SOCIÉTÉ SECRÈTE - LE CHOIX

Je revins faire mes courses au supermarché. Je flânais de nouveau dans les boutiques. À faire tourner les têtes, je fis beaucoup plus de rencontres qu'avant. Les premières furent difficiles. Les suivantes tranquilles. Enfin, j'en vins à jouer de ma tenue. Déclenchant des torticolis aux petits malins qui voulaient en voir plus. C'est dans cet état d'esprit que j'ai retrouvé la femme au yaourt dans son rayon. - T'es incorrigible. Pas la peine de demander ce que tu portes. Approche ! Comme je m'en étais douté, j'étais incapable de résister à un tel ordre. - Écarte les jambes ! Elle fouilla mon sexe. Sortit sa main maculée, l'essuya sur ma robe. Et laissa cette dernière au-dessus de mon nombril. Je fus incapable de réagir. Elle me fit signe de partir. Elle me lança du bout du rayon : - Tu penseras à te rhabiller ! Elle avait employé le futur et je ne fus capable de remettre ma robe tachée que lorsque je fus dans un autre rayon. Par chance, je faisais toujours mes courses très tôt le matin, les jours sans affluence. L'épisode fut vite oublié. Je passai une journée normale. Le soir on sonna à ma porte. Personne n'était venu me voir depuis longtemps. J'ouvris et la femme du centre commercial entra précipitamment. - C'est quoi ce truc, je croyais que c'était fini. - Donne-moi tes dessous, lui dis-je. - Quoi ? Tu joues les cinglées et tu veux que je fasse pareil ! - Donne ou je les prends ! - Bon je crois qu'il faut qu'on se calme. - Donne ! Elle me regarda, béate. Je m'approchai. Elle fit signe des deux mains :«Ça va ! Ça va !» Elle retira sa culotte et sortit son balconnet. Elle me regarda de nouveau et lança timidement : - Tu fais quoi ? - Ici pas de dessous, tu les auras en sortant. - T'es à la masse. - Peut-être… C'est incroyable comme je me sentis à l'aise. Je n'avais pas cru que ce serait si facile. Elle passa au salon. Elle ne put se résoudre à me parler de «mon» problème. Nous avons parlé de tout et de rien comme deux copines. Elle est revenue plusieurs fois. Il me fallut insister les premières fois puis elle livra ses dessous d'elle-même. Nous parlions sur un pied d'égalité. Je restais consciente que si dans le magasin elle me demandait n'importe quoi, je le ferais comme avant. Je me demandais si elle s'exécuterait si je lui ordonnais chez moi. Je tentai l'expérience. Lors d'une visite, je lui demandai en arrivant de se mettre nue. Elle m'envoya paître. Et voulut repartir. Elle ne quitta que sa culotte, ce qui, dit-elle, était déjà pas si mal et seulement pour me faire plaisir. Ma vie s'écoulait tranquille. Plusieurs choses avaient changé. Je sortais plus. J'avais des amis. Moi qui étais incapable de m'adresser à un mec, je ne comptais plus mes conquêtes. Non pas parce que je jouais de ma tenue mais parce que je me sentais plus forte. Je n'ai pas vu la jeune femme pendant de longs mois. Je menais une vie agréable, libre, joyeuse. Elle réapparut sur le pas de ma porte. Je la fis entrer et déshabiller. Surprise, elle me félicita et me montra sa nudité. Elle s'installa au salon et sortit deux paquets. - Pour toi ! J'ouvris. Un collier noir muni d'un simple anneau. Et un rouge avec un pendentif. - Si tu choisis le noir, tu obéiras à tous ceux qui te diront : «Cet anneau vous va à merveille.» Si tu portes le rouge, tu auras tous pouvoirs sur celles qui portent le noir. Toutefois, tu seras à la merci des hommes qui te diront «Ce pendentif est une pure merveille.» Enfin tu es libre de ne rien choisir. - Je peux porter celui que je veux quand je veux ? - Non. Tu dois choisir une fois pour toutes. Être à la merci de tous, pouvoir faire ce que tu veux d'autres femmes ou quitter la partie. Je ne savais que répondre. - À partir d'aujourd'hui, tu n'as plus aucune obligation, ni vestimentaire ni autre. Tu as une semaine pour faire ton choix ! Dans une semaine, quand tu sortiras, tu porteras ou ne porteras pas le résultat de ton choix… La semaine fut un calvaire. Je pouvais me libérer de tout ça et reprendre ma vie. Je pouvais choisir le rouge. Je me souvins de la puissance que j'avais ressentie en faisant déshabiller la femme du supermarché. Je me souvins aussi de la jouissance lorsqu'elle m'avait pénétré de la main dans son rayon.…

» rencontres ?  Saint-Lô

JEUDI 23 AOûT 2007

Pour répondre à cette annonce et voir la vidéo, Veuillez indiquer :

@