Quand j'ai débarqué dans la jolie ville de Rennes pour y poursuivre mes études, je savais déjà que ce serait pour moi l'occasion d'y vivre de très bons moments et d'y faire des tas de rencontres. À dix-huit ans, je n'étais plus vierge mais je n'avais pas fait grand chose à cause de mes parents trop inquiets et protecteurs avec moi. Je pouvais rarement sortir le soir et ils surveillaient de près toutes mes fréquentations. Quant à moi, j'étais bourrée de fantasmes sexuels. Il faut dire que je passais une grande partie de mon temps à lire des bouquins de cul, des romans de la collection « Les Interdits », publiés par les éditions Média 1000. Je cachais ces livres et j'attendais le soir d'être enfermée dans ma chambre pour lire quelques chapitres. Je finissais toujours par ma masturber, la tête envahie par les idées et les envies les plus folles. Dans ces livres, plus les scènes étaient perverses et plus elles m'excitaient. Aussi, quand je suis arrivée à Rennes, j'ai éprouvé avec une incroyable sensation de liberté. Enfin seule ! Sans mes parents sur le dos et personne pour me surveiller. J'étais déjà décidée à profiter au maximum de mon indépendance. J'avais trouvé un beau studio dans le centre ville, mes parents garnissaient confortablement mon compte en banque chaque mois, je possédais une voiture et, avec un peu d'organisation dans mes études, je pouvais avoir toutes mes soirées tranquilles, sans être obligée de bûcher. J'ai commencé à sortir avec des étudiants mais avec eux, je ne trouvais pas la même excitation que dans mes romans pornos. Pour moi, c'était trop soft et leur romantisme me désespérait. Je crois qu'à dix-huit, vingt ans, contrairement aux femmes, les hommes manquent encore de maturité et cela se ressent sur le plan sexuel. Ils n'ont pas confiance en eux, ils doutent et manquent cruellement d'imagination. Bref, mes petits copains, rencontrés en salle de travaux dirigés ou sur les bancs de l'amphithéâtre ne me faisaient pas jouir comme je le désirais. En plus, et contrairement à eux, je n'avais pas du tout envie de m'attacher et de me lancer dans une liaison sérieuse et durable. J'avais quitté des parents toujours sur mon dos, ce n'était pas pour me mettre en ménage avec un garçon jaloux et possessif. Pendant tout ce temps, il y avait un homme qui me faisait énormément fantasmer, c'était l'antiquaire qui possédait sa boutique, deux étages au-dessous de mon studio. Je le croisais de temps en temps et c'était d'un mec comme lui, que je voulais. Tout me plaisait : sa voix, son regard, son physique, sa manière de détailler le corps d'une femme Et, surtout. Jean-Paul avait la quarantaine passée. Au début, il m'intimidait mais peu à peu, j'ai adopté une attitude plus séductrice chaque fois que je me retrouvais face à lui. Je n'attendais plus qu'un seul signe de sa part pour aller me glisser dans son lit. J'ai appris, par une voisine, que Jean-Paul était divorcé mais qu'il vivait avec une autre femme. C'était peut-être le hic ! Tant pis ! J'avais remarqué une jolie brune très BCBG qui venait régulièrement dans sa boutique mais je pouvais, avec mon joli corps de nymphette aux envies les plus perverses, rivaliser sans problème avec elle. Un matin, je suis allé voir Jean-Paul dans son magasin, sous prétexte de trouver une bricole originale pour l'anniversaire de ma mère qui était dans plus de six mois ! Je m'étais habillée hyper sexy. Vraiment la nana qui veut faire craquer un mec ! Jupe très courte, chaussures à talons, chemisier échancré sans soutif et maquillage, un brin provo. Jean-Paul était seul. Nous avons tourné dans sa boutique puis, bavardé un peu. Je suis rapidement excitée face à un homme qui me plaît et s'il avait cherché à me prendre sur son bureau, je n'aurais rien fait pour me refuser. Mais je semblais être la seule à partager ce fantasme et je m'apprêtais à le quitter quand il m'a dit : -«Et si on allait prendre un verre, ce soir ? Je ferme à dix-neuf heures.» J'ai accueilli cette invitation avec une sensation douce et humide qui inondait mon sexe. À dix-neuf heures quinze, nous étions assis face à face dans un troquet. J'ai appris que Valérie ( sa copine ), était également antiquaire et possédait sa propre boutique. Elle était actuellement en déplacement en Hongrie avant de s'envoler vers la Syrie pour voir plusieurs collections d'objets rares qui pourraient intéresser ses
DIMANCHE 26 JUILLET 2009
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