STUDIEUSE ET DÉVERGONDÉE 1

Peut-on être studieuse, briller dans ses études, réussir tous ses examens et avoir en même temps une vie sexuelle intense et dissolue ? En ce qui me concerne, je n'ai jamais eu de problème pour concilier les deux : le cul et le travail de la fac. J'ai besoin de faire l'amour très souvent, au moins une fois par jour. De toute manière, si je suis excitée, je n'arrive pas à bosser mes cours. Je suis trop tendue, trop nerveuse, je n'arrive pas à me concentrer. Alors autant prendre d'abord mon pied avant d'ouvrir mes bouquins. Je viens d'avoir vingt-cinq ans et, après une maîtrise de Lettres Modernes, je me suis lancée dans un doctorat. Je suis l'une des meilleures élèves de ma promotion. Mais certains étudiants disent aussi que je suis l'une des plus allumeuses et ceux qui me connaissent plus intimement ajoutent : et des plus salopes ! Ils n'ont pas totalement tort. J'aime provoquer et séduire, donner envie de moi. J'adore exciter un homme et savoir que je le fais bander même si je ne vais pas forcément baiser avec lui. Quant au terme de salope, c'est un mot que j'adore entendre quand je fais l'amour. J'en suis une, je n'ai pas honte de l'affirmer et je l'assume. Il y a longtemps que j'ai compris que pour jouir pleinement avec un mec, il fallait se donner à fond à lui, se laisser aller et se débarrasser de ses tabous. Moins on a de blocage et plus on s'éclate. À vrai dire, j'ai toujours aimé le sexe. Je me souviens de siestes assez torrides quand j'étais encore vierge, seule chez moi. D'abord, je commençais par m'examiner intimement ; je jouais au docteur en étant à la fois le médecin et la patiente. J'étais très curieuse de mon corps et de ses zones les plus intimes, les plus secrètes. Je me servais d'un miroir pour regarder longuement mon sexe et mon clitoris, j'écartais les lèvres de ma fente pour observer l'intérieur de ma chatte et j'allais jusqu'à examiner le petit trou interdit caché entre mes fesses. Interdit mais qui déjà m'intéressait et me troublait beaucoup. Bien sûr, je ne faisais pas que regarder. Je touchais, je palpais, je pressais avec mes doigts sur les endroits les plus sensibles et les plus érogènes pour moi, je frottais et je testais différentes manières de m'exciter, de me masturber et de me faire mouiller. J'aimais prendre tout mon temps et faire durer les choses avant de me donner du plaisir. Je me faisais vraiment l'amour toute seule, caressant mes seins et mon clitoris, pénétrant ma vulve, me doigtant l'anus, excitée par la vision de mon index allant et venant dans mon orifice serré. Parfois, il m'arrivait aussi de m'introduire des objets. Je n'avais pas besoin de quelque chose de trop gros pour me faire jouir. Une bougie ou le manche fin d'une brosse à cheveux suffisait. Et tout en me branlant, je me racontais des histoires. Des histoires carrément honteuses et scandaleuses. Il faut dire que je me tapais de drôles de lectures pour m'exciter ; tout ce qu'on pouvait trouver de cochon dans les librairies : Pierre Louÿs, le Marquis de Sade, les collections Interdites de la Musardine et les romans érotiques de Paul Duncan. J'étais tantôt dans la peau d'une Justine ou d'une Juliette, dans celle d'une fille perverse de la bourgeoisie et soumise aux choses les plus vicieuses : attachée et insultée, humiliée puis pénétrée par tous mes orifices. J'étais un objet sexuel, un objet de plaisir auquel on faisait subir des actes obscènes. Dans certaines de mes histoires, je pouvais être plus dominante et directive et je mélangeais aussi bien des images et des corps d'hommes ou de femmes. Oui, j'étais déjà une adolescente pervertie avec des fantasmes plein la tête. Je passais pour une fille sage et appliquée dans mes études mais en vérité, j'étais plus préoccupée par le sexe que par mes livres de maths ou de français. Cela ne m'a pas empêchée de réussir mon bac avec mention «bien». Me voilà à la faculté, seule et indépendante, logeant dans un petit studio du centre d'Aix-en-Provence, à deux pas de la mairie dans les rues piétonnes. C'est là que j'ai commencé à vraiment me dévergonder, à sortir le soir et à multiplier les expériences. C'était quand même mieux de passer la nuit dans le lit d'un beau garçon plutôt que de se consoler avec ses…

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DIMANCHE 25 MAI 2008

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