QUITTER SON MEC ET VIVRE ENFIN…...

Il avait tout de suite compris qu'elle était partie. Avant même d'aller vérifier, il savait que sa valise serait dans le coffre de la voiture. Et voilà comment il se retrouvait seul en ce jour le plus important de sa vie, ignorant où était Francesca même s'il savait qu'elle n'avait aucune intention de sortir de la ville. Mais ça ne lui disait pas ce qu'elle allait faire. Une chose était claire dans son esprit : il fallait qu'elle vive quelque temps sans son époux Ivan, pour lui montrer qu'elle n'avait plus envie de rire. Une bonne leçon lui ferait le plus grand bien. Jour après jour, il était devenu de plus en plus évident que la seule chose dont il se souciait était sa petite personne. S'il l'avait vraiment aimée, comme il le prétendait, jamais il ne l'aurait traitée avec une pareille indifférence. Francesca n'avait que cinquante-deux dollars en poche mais, à l´inverse de son époux, l'idée de travailler comme tout le monde ne lui faisait pas peur. Elle marchait depuis un moment lorsqu'elle vit à la devanture d'un salon de coiffure une affiche proposant un emploi de réceptionniste. Elle acheta deux revues de cinéma, alla s'installer à une table dans un café proche et, pendant deux heures, s'absorba dans la vie des stars. À dix heures, elle ferma ses revues, régla ses consommations et retourna au salon. Une rousse aux yeux cernés de noir, échevelée au propre comme au figuré, lui fit savoir que le patron n'arrivait jamais avant midi. Elle vit s'arrondir deux sourcils tracés au crayon quand elle annonça qu'elle attendrait. - Tu veux attendre deux heures ? - Si ça ne dérange pas. - Bon, c'est toi que ça regarde. Assieds-toi. Francesca s'assit et feuilleta des magazines tout en jetant de temps à autre un coup d'oeil alentour. Il y avait des plantes partout dans un décor entièrement blanc. Des haut-paleurs judicieusement disposés braillaient du rock. L'ensemble du personnel portait une tenue unisexe composée d'un jean blanc et d'un t-shirt exotique. Ce fut le calme jusqu'aux environs de onze heures, puis un flot de clients se mit à déferler dans l'établissement. Femmes et hommes. Vers midi et demi, elle vit entrer un homme excetionnellement grand et exceptionnellement mince. Entre trente-cinq et quarante ans. Il portait une chemise à carreaux sous une cotte rose délavée et des tennis blanches. Son visage anguleux était auréolé de somptueuses boucles blondes. - Bonjour mes chéries ! Carillonna-t-il à la cantonade. Est-ce que tout va comme vous voulez ? La réceptionniste aux yeux de panda pointa vers Francesca un ongle vermillon de cinq centimètres. Il se tourna vers la nouvelle venue et la détailla. Quelle ravissante petite personne ! - Viens donc avec moi, qu'on regarde tes références. Tout ce que possédait Francesca en matière de références était un an de travail dans un salon de sa ville. Et c'était une très jolie femme. Elle avait un style physique qui dégageait une sorte d'érotisme soft. Mystérieusement, les petits tailleurs prenaient sur elle l'allure de tenues provocantes. Enfin, habillée comme elle l'était. Francesca était littéralement superbe. - Tu ne pourrais pas commencer aujourd'hui ? Demanda-t-il plein d'espoir et fasciné par sa beauté. - Il faut que je me trouve d'abord un appartement, dit Francesca. - Une pièce ? Pas cher ? Près d'ici ? - Euh… Oui. - C'est ton jour de chance, ma minette ! J'ai ce qu'il te faut, déclara le maître. Une heure plus tard. Francesca avait visité l'appartement, elle était encore époustouflée d'avoir pu se procurer en si peu de temps du travail, de l'argent et un logement. Ça prouvait simplement que c'était faisable et qu'Ivan se trompait sur son compte et son potentiel. Tandis que le maître la regardait avec plaisir, elle lui dit avec un petit regard coquin : - Attends un peu, j'ai une bonne idée… Elle décida de prendre une petite douche rapide pour se rafraîchir un peu. Il l'observa avec acuité. Elle releva ses longs cheveux en un chignon puis retira sa robe, lentement. Elle fit glisser sa robe sur ses épaules, ses hanches et la laissa tomber sur le sol. Il déglutit, difficilement. Elle se retrouva en string et soutien-gorge. Avidement, il détailla chaque courbe de son corps, le creux de ses reins, la volupté de sa gorge. Ses mains dégrafèrent son soutien-gorge. Dommage, elle lui tournait le dos. Ses mains glissèrent sur ses hanches, attrapèrent le fin morceau de tissu puis se penchant, légèrement, le firent tomber le long de ses cuisses. Intéressé, il regarda ce corps se dénuder, ses

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LUNDI 10 SEPTEMBRE 2012

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