LE TOURNOI DES BOUCS

Chaque printemps, depuis des décennies à Mont-Ferragne-les-Tours, on célébrait le tournoi des boucs. C'était un ancien rituel greco-romain que le village avait toujours conservé et qui donnait lieu à des réjouissances fort attendues. On y rendait hommage à la fertilité. Le coup d'envoi se donnait autour d'une arène de boue spécialement aménagée sur la Grande Place. Là, se déroulait un combat, à même la boue, qui opposait les deux jeunes hommes les plus populaires de la région. Le champion de ce pugilat coquin remportait alors le “droit de cuissage annuel” qui consistait en la possession charnelle d'un éphèbe de son choix. Le village comptait environ une soixantaine de jeunes qui s'étaient massés tout autour de l'arène. Cette année, l'exquis Olivier affrontait le colossal Ludovic dans une lutte qui risquait d'être serrée. D'autant que les deux garçons étaient les deux meilleurs amis du monde. Le brun Olivier chargea le premier et empoigna Ludovic sous les bras en lui entravant la cheville pour le faire basculer. Mais Ludo, solidement planté, résista facilement à l'attaque du mince et long Olivier. Il faut dire que Ludo était bien en chair, une chair rose et dure, une chair qui appelait le désir d'y mordre comme dans un pain fraîchement sorti d'un four. L'idée de le renverser et de pouvoir ensuite le dévêtir totalement, puisque tel était le but de ce tournoi, représentait un défi considérable pour le très délicat Olivier. Ils luttaient donc avec une joie évidente lorsque le joli brun perdit pied et se retrouva sous le corps robuste de son blond compagnon. Choqué. Olivier plongea son regard ambre dans le bleu d'acier des yeux de Ludo et le projeta à quelques centimètres de lui avec une force surprenante. Un murmure parcourut les spectateurs et Ludovic rit de bon cœur. Olivier s'en offusqua davantage et se rua sur Ludo pour lui arracher son t-shirt. Il s'agrippa au tissu avec fureur mais son ami n'eut qu'un geste de la main pour le renverser de nouveau et s'asseoir sur son ventre. Ludovic tenait fermement les mains d'Olivier entre les siennes et en profita largement pour lui baiser la bouche, ce que le charmant petit brun ne détesta pas. Il se laissa déguster les lèvres avec un plaisir manifeste, sous les applaudissements et les sifflements de la foule attisée. Ludovic était fort coquin car cette diversion devait lui permettre, d'un mouvement rapide et imprévisible, de faire sauter les boutons de la chemise d'Olivier et d'offrir aux spectateurs ébahis la vue de splendides pectoraux, superbement dessinés. Le torse maintenant découvert, le beau brun n'avait plus d'autre alternative que la vengeance. Il respira profondément et lança un cri de guerre, accompagné d'une poussée qui ébranla les coutures de la braguette de Ludovic. -“Ah ! Ah ! Je vais bientôt te mettre la main à la bite mon mignon”, déclara prétentieusement Olivier. Mais le stratégique Ludovic avait d'autres ruses dans sa besace. Il se mit à titiller fort habilement les tétons de son copain, en roulant les pointes entre le pouce et l'index, ce qui obligea Olivier à sourire sous la délicieuse sensation qui le dardait jusqu'au bout de la queue. Dans l'assistance, des garçons commençaient déjà à se frotter l'entrejambe. Bien malgré lui, le beau brun se déhanchait doucement, tangué par le mouvement du bassin de son compagnon en dessous et il mit un moment à comprendre que son pantalon s'affaissait lentement autour de sa taille. C'est alors qu'il rugit et déchira le coton du t-shirt de Ludovic pour dévoiler, au public enthousiaste, la parfaite musculature de ses impressionnants pectoraux. Les deux mecs se mirent alors à se couvrir de boue dans un concert d'encouragements et bientôt ils ne furent plus que deux masses brunâtres aux cheveux encrassés. La lutte battait son plein. Ludovic avait perdu son pantalon grâce à une attaque de dos et on en était au caleçon lorsque Ludo, ayant immobilisé les jambes d'Olivier, parvint à lui arracher la sienne d'un féroce coup de dents. Les applaudissements fusèrent de partout. Olivier était vaincu. Ludovic attacha avec précaution Olivier à quatre bouts de bois fichés en terre dans l'arène. Ensuite il alla choisir sa récompense. Ce prix devait se consommer immédiatement après le combat, devant le regard de tous, sur le sol de l'arène. Quant au perdant, il devait se soumettre au rite de la fertilité, c'est-à-dire qu'étendu dans la boue à côté du couple amoureux, il exposait son corps nu afin de recevoir la semence de tous ceux qui déverseraient leur plaisir en assistant aux ébats…

» rencontres ?  Frévent

MARDI 20 MARS 2007

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