LES PETITS SECRETS D'ÉMILE

J'ai fêté mon dix-huitième anniversaire, aujourd'hui. Après une petite fête organisée par mes parents, j'ai tenu à fêter ce grand jour à ma manière. Depuis quelques temps déjà, un ami de mes parents crèche chez nous parce qu'il n'a temporairement plus de toit au-dessus de la tête. Un différend avec sa femme, je crois. Moi, ça me plait qu'il soit ici, il est tellement beau. Mathias. Depuis qu'il est à la maison, j'ai de la difficulté à étudier et à travailler. Oui, oui, je crois que c'est un bégin. Je pense sans cesse à lui, surtout à sa mine renfrognée qui s'illumine chaque fois que j'apparais dans son champ de vision. Pour tout dire, j'ai même déjà essayé de baiser avec lui mais il m'a refusé cette faveur prétextant que je sois un garçon. Il a même osé me dire d'aller draguer des jeunes de mon âge alors qu'il devrait être fier qu'un jeune homme aussi coquin que moi le choisisse pour son baptême sexuel. Je suis enfin entré de plein pied dans l'âge de la raison, il ne pourra désormais plus refuser mes avances sous prétexte de désirs incorrects. Vivement l'âge légal pour faire l'amour avec un vrai homme. J'entends déjà les jeunes mecs qui me lisent me traiter d'injuste mais laissez-moi au moins vous expliquer pourquoi je pense ainsi. Les jeunes hommes de mon âge ne me donnent même pas envie de coucher avec eux. À 25 ans, certains sont toujours aussi immatures et inexpérimentés dans le sexe, trop intéressés aux jeux vidéos. Seuls les mecs d'une trentaine d'années s'intéressent vraiment à la baise. Et c'est cela qui m'excite, aguicher un homme avec une braguette gonflée ou un sourire plein de sous-entendus Les trentenaires imposent habituellement le respect et l'idée qu'un homme ait déjà fait l'amour à d'autres jeunes mecs avant moi m'allume un max, je ne sais pas trop pourquoi. Et je m'en moque ! Je crois que Mathias essaie de se conviancre que je ne lui fais aucun effet, pourtant chaque fois qu'il me voit en short ou en slip, il ne peut détourner le regard de mes longues jambes musclées et parfaitement bronzées. Je peux parfaitement deviner l'excitation que je provoque dans son caleçon. Il me faut cependant avouer que la faute me revient. Depuis qu'il est chez nous, je fais tout pour l'exciter, que ce soit par le biais de mes vêtements ultra moulants ou de mon attitude, souvent féline, parfois fauve. Je soupçonne mes hormones d'être à l'origine de ce comportement provocateur ; parfois, je n'ai pas particulièrement envie d'être sexy ou de «chasser le mâle». Mais dans tous les cas, je réussis toujours à l'exciter et à le faire bander… Parfois il suffit de me promener torse nu et en caleçon dans toute la maison pour le mettre dans tous ses états. Un homme ne peut y résister, à ce qu'il parait ! Toujours est-il que je profite amplement de sa faiblesse pour la plastique des jeunes éphèbes. Hétéro mon cul, tiens ! Bref, à la fin de la soirée, lorsque le calme revient enfin dans la maison, je me dirige vers la chambre de Mathias qui est heureusement située au sous-sol. En m'apercevant uniquement vêtu d'une ample chemise sans caleçon, il se voit incapable de réprimer un petit sourire de vainqueur. En me dirigeant vers le lit, où il fait presque toujours sa lecture quotidienne, je déboutonne ma chemise sans pour autant lui dévoiler mes pecs. Je m'approche lentement et bientôt, mon torse se trouve à la hauteur de ses yeux. Je frissonne déjà et il ne m'a même pas encore touché !!! De son regard azur émane la lueur éblouissante d'un désir sauvage et puissant, trop longtemps resté inassouvi… Je ne bouge pas mais pourtant, il semble toujours aussi indécis. Il écarte les pans de ma chemise en commençant par le bas. Il prend une délicieuse éternité pour ouvrir ma chemise et contempler mon torse musclé et ferme. Le coquin s'apprête à dévoiler l'ampleur de son désir pour moi en baissant son short mais je me sauve de son étreinte en prétextant avoir entendu des bruits de pas au rez-de-chaussée. Je n'ose même pas me retourner pour lire la déception sur son visage. Juste le fait de le laisser en plan, alors qu'il a une trique d'enfer et les couilles à pleine capacité, suffit à m'exciter. Pauvre mec, s'il savait comme je m'amuse à lui en faire baver !!! Dans ma chambre, je ferme la porte et je m'emmitoufle…

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SAMEDI 1 NOVEMBRE 2008

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