très rapidement, ne passant qu'une jupe, un corsage et un chandail. Il me fallut presque une demi-heure pour parvenir à la ferme des Thoral car les routes n'étaient pas très bonnes. Le Père Thoral m'attendait sur le devant de sa maison. -«Elle est en haut, me dit-il, à la chambre.» Aussi, je ne perdis pas de temps et montai rejoindre sa femme. Je lui prodiguai les soins prescrits par son médecin, ce qui me demanda presque une heure puis je redescendis à la salle où m'attendait le Père Thoral. Au premier coup d'oeil il me sembla bizarre. Un je ne sais quoi… L'oeil plus brillant et puis je vis la bouteille qu'il avait sorti. Une bouteille de «gnôle» qu'il m'avait déjà montré et qu'il distillait lui même clandestinement. -«Vous prendrez bien un petit verre ? me lanca-t-il.» -«Oh non, je vous remercie, répliquais-je, votre eau-de-vie, elle est trop forte pour moi !» -«Bah ! mais non, allez ne vous faites pas prier. Un petit verre pour la route, histoire de vous réchauffer» -"Ah, ca, c'est vrai, il ne fait pas chaud, répondis-je, cherchant à orienter la conversation dans une autre direction. Mal m'en prit car il me répondit alors : -«Vous ne devez pas avoir si froid que ca aux fesses pour ne pas mettre de culotte !» Je blêmis et fus soudain submergée par la honte car je venais de réaliser qu'avec l'escalier à claire-voie, il n'avait rien raté du spectacle et avait pu se rendre compte de mon absence de culotte aussi bien à la montée qu'à ma descente de l'escalier. J'aurais pu me fâcher mais je savais que c'est rarement

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MARDI 25 SEPTEMBRE 2012

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