Victor, le maître

Je m'appelle Eric, j'ai 24 ans et je travaille comme vendeur dans une société de matériel informatique de la région Nantaise. Je suis homo mais malheureusement pour moi, mes fantasmes s'accordent rarement avec ceux des hommes que je rencontre. C'est pour cette raison que j'ai décidé aujourd'hui de me confier. J'espère par la même occasion encourager d'autres témoignages de personnes qui, comme moi, seraient fascinées par les pieds. L'amour des pieds, je sais, cela prête souvent à rire. C'est pourtant une forme de sexualité riche en sensations. Chez moi, cela va de pair avec un tempérament soumis. J'aime recevoir des ordres, être humilié, être attaché et fessé, dilaté sur des godes énormes, subir un travail douloureux des seins… J'accepte les jeux uro, les pinces à seins et je me plie sans difficultés aux exigences de partenaires dominateurs. Je suis également fasciné par les vêtements et les sous-vêtements en cuir mais je ne jouis jamais autant que lorsque mon amant me veut auparavant à ses pieds pour les lécher, les adorer, les embrasser… Si c'est lui qui me l'impose d'une voix sévère et autoritaire, mon plaisir est à son paroxysme. Pour moi, de beaux pieds sont mille fois plus excitants qu'une belle queue ! Cela doit remonter à mon adolescence, au moment de l'éveil de ma sexualité et de la prise de conscience progressive de mon homosexualité. À la piscine ou bien sur les plages, mon regard était irrésistiblement attiré vers les pieds des garçons de mon âge. Et cette vision me troublait fortement. Quand je me branlais, je m'imaginais toujours aux pieds d'un homme, en train de les lui masser et caresser. Certains pieds me laissent insensibles comme ceux, par exemple, aux orteils boudinés, courts et joufflus ou mal dessinés. Il y a une esthétique du pied que certains auront sans doute du mal à comprendre. Les pieds qui m'excitent le plus sont ceux aux orteils longs et fins. Mais leur taille importe peu. En fait, j'ai vécu jusqu'ici une seule vraie expérience satisfaisante. C'était avec un homme rencontré par Minitel. Victor avait 43 ans. Il était architecte et habitait Nantes. Je l'ai rencontré après une longue discussion sur Minitel où je lui avais avoué mes désirs les plus secrets. Victor, lui, était dominateur et il voulait quelqu'un de jeune avec un beau corps. Je suis brun avec des yeux bleus, imberbe, je fais 1, 78 mètres pour 70 kilos et mon physique lui convenait parfaitement. Il m'a reçu en début de soirée dans une maison bourgeoise de la vieille ville. Il y régnait une atmosphère particulière, avec des murs peints tout en blancs, des tableaux modernes et des statues de fer torturées, disposées un peu partout. Victor m'avait imposé de venir avec un string en cuir sous mon pantalon et d'avoir le pubis, les couilles et la raie des fesses totalement rasés. Au premier abord, c'était un homme froid et distant qui m'impressionna. Mais très beau. Il était grand, une gueule à la Delon avec des cheveux bruns coupés courts. Il portait un pantalon en cuir qui moulait sa queue et ses couilles et un débardeur noir qui laissait entrevoir une poitrine à la musculature fine mais bien dessinée. Aux pieds, il était chaussé de bottes de cuir, des bottes de cavalier. Victor me dévisageait avec un regard glacial et j'ai tout de suite senti que j'allais passer avec lui un moment inoubliable. Il m'a fait entrer dans son salon et il s'est assis dans un fauteuil club en cuir. D'une voix sèche, il m'a ordonné de me déshabiller lentement, un peu comme dans un strip-tease. Quand je me suis retrouvé avec seulement mon string en cuir sur moi, il m'a demandé de le baisser légèrement pour vérifier que je m'étais bien rasé le pubis et les couilles puis, il a voulu que je me tourne et que je me cambre pour lui montrer mes fesses en les écartant. C'est à ce moment là que j'ai entendu : - À mes pieds, petite garce ! Et viens me retirer mes bottes ! Je suis venu aussitôt m'agenouiller devant lui. Je bandais déjà très dur en ôtant la première botte. Pour moi, c'est un acte aussi excitant que de baisser le slip d'un homme. Je l'ai ensuite débarrassé de la seconde botte avec autant d'émotion. Victor m'a ordonné de lécher ses pieds à travers ses chaussettes noires. L'odeur était très discrète, ce que je préfère, et je me suis appliqué à prendre un à un ses…

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MERCREDI 29 JUIN 2005

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