TROIS FRÈRES AU LAVOIR

Jeudi, 20h. Comme toutes les semaines. Donatien, 24 ans, vient faire sa lessive au lavoir qui jouxte son immeuble du 15ème. Difficile de trouver de quoi s'occuper, comme d'habitude, alors Don (c'est ainsi que l'appellent ses deux frères avec qui il partage son appartement) a amené un bon CD dans son Discman et un roman porno, distraction qu'il affectionne particulièrement. C'est que ce cher Don est grand dragueur, mais célibataire endurci, malgré la réputation qu'ont les blacks d'être pourvus plus généreusement que la moyenne. Et, honnêtement, lui et ses frères Richard et Serge ne dérogent pas à la règle. Ce qu'ils s'en sont déjà enfilés des gonzesses ! C'est donc comme toutes les semaines que Don remplit la machine et la met en route. Ensuite, il se trouve un petit coin tranquille dans le lavoir, puis s'installe avec sa musique et son bouquin. De là où il est assis. Don a une vue sur tout le lavoir, et donc il ne manque pas de remarquer la grande rousse qui rentre les bras chargés de paquets de linge sale. Il la jauge, des pieds à la tête, elle doit avoir 35 ans, avec de longues jambes, et surtout de ces seins qui vous défient toutes les lois de la pesanteur en pointant vers le haut de toute leur arrogance. Ce que Don remarque également, c'est que la demoiselle a, sans doute sans le remarquer, laissé échapper un vêtement de son panier à linge. D'une manière toute à fait intéressée, il se lève donc, et s'empresse de ramasser le morceau de tissu jonchant le sol, et qui s'avère être… Un soutien-gorge en dentelle bleu ciel ! Un peu gêné, mais cachant bien son jeu, il s'avance vers l'inconnue, et en bafouillant quelques mots, lui tend son sous-vêtement oublié quelques mètres plus loin. Elle gratifie alors notre ami Donatien d'un large sourire et d'un merci qui l'envoient immédiatement en orbite tant sa voix est agréable. Reprenant son poste d'observation, caché derrière son bouquin. Don ne manque pas un seul des faits et gestes de la belle, qui à son plus grand étonnement, semble faire fi de sa présence, et n'hésite aucunement avant de passer les mains sous sa robe pour enlever sa culotte afin de la placer avec ses autres vêtements, dans la machine à laver. Malgré son apparent détachement. Don a du mal à réprimer une érection naissante, qui, vu la taille de son sexe, sera difficile à dissimuler. Seulement, la garce semble avoir délibérément choisi de titiller le jeune black, car elle s'assied face à lui, en croisant les jambes. Don semble devenir fou, il est en sueur, et cherche maintenant par tous les moyens à donner un coup d'œil sous les jupes de sa voisine. Il emploie tous les moyens, fait tomber un stylo, puis refait plusieurs fois ses lacets, mais rien n'y fait, les jolies jambes de la nouvelle fille de ses rêves croisées trop haut, et la robe descendant trop bas, empêchent toute vue sur son intimité. À chaque fois que Donatien relève la tête, il a l'impression qu'un sourire de plus en plus large s'étend sur le doux visage de la demoiselle, et, pour toute tentative de diversion, il se présente. - Bonjour, je m'appelle Donatien, et vous ? - Bonjour, moi c'est Anne-Charlotte, vous habitez dans le coin ? - Oui, juste à côté, je partage un appartement avec mes deux frères. - Je suis nouvelle dans le coin, ça me fait plaisir de vous rencontrer. - Le plaisir est partagé, mademoiselle. - J'ai remarqué… Ajoute-t-elle, souriant de plus belle. N'osant pas comprendre le sous-entendu. Donatien, ne sait plus quoi dire, et prend alors son mobile afin de prévenir ses frères du canon dont il vient de faire la connaissance. Son texto est des plus éloquents. «Débarquez au lavoir, y'a de la meuf de compétition…» Ce dont Donatien est loin de se douter, c'est qu'il a affaire à une joueuse qui, ayant remarqué les vaines tentatives de Don pour apercevoir le paradis sous sa robe, se plaît à jouer avec le jeune homme. Aussi, sans crier gare, et devant ses yeux ébahis. Donatien voit la jeune femme se lever, et relever sa jupe jusqu'à la taille, découvrant ainsi ce qu'il avait vainement tenté d'apercevoir plus tôt. - C'est bien ce que tu voulais, non ? - Euh, oui… Mais… Laissant retomber sa robe, elle se rassied, toujours en souriant, et dit : - Bon, ben tu es content comme ça. Dis-moi, à mon tour de te demander une faveur. Il y a un mythe qui fait croire que les blacks ont…

» Plan cul Désertines

MARDI 18 MARS 2008

Pour répondre à cette annonce et voir la vidéo, Veuillez indiquer :

@