Les salons feutrés

J'ai trente-quatre ans, mon mari en a trente-sept et nous fréquentons les milieux échangistes depuis plusieurs années. Je suis une femme très libérée sur le plan sexuel, je n'ai pas de tabou et j'adore jouir. Jouir de toutes les manières, y compris avec le petit orifice secret caché entre mes fesses. De plus, j'ai une nature exhibitionniste et les regards agissent sur moi comme un délicieux stimulant sexuel. En deux mots, je suis encore plus vicieuse et délurée lorsqu'on me mate. Avec Jean-Marc, mon mari, nous avons toujours tenté de diversifier nos jeux amoureux, de chercher des situations nouvelles, insolites et varier les plaisirs. Rien n'est plus triste (et ennuyeux ) que de baiser constamment de la même manière. Pour ma part, j'ai besoin de changement, de surprises et d'imprévus. Mes fantasmes évoluent et à trente-quatre ans, je ne suis pas excitée par les mêmes choses que lorsque j'en avais vingt. Aujourd'hui, j'aime les situations de “sexe à plusieurs ”, les relations échangistes et l'amour en groupe. Avec Jean-Marc, nous y sommes venus peu à peu en pratiquant, pour commencer, le triolisme. Ce fut, d'abord, plusieurs aventures avec deux hommes pour moi toute seule, des partenaires que nous contactions par Minitel, réseaux téléphoniques ou grâce aux nombreuses revues spécialisées dans les annonces et les rencontres. J'aimais beaucoup devoir m'occuper de deux beaux sexes virils et offrir ensuite mon corps à deux mâles surexcités. Etre prise en sandwich me procurait des orgasmes incroyables, autant dans leur intensité que dans leur durée. J'avais l'impression de devenir complètement folle, de jouir avec tout mon corps. Plus tard, nous sommes passés à l'échangisme pour satisfaire un fantasme de Jean-Marc : il rêvait de me voir dans les bras d'une autre femme bisexuelle. A vrai dire, plutôt dessus elle ou dessous, tête-bêche… Quant à moi, ne serait-ce que pour satisfaire mon mari, je n'étais pas contre l'idée de goûter et d'être initiée aux divertissements érotiques de Lesbos. Dans nos recherches libertines, nous avons cessé de nous intéresser aux annonces d'hommes seuls pour privilégier celles de couples dont la femme était bi. J'ai découvert le vice des filles, la jouissance trouble de porter un godemiché équipé d'une ceinture, celle de passer ma langue sur un sexe semblable au mien ou de caresser et lécher une poitrine ferme. Très vite, j'ai su rendre aux femmes tout le plaisir qu'elles pouvaient me procurer. Il faut dire que question sexe, j'ai toujours appris très vite. Nous avons connu plusieurs couples que nous recevions chez nous ou qui nous invitaient chez eux. Deux ans plus tard, j'accompagnais, pour la première fois. Jean-Marc dans une boîte échangiste. C'était en juillet 1998. Nous étions en vacances dans le sud-est de la France et passions nos journées sur la plage naturiste des Lecques. Cela faisait longtemps que mon mari insistait pour m'emmener dans un club privé. De mon côté, je ne me sentais pas encore assez sûre de moi pour m'afficher aussi ouvertement et publiquement. En fait, je ne sais pas trop… J'avais peur de franchir ce pas. Peur d'aller encore plus loin que tout ce que j'avais connu, jusque là. En vacances et loin de chez nous, ce fut plus simple pour moi. L'été, la mer, le soleil… Tout ça agit favorablement sur ma libido. Sans compter le fait de passer mon temps à m'exhiber sur une plage et d'offrir mon corps entièrement bronzé à des regards d'hommes envieux. Cette année-là, j'ai donc dit oui à mon mari. Nous nous sommes renseignés sur les différents clubs échangistes de la région et notre choix s'est porté sur le Cyrano, une boîte située à Ollioules et qui proposait une soirée à thème : Toutes les femmes en string. Je me souviens encore de mon émotion lorsque je me suis préparée dans la salle de bains de l'hôtel. J'étais très anxieuse mais en même temps, je voulais paraître très sexy, plaire et donner envie de moi. J'avais choisi un string en dentelle blanche qui s'accordait parfaitement avec le teint mat et bronzé de ma peau. En haut, j'avais décidé de ne pas porter de soutien-gorge sous un t-shirt léger et échancré. Quant à ma minijupe, elle s'arrêtait au ras des fesses et était délicieusement provocante. Devant la porte du club, j'ai failli renoncer et demander à Jean-Marc de faire demi-tour. J'étais pourtant excitée de pénétrer dans un tel endroit mais j'ai eu une dernière hésitation, un petit moment de panique. Mon mari m'a rassurée et je l'ai finalement suivi. Je me sentais rouge…

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MERCREDI 29 SEPTEMBRE 2004

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