LE VESTIAIRE

Gilles et François reprenaient peu à peu leur souffle dans le vestiaire des hommes. Bien qu'ils soient particulièrement en forme pour des hommes de leur âge, le match de tennis endiablé qu'ils venaient de se disputer sur le court intérieur du gymnase les avaient laissés haletants. Plus qu'à l'habitude, leur rivalité amicale, les avaient amenés à se dépenser jusqu'à la limite de leurs capacités. Tous deux s'y étaient donnés à 110 % et s'étaient surpassés dans cette lutte pour la victoire, qui cette fois-ci était allée à Gilles. Grâce aux trois aces réussis en début de partie, il était parvenu à arracher une victoire à son copain pour une des rares fois de leurs affrontements. François, bon perdant, n'en mettait pas moins pour autant et lui soulignait. - Une chance que tu m'as surpris à froid en début de partie, sinon tu ne serais jamais parvenu à me vaincre. Mais, encore une fois, bravo ! Tu as su profiter de ma faiblesse, lui confia-t-il humblement, pendant qu'il tentait péniblement de retrouver son souffle. - Fallait bien que je mette toutes les chances de mon côté, lui avoua Gilles, en toussotant. Je me demande bien ce que nos femmes ont fait cet après-midi, souleva-t-il avant de retirer son gaminet complètement trempé de sueur et de le jeter à ses pieds. - Comme d'habitude, j'imagine qu'elles se sont envoyées en l'air avec le jeune jardinier de Louise et Paul, lança François à la rigolade. - Tu sais quoi ? Paul m'a avoué qu'il fréquentait des clubs d'échangistes avec Louise depuis quelques mois. Te serais-tu imaginé ça ? Lui murmura Gilles sur le ton de la confidence. - Hein ? T'es sérieux ? Je savais Paul capable de ça, mais je n'aurais jamais cru que Louise soit aussi… ouverte, finit par dire François, un peu hésitant. - Eh oui ! Comme quoi, on ne peut jamais être tout à fait certain de ce que l'on croit de nos proches, enchaîna Gilles en ricanant. Puis, les deux hommes finirent de se dévêtir avant d'aller sous la douche. Comme ils savaient tous deux qu'il n'y avait personne d'autre dans l'établissement, à part le gardien, ils pouvaient prendre tout leur temps. Aussi, ne se pressaient-ils pas, déambulant complètement nus à travers les corridors du vestiaire. - Je me demande bien comment ça peut se passer dans un club échangiste. Je ne sais pas comment je réagirais en voyant Colette se faire prendre par d'autres hommes, confia Gilles à son ami. - C'est drôle que tu me parles de ça… Jeanne m'en a aussi parlé pas plus tard qu'hier. T'en fais pas. Dis-toi bien que d'autres femmes se chargeraient bien de te changer les idées, rigola François avant de se plonger sous le jet d'eau chaude et fumante. - Ouais, t'as bien raison. Je suis juste curieux. J'ai lu quelques articles de journaux sur le sujet récemment. Mais, avoues que ça doit faire bizarre de savoir que sa femme prend son pied avec d'autres hommes, ajouta Gilles, avant de se glisser sous la douche à son tour. - Ben voyons Gilles, tu ne vas pas me dire que tu n'as jamais rêvé, même secrètement, de faire l'amour à plusieurs avec Colette. Avec une si belle femme, il ne faudrait pas t'étonner qu'elle attise tous les hommes autour, lui répondit-il. - Et toi ? Tu vas me dire mon salaud que tu as déjà eu envie de baiser ma femme ? Rigola Gilles. - Bien sûr ! Ça m'est déjà passé par l'esprit, mais je n'aurais jamais osé. Sinon qu'avec ton consentement, continua François sur le même ton badin. - Ouais ! Ouais ! Vieux cochon ! Dis-moi, crois-tu que durant les partouzes des clubs d'échangistes, les hommes le font aussi entres eux ? Demanda soudainement Gilles, un peu gêné. - Mais pourquoi me poses-tu cette question ? T'as des idées mon cochon ? Se contenta de répondre François d'un ton qui feignait le détachement. - Je me demande tout simplement ce qu'on peut ressentir dans de telles circonstances, voilà tout ! Conclut Gilles en se savonnant la poitrine. Mais, dans son esprit se bousculaient un tas d'images mentales. En fermant les yeux, il s'imaginait entouré de couples dénudés, en pleine action d'échangisme. Des images orgiaques qui eurent tôt fait de lui procurer une formidable érection. Il voyait tous ces pénis bandés durs qui coulissaient tantôt dans des bouches, tantôt dans des anus et toutes ces visions l'excitaient terriblement. Dans ses songes, il

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VENDREDI 18 NOVEMBRE 2011

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