LA REINE DES PUTES - ÉPILOGUE

Malgré toutes les joies que m'a apporté ce beau métier, j'ignore si je serai en mesure de le poursuivre longtemps. Je vous livre «in extenso» les termes d'une lettre reçue hier : Ma très chère . Lorsque je t'ai quittée, après cette séance que tu m'as dit être la dernière, j'étais euphorique. Depuis, chaque nuit, je me remémore chaque instant de cette apothéose. Je sens encore ta douce main m'effleurer le sexe, l'envelopper doucement, l'enserrer subitement puis glisser un doigt humide sur ce frein si sensible. Pendant ce temps, de la main gauche, tu joues tendrement avec mes petites boules toutes chaudes. Un de mes doigts a-t-il glissé sur les petites lèvres de ton sexe, tout mon corps est parcouru d'un indicible frisson. Tu joues ainsi avec mon désir brûlant; tantôt avec ta bouche gourmande ou ta langue serpentine, tu masses mon gland en contractant ta gorge, tu aspires et dégustes la moindre goutte de liqueur échappée bien malgré moi. J'entends encore ta douce voix murmurer : - J'aime faire vibrer les cordes de ta harpe. Tu joues de la flûte douce, du trombone, parfois : à mon tour, je me sens envahi d'une musique céleste tandis que ma langue lape ta moule dont le parfum m'envoûte. Soudain, t'en souviens-tu, tu t'es redressée : je te vois presque assise au-dessus de mon sexe que tu tiens d'une main ferme. Avec une infinie lenteur, je le sens se glisser dans ton doux nid d'amour; petit à petit, je me fonds en toi, nos sexes se mettent à l'unisson, comme un orchestre qui s'apprête à jouer un concerto. Maintenant, c'est le grand silence, nous sommes immobiles pendant quelques instants, retenant notre respiration, tes yeux brillent de mille feux lorsque tu te soulèves doucement, attaquant ainsi le premier mouvement de cette envoûtante mélodie : andante. Je sens tes contractions qui me massent; mes tressaillements en sont le contre chant. Puis, le rythme s'accélère, allegro ; comme ton ventre qui m'enserre, ton souffle se creuse, tout ton corps se cambre, je suis fasciné par tes seins fièrement dressés, tu ahanes, allegro cantabile, tu pousses un long hurlement de plaisir, tu jouis, laissant échapper une longue mélopée de plaisir qui s'éteint doucement tandis que tu te laisses glisser sur moi et que nos lèvres se rejoignent. Tu m'as appris à économiser ma semence : de violentes secousses ont parcouru tout mon être, mon corps tout entier s'est tendu comme un arc, mais l'archer a retenu la flèche. Pendant un long moment, nos langues se sont confondues dans un dialogue sans paroles, parlant de plaisirs et de jouissances, de désirs renaissants. Soudain je me suis redressé et comprenant la violence de mon désir, comme la femelle qui attend le rut du mâle, tu m'as fait l'offrande de deux fesses tentatrices, aux courbes voluptueuses. Je t'ai saisi par les cuisses et d'un seul coup, je me suis enfoncé dans ton nid brûlant; j'entends encore ton long râle de plaisir, et tandis que je te défonce, tu me cries «plus fort, oui, encore». Je sens dans les brusques mouvements de ta croupe, les vagues de plaisir qui te submergent. Sentant que je ne vais plus me retenir longtemps, tu t'es retirée brusquement pour te coucher sur le dos et glisser tes jambes entre les miennes. - Regarde-moi dans les yeux et fais-moi cadeau de ton plaisir. Tu saisis alors ma verge pour la glisser dans ta chatte. Je commence de tendres circonvolutions dans un va-et-vient troublé par de brusques contractions, dont nul ne sait qui les provoque, tellement nos corps, nos sexes sont fusionnés. Je n'en peux plus, mais dans un dernier effort, prenant appui sur les coudes, je prends tes seins à pleines mains, les pointes entre pouce et index, je veux aussi te faire jouir. J'amplifie doucement mes mouvements, de façon à ne négliger aucun point de ta brûlante paroi. Je m'enfonce maintenant très lentement, pour remonter plus lentement encore afin de bien sentir la houle qui soulève ton ventre. Les rouleaux de mer gonflent de plus en plus. Je laisse passer la première vague de ton plaisir, mais lorsque la suivante déferle, comme le surfeur, je me laisse emporter… Je surfe sur la crête de la vague, je glisse, je roule sur une autre, qui tout à coup s'enroule sur moi, tout mon corps se contracte, la vague m'étreint, j'explose, je jouis.

» Plan cul Bouzonville

DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2012

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