LA VOIX SUAVE…

Ce soir là, je dînais tranquillement à la table d'un petit estaminet lorsque mon mobile sonna : - Salut beau mec ! Me susurra une voix suave, remarquablement chaude et enveloppante. Tu sais qu'il y a un moment que tu me branches ? J'étais interloqué à l'autre bout du fil, la fourchette stoppée à mi-chemin dans sa course, les yeux sans doute écarquillés d'interrogation. - Tu te demandes qui je suis, n'est-ce pas ? Et bien disons que je suis un magnifique brun, grand, élancé et que je possède un regard aussi noir que tu peux t'imaginer l'enfer. Pour ne rien gâcher, j'ai des lèvres superbement dessinées et une bite que tes deux mains ne suffiront pas à combler. La fourchette tomba sec et les mots me manquaient toujours. J'ignorais parfaitement qui était ce type et cela m'angoissait. De plus, sa familiarité me laissait perplexe, je ne voyais pas où il voulait en venir. J'allais dire quelque chose quand il raccrocha. Cet appel étrange se multiplia bientôt en appels étranges et j'eus la surprise de constater qu'ils ne se produisaient que lorsque j'étais dans un lieu public. Au début, il ne me parlait que de lui, de sa beauté, de ses muscles bandants, de tous les détails de son corps torride, si bien que je me l'imaginais de plus en plus concrètement. Je le voyais nu, sa silhouette découpée à la peau délicatement velue, un torse large aux aréoles traversées d'un anneau d'argent. De superbes jambes musculeuses portant une taille merveilleusement faite pour les jeux de l'amour, une chute de reins comme une coupe au creux de laquelle se nicher… Et un cul !!!! Mon dieu, ce cul !! Ah ! Je rêvais de ce corps nuit et jour, il me hantait les sens et l'esprit. Désormais, je bandais chaque fois que sa voix mélodieusement ensorcelante me coulait dans l'oreille, j'avais l'impression d'un nectar tiède et onctueux qui glissait en moi et m'envahissait entièrement, et ma queue réagissait si vivement qu'aucune pensée morbide ne pouvait la rappeler à l'ordre. Je me tourmentais sur ma chaise, je soupirais et je sortais chaque fois de mon asile avec un sentiment de honte et de confusion, comme si la foule était témoin de ma tumescente émotion. Puis un jour, il poussa si loin ce petit jeu que le piège se ferma sur moi. Il était un peu plus de17 heures et je rentrais du boulot en train. Fort heureusement pour moi, il ne me harassait jamais au bureau et je lui en étais considérablement reconnaissant. Les wagons étaient remplis à pleine capacité et je me retenais tant bien que mal à une tige de métal entièrement couverte des mains de passagers. Je répondis dès la première sonnerie. C'est dire à quel sommet de dépendance j'étais parvenu. Sa chaude voix m'engloutit d'emblée : - Dis donc, beau brun, tu m'attendais, n'est-ce pas ? T'es accroc on dirait ! J'ai une surprise pour toi aujourd'hui. Mais avant, je dois te mettre en état. Je ne voudrais pas que tu me déçoives. Je m'agitais, le sexe déjà troublé à la perspective des mots qu'il allait prononcer. - Tu vas penser à moi très fort, à mes yeux d'abord, mes yeux sombres qui plongent dans ton clair regard et lui font comprendre combien je te désire. Ensuite, imagine tes mains qui se posent sur mes fesses pour déraper doucement jusqu'à ma braguette. Tes doigts se dirigent en louvoyant vers la fourche de mon pantalon pour soupeser mes bourses embrasées. De ton pouce, tu frottes durement ma chair offerte, tu veux me faire bander pour ensuite m'avaler entre tes lèvres humides. Tu me veux, je le devine, je le sens. Je te sens, je hume les relents de ton corps qui s'échauffe à la pensée de la conquête de mon cul. Je sais que ta jolie verge s'épanouit dans ton slip et le déforme peu à peu. Comme j'aimerais être là, la bouche à l'affût et m'emparer de ton gland pour lui faire subir le supplice de ma langue agile. Je sais que tu serres les fesses, que tu t'offres l'illusion de me donner des coups de reins pour m'enfoncer ta queue dans l'anus. Comme ce serait bon de t'engloutir entre mes dents, bien au fond de ma gorge, de t'agiter dans cette fluide caverne accueillante. Je songe à ton chibre tout gonflé d'orgueil et d'envie, recouvert déjà d'une fine rosée de désir. Et j'ai le goût cruel de t'implorer de toucher mon sexe, ce que je fais à ta place. J'étais toujours accroché à…

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VENDREDI 20 JUILLET 2007

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